BELKHEIR LARBI ( Directeur de cabinet du Président Bouteflika)
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BELKHEIR LARBI ( Directeur de cabinet du Président Bouteflika)
Né en 1938 à Frenda dans l'Ouest algérien, le général à la retraite Larbi Belkheir est issu des rangs de l'armée française, où il glane ses galons de sous-lieutenant avant l'Indépendance algérienne en 1962.
Fils de caïd de la ville de Tiaret, il fait l'essentiel de sa carrière politique et militaire dans le sillage du colonel Chadli Bendjedid qui deviendra, en 1979, le troisième chef d'État de l'Algérie indépendante.
Dès 1965, le colonel Chadli Bendjedid, alors tout-puissant chef de la deuxième région militaire (Oranie et frontière marocaine), en fait son chef d’État-major. Après plusieurs affectations au sein de différentes régions militaires, il est nommé, en 1975, commandant de l'ENITA à Bordj-el-Bahri, école très cotée qui forme ingénieurs et techniciens militaires.
C'est à ce titre qu'il accueille discrètement en décembre 1978 le conclave qui avait permis à la Sécurité militaire d'imposer Chadli Bendjedid comme successeur de Boumediene. Au détriment de candidats comme le colonel Mohamed-Salah Yahiaoui ou... Abdelaziz Bouteflika.
Chadli Bendjedid devenu président en février 1979, Larbi Belkheir est élevé au grade de colonel et devient conseiller du nouveau chef de l'État. Il dirige le Haut conseil de défense et de sécurité (HCS), organisme qui dépend directement de la présidence de la République.
Tour à tour président du HCS, secrétaire général de la présidence de la République, puis directeur de cabinet de Chadli Bendjedid, Larbi Belkheir fut l'éminence grise du régime durant la décennie 80. De septembre 1991 à juin 1992, il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali. Il se voit confier la tâche de préparer les élections législatives de décembre 1991, interrompues par la destitution du président Chadli.
Aujourd'hui, les principaux chefs de l'armée et les réseaux du régime lui doivent tous quelque chose. En termes d'influence, Larbi Belkheir constitue, avec le général-major à la retraite Khaled Nezzar, ancien numéro un de l'armée, le duo le plus actif en coulisses. S'agissant de la destitution du président Chadli Bendjedid en janvier 1992, de la nomination de premiers ministres, ou de conclusions de contrats d'équipement militaire ou civil, ils exercent quasi-systématiquement leur pouvoir d'influence. À titre d'exemple, c'est ce duo de lobbyistes discrets qui a «vendu» aux chefs de l'armée l'idée de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika.
Larbi Belkheir est, par ailleurs, l'homme actif de la diplomatie parallèle, notamment sur les dossiers des relations avec la France, les Etats-Unis, le Maroc, l'Italie, la Libye et l'Arabie Saoudite.
Les avions «Gulf Stream» acquis chez Lockheed par l'armée, les contrats d'achat de blés tendre et dur, la recherche d'un soutien international au candidat à la présidence Bouteflika… autant de domaines d'intervention où Belkheir appose sa discrète signature. En octobre 2000, le général à la retraite devient directeur de cabinet du président Bouteflika. Une nomination qui ne sera pas rendue publique.
Fils de caïd de la ville de Tiaret, il fait l'essentiel de sa carrière politique et militaire dans le sillage du colonel Chadli Bendjedid qui deviendra, en 1979, le troisième chef d'État de l'Algérie indépendante.
Dès 1965, le colonel Chadli Bendjedid, alors tout-puissant chef de la deuxième région militaire (Oranie et frontière marocaine), en fait son chef d’État-major. Après plusieurs affectations au sein de différentes régions militaires, il est nommé, en 1975, commandant de l'ENITA à Bordj-el-Bahri, école très cotée qui forme ingénieurs et techniciens militaires.
C'est à ce titre qu'il accueille discrètement en décembre 1978 le conclave qui avait permis à la Sécurité militaire d'imposer Chadli Bendjedid comme successeur de Boumediene. Au détriment de candidats comme le colonel Mohamed-Salah Yahiaoui ou... Abdelaziz Bouteflika.
Chadli Bendjedid devenu président en février 1979, Larbi Belkheir est élevé au grade de colonel et devient conseiller du nouveau chef de l'État. Il dirige le Haut conseil de défense et de sécurité (HCS), organisme qui dépend directement de la présidence de la République.
Tour à tour président du HCS, secrétaire général de la présidence de la République, puis directeur de cabinet de Chadli Bendjedid, Larbi Belkheir fut l'éminence grise du régime durant la décennie 80. De septembre 1991 à juin 1992, il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali. Il se voit confier la tâche de préparer les élections législatives de décembre 1991, interrompues par la destitution du président Chadli.
Aujourd'hui, les principaux chefs de l'armée et les réseaux du régime lui doivent tous quelque chose. En termes d'influence, Larbi Belkheir constitue, avec le général-major à la retraite Khaled Nezzar, ancien numéro un de l'armée, le duo le plus actif en coulisses. S'agissant de la destitution du président Chadli Bendjedid en janvier 1992, de la nomination de premiers ministres, ou de conclusions de contrats d'équipement militaire ou civil, ils exercent quasi-systématiquement leur pouvoir d'influence. À titre d'exemple, c'est ce duo de lobbyistes discrets qui a «vendu» aux chefs de l'armée l'idée de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika.
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