AISSAT RACHID( Conseiller auprès du président Bouteflika)
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AISSAT RACHID( Conseiller auprès du président Bouteflika)
Cet homme aux cheveux grisonnants et à la moustache noire est peu connu dans les sphères du pouvoir. Né en Kabylie, à Tazmalt, il est le fils de Sadek Aissat, un notable qui fut membre de l'Association des oulémas. Militaire de carrière, Rachid Aissat a rejoint l'Armée de libération nationale à Tunis à l’âge de 16 ans.
À l'Indépendance, il est le premier sous-préfet de Bougie, l'actuelle Bejaia. Il remet l'uniforme avec le grade de sous-lieutenant en 1963 et devient le secrétaire particulier du chef de la première région militaire (centre du pays), le commandant Saïd Abid, qui, selon la version officielle, se suicidera en 1967 lors du putsch avorté du colonel Zbiri.
En 1968, Rachid Aïssat est à l'École militaire des cadets de la révolution à Tlemcen. Après l'École de guerre de Paris, au début des années 1970, il est versé à la Direction des relations extérieures (DRE), branche des services de renseignement, au moment où le colonel Yazid Zerhouni est le patron du contre-espionnage.
À ce titre, il sera attaché de défense en URSS, en Grande-Bretagne, en Afrique noire, puis en Syrie, avant de quitter l'armée au début des années 80. Il gardera de son long séjour à Damas des relations privilégiées avec Rifaat El Assad, le frère du président syrien.
Rachid Aïssat s'est retiré dans son village natal au milieu des années 90 pour se consacrer à l'élevage de bétail. Il a conservé durant cette période un tissu de relations avec l'armée. Il a été proche du général Abdelmadjid Chérif, beau-frère de Liamine Zeroual. Avant de soutenir la candidature de ce dernier à la présidence, il avait ambitionné de se lancer en politique lors des élections législatives de 1991. Sa candidature n'a pas été retenue par le FLN.
Aux dernières législatives de juin 1997, il a failli figurer sur les listes du RCD de Saïd Sadi. Placé en troisième position derrière le numéro 3 du parti, Djamel Ferdjallah, choisi comme tête de liste à Tazmalt, Rachid Aissat s'est ravisé au dernier moment, sachant que le mode de scrutin proportionnel ne lui serait pas favorable. Il se présentera finalement en indépendant, sans succès, face au candidat du FFS, Tarek Mira.
Il rebondit dans le staff d'Abdelaziz Bouteflika en mars 1999 et obtient par la suite la fonction officieuse de conseiller spécial du président.
À l'Indépendance, il est le premier sous-préfet de Bougie, l'actuelle Bejaia. Il remet l'uniforme avec le grade de sous-lieutenant en 1963 et devient le secrétaire particulier du chef de la première région militaire (centre du pays), le commandant Saïd Abid, qui, selon la version officielle, se suicidera en 1967 lors du putsch avorté du colonel Zbiri.
En 1968, Rachid Aïssat est à l'École militaire des cadets de la révolution à Tlemcen. Après l'École de guerre de Paris, au début des années 1970, il est versé à la Direction des relations extérieures (DRE), branche des services de renseignement, au moment où le colonel Yazid Zerhouni est le patron du contre-espionnage.
À ce titre, il sera attaché de défense en URSS, en Grande-Bretagne, en Afrique noire, puis en Syrie, avant de quitter l'armée au début des années 80. Il gardera de son long séjour à Damas des relations privilégiées avec Rifaat El Assad, le frère du président syrien.
Rachid Aïssat s'est retiré dans son village natal au milieu des années 90 pour se consacrer à l'élevage de bétail. Il a conservé durant cette période un tissu de relations avec l'armée. Il a été proche du général Abdelmadjid Chérif, beau-frère de Liamine Zeroual. Avant de soutenir la candidature de ce dernier à la présidence, il avait ambitionné de se lancer en politique lors des élections législatives de 1991. Sa candidature n'a pas été retenue par le FLN.
Aux dernières législatives de juin 1997, il a failli figurer sur les listes du RCD de Saïd Sadi. Placé en troisième position derrière le numéro 3 du parti, Djamel Ferdjallah, choisi comme tête de liste à Tazmalt, Rachid Aissat s'est ravisé au dernier moment, sachant que le mode de scrutin proportionnel ne lui serait pas favorable. Il se présentera finalement en indépendant, sans succès, face au candidat du FFS, Tarek Mira.
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