Voilà pourquoi Azemour soutient le DRS
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Voilà pourquoi Azemour soutient le DRS
" La méthode a toujours été la même :
on identifie, on arrête les gens et on les exécute… "
Tigha est d'autant mieux placé pour parler de cette préoccupation croissante, au sein de la DRS, que celle-la s'est trouvée à l'origine de ses propres déboires. A la t'in de 1996, il reçoit, de ses supérieurs, une demande d'enquête sur la disparition de deux professeurs d'université G, Boularas et Rosli, demande qui a transité à travers les services algériens à la suite d'une requête de la Commission des droits de l'homme de Genève (portant d'ailleurs sur bien d'autres cas encore), Il découvre que les deux professeurs avaient été arrêtés à leur travail, conduits dans les locaux de la police judiciaire où ils avaient été " exploités " (c'est à dire torturés), convaincus d'intelligence avec le GIA, exécutés, puis leurs cadavres brûlés pour ne pas laisser de trace, Il rédige un rapport en ce sens qu'il remet à son supérieur en 1997. Il est convoqué peu après par le chef de l'unité d'investigation qui lui demande pourquoi il a rédigé un rapport " négatif ". Il lui est reproché d'avoir divulgué des secrets professionnels, Il a beau répondre qu'il n'était pas informé du fait qu'il devait rédiger un " faux rapport " (" vu qu'il n'avait pas reçu d'instruction dans ce sens ") rien n'y fait. Il découvre, un peu tard , que " la DRS n'avait aucun intérêt à diligenter cette enquête, mais qu'elle désirait simplement apparaître comme travaillant sur ce cas ". Peu après, il se trouve confiné dans des tâches de routine, puis muté à Alger en août 98. Son arme de service lui est ensuite retirée, ce qui le confirme dans la conviction qu'il est en danger.
on identifie, on arrête les gens et on les exécute… "
Tigha est d'autant mieux placé pour parler de cette préoccupation croissante, au sein de la DRS, que celle-la s'est trouvée à l'origine de ses propres déboires. A la t'in de 1996, il reçoit, de ses supérieurs, une demande d'enquête sur la disparition de deux professeurs d'université G, Boularas et Rosli, demande qui a transité à travers les services algériens à la suite d'une requête de la Commission des droits de l'homme de Genève (portant d'ailleurs sur bien d'autres cas encore), Il découvre que les deux professeurs avaient été arrêtés à leur travail, conduits dans les locaux de la police judiciaire où ils avaient été " exploités " (c'est à dire torturés), convaincus d'intelligence avec le GIA, exécutés, puis leurs cadavres brûlés pour ne pas laisser de trace, Il rédige un rapport en ce sens qu'il remet à son supérieur en 1997. Il est convoqué peu après par le chef de l'unité d'investigation qui lui demande pourquoi il a rédigé un rapport " négatif ". Il lui est reproché d'avoir divulgué des secrets professionnels, Il a beau répondre qu'il n'était pas informé du fait qu'il devait rédiger un " faux rapport " (" vu qu'il n'avait pas reçu d'instruction dans ce sens ") rien n'y fait. Il découvre, un peu tard , que " la DRS n'avait aucun intérêt à diligenter cette enquête, mais qu'elle désirait simplement apparaître comme travaillant sur ce cas ". Peu après, il se trouve confiné dans des tâches de routine, puis muté à Alger en août 98. Son arme de service lui est ensuite retirée, ce qui le confirme dans la conviction qu'il est en danger.
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