La constitution américaine ou le combat pour ses droits (fight for rights)
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La constitution américaine ou le combat pour ses droits (fight for rights)
La constitution américaine ou le combat pour ses droits (fight for rights)
près son indépendance, l’Amérique est restée pendant 11 ans sans président. Les 13 états étaient liés autour d’une série d’articles très peu unificatrice adoptée par la confédération en 1781 et qui donnait à chaque état plus de pouvoir qu’au gouvernement fédéral. Sans président, ni cour de justice et avec un congrès quasiment sans pouvoir, chaque état n’en faisait qu’à sa tête. Chaque état avait ses propres lois, sa propre monnaie et sa propre marine.
La nécessité d’améliorer les articles de la confédération a conduit l’ensemble des états à l’exception de Rhode Island à designer 55 délégués pour débattre secrètement à Philadelphie sur la possibilité d’octroyer plus de pouvoir au gouvernement central. Les débats ont été menés sous le leadership de James Madison qui sera considéré comme le père de la constitution américaine. Deux conceptions du pouvoir à la mode de l’époque taraudaient l’esprit des américains. Jefferson, le père du modèle démocrate, séduit par la révolution française, préconisait un pouvoir fédéral décentralisé basé sur la volonté populaire et le développement de l’agriculture. Hamilton, considéré comme le père du modèle républicain, était plutôt séduit par le système anglais avec un pouvoir fédéral fort et stable et les efforts concentrés sur l’industrie.
Avec une Amérique aussi diversifiée à tous les niveaux- religieux, racial, ethnique et culturel- il y’avait au niveau de chaque partie beaucoup de compromis à faire. Des intérêts souvent contradictoires entre les états du sud et les états du nord, entre les grands états et les petits états, entre les abolitionnistes et les esclavagistes, feront découvrir aux américains la complexité du pouvoir : qui doit en avoir et combien.
D’emblée, le premier problème qui avait donné du fil à retordre aux conférenciers était la question de représentation dans le congrès. Les grands états soutenaient le plan de Virginie qui préconisait que le nombre de congressmen de chaque état soit désigné au prorata de sa population. Les petits états soutenaient le plan de New Jersey qui stipulait que tous les états doivent avoir une représentation égale. Les 2 côtés resteront figés sur leur décision jusqu’à ce que Roger Sherman du Connecticut arrive avec son Grand Compromis appelé aussi Connecticut Compromise, qui formulait que le congrès doit avoir 2 chambres, une basée sur la taille de la population (Chambre des représentants), l’autre à représentation égale (le sénat) avec 2 sénateurs pour chaque état. Les représentants sont désignés au niveau de chaque état une fois tous les 2 ans par souci d’être au maximum en contact avec le peuple alors que le vote pour les sénateurs s’effectue tous les 6 ans. Lors du collège électoral qui engage les représentants pour designer le président, la Californie, l’état le plus peuplé de l’Union, avec ses 53 sénateurs dans la chambre des représentants, a plus de 26 fois plus de poids électoral qu’un état comme Rhode Island qui n’en possède que 2.
Si cette constitution commence par « Nous », le peuple des états Unis d’Amérique (We, the people of the United States), ce « Nous » sera le sujet d’interminables discordes et spéculations en tout genre. En effet, par le terme « Nous », les conférenciers avaient, selon les historiens, désigné les gens qui étaient logés à la même enseigne qu’eux. C’est-à-dire les 25% de la population américaine composés de riches blancs qui avaient le temps et l’éducation nécessaires pour la politique et les affaires du pays. Les femmes, les noirs, les indiens ainsi que les blancs de faible statut social contraints à travailler 15 heures par jour pour joindre les 2 bouts, n’étaient pas suffisamment au fait des affaires du pays pour avoir droit à un avis sur les décisions nationales. Ces catégories de la population américaine n’étaient donc pas incluses dans ce « Nous » auquel faisait référence les pères de la constitution qu’on appelle communément les framers.
Les états du nord étaient confrontés à l’hypocrisie des états du sud qui, d’une part voulaient que la constitution ignore les esclaves et, d’autre part, les compter statistiquement dans les populations dans le seul but d’avoir plus de représentants au congrès. Le compromis mettra 20 ans pour voir le jour sous forme d’une bien curieuse solution : Le congrès a tranché que chaque esclave soit compté comme 3/5 d’une personne. Les délégués du nord avaient accepté ce compromis dans le but de sauver l’Union, misant sur la révolution industrielle et l’évolution des mentalités pour faire disparaitre l’esclavage.
Lors de leur débat sur la constitution, les conférenciers étaient aussi confrontés à un épineux problème : qui doit avoir le pouvoir et combien. Qu’elle est la part de l’état et qu’elle est celle du gouvernement fédéral. Tenant compte du fait que le pouvoir absolu corrompt absolument ou comme dit la loi de Locke « toute personne en possession d’un pouvoir est appelée à en abuser », il fallait soumettre le pouvoir fédéral à un partage, en 3 branches, basé sur le système d’équilibre et dans lequel chaque branche aura pour rôle de contrôler les 2 autres.
-la branche du législatif composée de 2 sous branches (le sénat et la chambre des représentants). Elle est destinée à créer les lois. Ces 2 chambres siègent dans le Capitol.
- La branche de l’exécutif qui a pour siège la Maison Blanche, et à la tête de laquelle se trouve le président est chargée de l’application de ces lois.
- La branche du judicaire, composée de 9 juges, forme la cour suprême. Elle veille à ce que les lois créées soient appliquées en conformité avec la constitution.
En plus de l’exécutif, il est donné au président le droit de veto ainsi que le commandement en chef des forces armées.
Cette constitution a été adoptée par le congrès en 1797 mais comme elle ne garantissait pas la liberté d’expression, les grands états comme New York et la Virginie avaient refusé de la ratifier. Ils avaient exigé que lui soit rajoutée une série de 10 amendements qui garantissent la liberté d’expression, de la presse et du culte. Ce projet de loi est connu sous le nom de Bill of Rights. Il ne sera rajouté à la constitution qu’après 3 ans de négociations. Il permettait aux gens de différentes opinions de défendre leurs intérêts sans porter atteinte au gouvernement fédéral. Mais de l’autre coté, le 2eme amendement qui offre le droit à tout citoyen de porter une arme pour se défendre, ouvre aussi , dans sa logique extrême, le droit au peuple américain de se constituer en force et de prendre les armes contre le gouvernement fédéral si celui-ci est jugé agir de façon tyrannique. Si cet amendement est jugé par les partisans de « gun control » comme responsable du taux élevé de violence à travers tous les Etats-Unis, il est défendu becs et ongles par la puissante National Rifle Association (NRA) autrefois, présidée par le fameux acteur Charlton Heston (mort en 2008). Par toutes ces interminables polémiques que cet amendement suscite, il est considéré comme, probablement le plus controversé de la constitution américaine.
Modifier la constitution américaine a été prouvé possible mais pas facile. Sur plus de 10 000 projets de loi proposés, seulement 27 ont eu suffisamment de souffle pour décrocher une place dans la constitution américaine.
Les américains parlent de leur constitution comme de l’un des documents les plus importants de l’histoire de l’humanité, par respect puritain pour un récit comme celui qui raconte le déluge. Par souci de maintenir l’original de leur constitution en bon état, celui-ci il a été confié aux bons soins de la NASA.
A méditer
L’aspiration des hommes à la justice et à la liberté fait en sorte que toutes les revendications populaires dans le monde se ressemblent dans le fond et dans la forme, ce qui diffère c’est la réponse de l’état à ces revendications. Entre, par exemple, une revendication faite en Algérie et la même revendication faite en Amérique, on peut établir, grosso modo cette équation:
Revendication de ses droits en Amerique = Revendication de ses droits en Algerie – la Répression de l’Etat.
A titre d’exemple, le massacre de Boston en 1770, dans le Massachussetts, durant lequel des militaires anglais avaient tiré sur les manifestants américains, tuant 5 personnes, a conduit irrémédiablement à l’indépendance américaine. Le massacre du printemps noir que les autorités algériennes n’osent même pas nommer comme tel, avait vu des gendarmes tirer sur des manifestants, causant la mort de 128 personnes et la mise, à coups de balles qui ne blaguent pas, de centaines de jeunes définitivement hors d’état de revendiquer. Notre président qui s’était illustré par la réconciliation nationale et qui misait sur son esprit réconciliateur pour prétendre au prix Nobel, avait, dans son discours « apaisant » mis tout ça sur le compte d’une mauvaise humeur de gendarmes. Et le dossier est clos et la boucle est bouclée.
Après avoir été insulté et traité de peuple raciste par Boumediene, après avoir été traité à domicile par Boutef de peuple nain et s’ être vu massacrer par ce même Boutef ses enfants qui n’ont rien fait d’autre que refuser une identité arabe et asiatique au profit de celle de leurs ancêtres, berbère et africaine , le peuple Kabyle s’il ne réagit pas pour forcer ses agresseurs au respect, finira par se forger une tête à claques. Père, ils nous ont frappés ! Oui fils, parce que, désormais, ils nous connaissent.
Rachid C
près son indépendance, l’Amérique est restée pendant 11 ans sans président. Les 13 états étaient liés autour d’une série d’articles très peu unificatrice adoptée par la confédération en 1781 et qui donnait à chaque état plus de pouvoir qu’au gouvernement fédéral. Sans président, ni cour de justice et avec un congrès quasiment sans pouvoir, chaque état n’en faisait qu’à sa tête. Chaque état avait ses propres lois, sa propre monnaie et sa propre marine.
La nécessité d’améliorer les articles de la confédération a conduit l’ensemble des états à l’exception de Rhode Island à designer 55 délégués pour débattre secrètement à Philadelphie sur la possibilité d’octroyer plus de pouvoir au gouvernement central. Les débats ont été menés sous le leadership de James Madison qui sera considéré comme le père de la constitution américaine. Deux conceptions du pouvoir à la mode de l’époque taraudaient l’esprit des américains. Jefferson, le père du modèle démocrate, séduit par la révolution française, préconisait un pouvoir fédéral décentralisé basé sur la volonté populaire et le développement de l’agriculture. Hamilton, considéré comme le père du modèle républicain, était plutôt séduit par le système anglais avec un pouvoir fédéral fort et stable et les efforts concentrés sur l’industrie.
Avec une Amérique aussi diversifiée à tous les niveaux- religieux, racial, ethnique et culturel- il y’avait au niveau de chaque partie beaucoup de compromis à faire. Des intérêts souvent contradictoires entre les états du sud et les états du nord, entre les grands états et les petits états, entre les abolitionnistes et les esclavagistes, feront découvrir aux américains la complexité du pouvoir : qui doit en avoir et combien.
D’emblée, le premier problème qui avait donné du fil à retordre aux conférenciers était la question de représentation dans le congrès. Les grands états soutenaient le plan de Virginie qui préconisait que le nombre de congressmen de chaque état soit désigné au prorata de sa population. Les petits états soutenaient le plan de New Jersey qui stipulait que tous les états doivent avoir une représentation égale. Les 2 côtés resteront figés sur leur décision jusqu’à ce que Roger Sherman du Connecticut arrive avec son Grand Compromis appelé aussi Connecticut Compromise, qui formulait que le congrès doit avoir 2 chambres, une basée sur la taille de la population (Chambre des représentants), l’autre à représentation égale (le sénat) avec 2 sénateurs pour chaque état. Les représentants sont désignés au niveau de chaque état une fois tous les 2 ans par souci d’être au maximum en contact avec le peuple alors que le vote pour les sénateurs s’effectue tous les 6 ans. Lors du collège électoral qui engage les représentants pour designer le président, la Californie, l’état le plus peuplé de l’Union, avec ses 53 sénateurs dans la chambre des représentants, a plus de 26 fois plus de poids électoral qu’un état comme Rhode Island qui n’en possède que 2.
Si cette constitution commence par « Nous », le peuple des états Unis d’Amérique (We, the people of the United States), ce « Nous » sera le sujet d’interminables discordes et spéculations en tout genre. En effet, par le terme « Nous », les conférenciers avaient, selon les historiens, désigné les gens qui étaient logés à la même enseigne qu’eux. C’est-à-dire les 25% de la population américaine composés de riches blancs qui avaient le temps et l’éducation nécessaires pour la politique et les affaires du pays. Les femmes, les noirs, les indiens ainsi que les blancs de faible statut social contraints à travailler 15 heures par jour pour joindre les 2 bouts, n’étaient pas suffisamment au fait des affaires du pays pour avoir droit à un avis sur les décisions nationales. Ces catégories de la population américaine n’étaient donc pas incluses dans ce « Nous » auquel faisait référence les pères de la constitution qu’on appelle communément les framers.
Les états du nord étaient confrontés à l’hypocrisie des états du sud qui, d’une part voulaient que la constitution ignore les esclaves et, d’autre part, les compter statistiquement dans les populations dans le seul but d’avoir plus de représentants au congrès. Le compromis mettra 20 ans pour voir le jour sous forme d’une bien curieuse solution : Le congrès a tranché que chaque esclave soit compté comme 3/5 d’une personne. Les délégués du nord avaient accepté ce compromis dans le but de sauver l’Union, misant sur la révolution industrielle et l’évolution des mentalités pour faire disparaitre l’esclavage.
Lors de leur débat sur la constitution, les conférenciers étaient aussi confrontés à un épineux problème : qui doit avoir le pouvoir et combien. Qu’elle est la part de l’état et qu’elle est celle du gouvernement fédéral. Tenant compte du fait que le pouvoir absolu corrompt absolument ou comme dit la loi de Locke « toute personne en possession d’un pouvoir est appelée à en abuser », il fallait soumettre le pouvoir fédéral à un partage, en 3 branches, basé sur le système d’équilibre et dans lequel chaque branche aura pour rôle de contrôler les 2 autres.
-la branche du législatif composée de 2 sous branches (le sénat et la chambre des représentants). Elle est destinée à créer les lois. Ces 2 chambres siègent dans le Capitol.
- La branche de l’exécutif qui a pour siège la Maison Blanche, et à la tête de laquelle se trouve le président est chargée de l’application de ces lois.
- La branche du judicaire, composée de 9 juges, forme la cour suprême. Elle veille à ce que les lois créées soient appliquées en conformité avec la constitution.
En plus de l’exécutif, il est donné au président le droit de veto ainsi que le commandement en chef des forces armées.
Cette constitution a été adoptée par le congrès en 1797 mais comme elle ne garantissait pas la liberté d’expression, les grands états comme New York et la Virginie avaient refusé de la ratifier. Ils avaient exigé que lui soit rajoutée une série de 10 amendements qui garantissent la liberté d’expression, de la presse et du culte. Ce projet de loi est connu sous le nom de Bill of Rights. Il ne sera rajouté à la constitution qu’après 3 ans de négociations. Il permettait aux gens de différentes opinions de défendre leurs intérêts sans porter atteinte au gouvernement fédéral. Mais de l’autre coté, le 2eme amendement qui offre le droit à tout citoyen de porter une arme pour se défendre, ouvre aussi , dans sa logique extrême, le droit au peuple américain de se constituer en force et de prendre les armes contre le gouvernement fédéral si celui-ci est jugé agir de façon tyrannique. Si cet amendement est jugé par les partisans de « gun control » comme responsable du taux élevé de violence à travers tous les Etats-Unis, il est défendu becs et ongles par la puissante National Rifle Association (NRA) autrefois, présidée par le fameux acteur Charlton Heston (mort en 2008). Par toutes ces interminables polémiques que cet amendement suscite, il est considéré comme, probablement le plus controversé de la constitution américaine.
Modifier la constitution américaine a été prouvé possible mais pas facile. Sur plus de 10 000 projets de loi proposés, seulement 27 ont eu suffisamment de souffle pour décrocher une place dans la constitution américaine.
Les américains parlent de leur constitution comme de l’un des documents les plus importants de l’histoire de l’humanité, par respect puritain pour un récit comme celui qui raconte le déluge. Par souci de maintenir l’original de leur constitution en bon état, celui-ci il a été confié aux bons soins de la NASA.
A méditer
L’aspiration des hommes à la justice et à la liberté fait en sorte que toutes les revendications populaires dans le monde se ressemblent dans le fond et dans la forme, ce qui diffère c’est la réponse de l’état à ces revendications. Entre, par exemple, une revendication faite en Algérie et la même revendication faite en Amérique, on peut établir, grosso modo cette équation:
Revendication de ses droits en Amerique = Revendication de ses droits en Algerie – la Répression de l’Etat.
A titre d’exemple, le massacre de Boston en 1770, dans le Massachussetts, durant lequel des militaires anglais avaient tiré sur les manifestants américains, tuant 5 personnes, a conduit irrémédiablement à l’indépendance américaine. Le massacre du printemps noir que les autorités algériennes n’osent même pas nommer comme tel, avait vu des gendarmes tirer sur des manifestants, causant la mort de 128 personnes et la mise, à coups de balles qui ne blaguent pas, de centaines de jeunes définitivement hors d’état de revendiquer. Notre président qui s’était illustré par la réconciliation nationale et qui misait sur son esprit réconciliateur pour prétendre au prix Nobel, avait, dans son discours « apaisant » mis tout ça sur le compte d’une mauvaise humeur de gendarmes. Et le dossier est clos et la boucle est bouclée.
Après avoir été insulté et traité de peuple raciste par Boumediene, après avoir été traité à domicile par Boutef de peuple nain et s’ être vu massacrer par ce même Boutef ses enfants qui n’ont rien fait d’autre que refuser une identité arabe et asiatique au profit de celle de leurs ancêtres, berbère et africaine , le peuple Kabyle s’il ne réagit pas pour forcer ses agresseurs au respect, finira par se forger une tête à claques. Père, ils nous ont frappés ! Oui fils, parce que, désormais, ils nous connaissent.
Rachid C
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: La constitution américaine ou le combat pour ses droits (fight for rights)
http://www.kabyleuniversel.com/?p=713
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: La constitution américaine ou le combat pour ses droits (fight for rights)
je cite de l'article de notre ami rachid c "La nécessité d’améliorer les articles de la confédération a conduit l’ensemble des états à l’exception de Rhode Island à designer 55 délégués pour débattre secrètement à Philadelphie sur la possibilité d’octroyer plus de pouvoir au gouvernement central"
je considére ça comme le premier acte anti démocratique en amérique ,une sorte de coup d'état contre le pouvoir du peuple .
je considére ça comme le premier acte anti démocratique en amérique ,une sorte de coup d'état contre le pouvoir du peuple .
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