DES CHERCHEURS DE RETOUR : INFO OU INTOX ?
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DES CHERCHEURS DE RETOUR : INFO OU INTOX ?
DES CHERCHEURS DE RETOUR : INFO OU INTOX ?
Publié: 08/04/11
Au moment où
l’université algérienne se débat dans des problèmes inextricables, M.
Harraoubia, le ministre de l’Enseignement Supérieur, veut s’élever au
dessus des évènements. Ce faisant, il nous gratifie d’informations pour
le moins étranges concernant son secteur.
D’abord, par le biais de l’APS, il affirme que 1500 chercheurs algériens
établis à l’étranger ‘’veulent revenir travailler dans les différents
centres de recherche en Algérie’’.
Comment s’est manifestée cette brusque volonté ? Pourquoi cette soudaine
affection pour la patrie ? Quel est le procédé de quantification ?
Comment a-t-on dégagé les postes budgétaires ? Il ne répond pas. Même,
connaissant la propension des responsables à la manipulation des
données, accordons la bonne foi à ces propos : nos chercheurs, pris de
remords, désirent en masse se rendre disponibles pour le pays que,
naguère, ils ont déserté.
Par contre, le ministre n’a pas manqué d’en rajouter et d’être
extrêmement précis ‘’en 2010, 101 seraient revenus et travaillent dans
les mêmes conditions et les mêmes avantages qu’ils avaient à
l’étranger’’. Voila -et sans passer par l’APN, l’institution serait donc
superflue, même au plan formel- un revirement complet de toute la
législation du travail.
Pour accompagner un tel bouleversement, l’opinion publique, pour
l’instant dubitative serait ravie de connaitre l’identité de ces
chercheurs, les revues qui leur ont servi de support, les conditions de
rupture de contrat avec leurs anciens employeurs, les rémunérations qui
leurs étaient attribuées à l’étranger, leurs rémunérations actuelles, la
monnaie de payement, les noms des laboratoires algériens où ils
exercent, les fonctions qu’ils occupent, la réaction de leurs collègues
restés en Algérie, ainsi discriminés.
Devant tant de questions sans réponse les mauvaises langues, disent que
la réalité est plus affligeante. Il ne s’agirait là, à quelques
exceptions près, que des chercheurs fictifs dont la rémunération est
libellée en monnaies non fictives euros ou dollars.
La paye, elle, va dans des poches bien réelles.
Comme pour évacuer tout soupçon, M. Harraoubia nous révèle, que
l’Algérie possède 1000 laboratoires équipés de tous les moyens et outils
adéquats pour permettre aux chercheurs et universitaires algériens de
s’aligner sur les universités nationales et d’être compétitives.
Avec tout ce potentiel, la Ranking Web of World Universities classe
l’université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès, 1ère en Algérie, mais à
la 4116ème place dans le monde et l’université Mohamed Salah Mentouri à
la 6766ème place.
Alors, info ou intox ?
Publié: 08/04/11
Au moment où
l’université algérienne se débat dans des problèmes inextricables, M.
Harraoubia, le ministre de l’Enseignement Supérieur, veut s’élever au
dessus des évènements. Ce faisant, il nous gratifie d’informations pour
le moins étranges concernant son secteur.
D’abord, par le biais de l’APS, il affirme que 1500 chercheurs algériens
établis à l’étranger ‘’veulent revenir travailler dans les différents
centres de recherche en Algérie’’.
Comment s’est manifestée cette brusque volonté ? Pourquoi cette soudaine
affection pour la patrie ? Quel est le procédé de quantification ?
Comment a-t-on dégagé les postes budgétaires ? Il ne répond pas. Même,
connaissant la propension des responsables à la manipulation des
données, accordons la bonne foi à ces propos : nos chercheurs, pris de
remords, désirent en masse se rendre disponibles pour le pays que,
naguère, ils ont déserté.
Par contre, le ministre n’a pas manqué d’en rajouter et d’être
extrêmement précis ‘’en 2010, 101 seraient revenus et travaillent dans
les mêmes conditions et les mêmes avantages qu’ils avaient à
l’étranger’’. Voila -et sans passer par l’APN, l’institution serait donc
superflue, même au plan formel- un revirement complet de toute la
législation du travail.
Pour accompagner un tel bouleversement, l’opinion publique, pour
l’instant dubitative serait ravie de connaitre l’identité de ces
chercheurs, les revues qui leur ont servi de support, les conditions de
rupture de contrat avec leurs anciens employeurs, les rémunérations qui
leurs étaient attribuées à l’étranger, leurs rémunérations actuelles, la
monnaie de payement, les noms des laboratoires algériens où ils
exercent, les fonctions qu’ils occupent, la réaction de leurs collègues
restés en Algérie, ainsi discriminés.
Devant tant de questions sans réponse les mauvaises langues, disent que
la réalité est plus affligeante. Il ne s’agirait là, à quelques
exceptions près, que des chercheurs fictifs dont la rémunération est
libellée en monnaies non fictives euros ou dollars.
La paye, elle, va dans des poches bien réelles.
Comme pour évacuer tout soupçon, M. Harraoubia nous révèle, que
l’Algérie possède 1000 laboratoires équipés de tous les moyens et outils
adéquats pour permettre aux chercheurs et universitaires algériens de
s’aligner sur les universités nationales et d’être compétitives.
Avec tout ce potentiel, la Ranking Web of World Universities classe
l’université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès, 1ère en Algérie, mais à
la 4116ème place dans le monde et l’université Mohamed Salah Mentouri à
la 6766ème place.
Alors, info ou intox ?
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: DES CHERCHEURS DE RETOUR : INFO OU INTOX ?
http://rcd-algerie.org/details_evenement.php?Rid=177&Aid=1046&titre=DES%20CHERCHEURS%20DE%20RETOUR%20:%20INFO%20OU%20INTOX%20?
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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