SECTEUR PUBLIC ECONOMIQUE : LA NON GESTION CONTINUE
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SECTEUR PUBLIC ECONOMIQUE : LA NON GESTION CONTINUE
SECTEUR PUBLIC ECONOMIQUE : LA NON GESTION CONTINUE
Publié: 21/04/11
Deux informations
relatives au niveau des investissements que se proposait Sonatrach et au
coût de l’assainissement des entreprises publiques sont quasiment
passées inaperçues.
Et pourtant… .
1) Pour la période 2009/2014, l’ancien ministre de l’Energie, M. Khellil
avait évalué à 63 milliards de dollars le volume d’investissements
projetés par Sonatrach, l’actuel ministre, M. Yousfi, vient de réduire
ce montant à 40.
D’un trait de plume, sans explication aucune, il efface pour 23
milliards de dollars d’investissements, c'est-à-dire plus du tiers de
l’enveloppe initiale !
Pourtant tous les projets programmés ont été précédés d’études de
faisabilité, qui se chiffrent généralement à 5% du coût de
l’investissement ; notamment, lorsqu’il s’agit de haute technologie.
Elles sont le plus souvent confiées à des bureaux d’études étrangers.
Dans bien des cas, ces études sont surfacturées, pour permettre des
dessous-de-table à quelques oligarques.
Plusieurs questions se posent :
Le premier montant était-il exagéré ? Pourquoi ? Quels sont les projets
abandonnés ? Quels ont été les critères de sélection ? Les études
concernant les 23 milliards de dollars d’investissement sont-elles
disponibles ?
2) Entre 1991 et 2008, l’assainissement des entreprises publiques a coûté 40 milliards de dollars au Trésor.
De notoriété publique, près de trois quarts de ces entreprises ont
manqué leur mise à niveau. On continue tout de même à financer leurs
découverts… une manière d’entretenir les clientèles qui s’y nichent.
On se souvient qu’à la veille du troisième mandat de Bouteflika 43
milliards de dinars de dettes ont été effacées au profit des
agriculteurs ; auparavant c’était une enveloppe de 34 milliards qui leur
a été accordée. Pour ces deux opérations, c’est encore l’équivalent
d’un autre milliard de dollars qui a été déboursé par le Trésor public.
Pourquoi n’a-t-on pas identifié les entreprises concernées avec le
volume de leur déficit ; l’analyse de leur management ; les mesures
qu’elles ont mises en œuvre pour améliorer leurs performances ; les
raisons de leurs échecs… ?Et à contrario, pourquoi taire les entreprises
qui ont réussi leur assainissement, si tant est qu’elles existent ?
Mais dans cette démarche récurrente, le déficit le plus patent est celui
de la transparence. L’opacité est de mise pour couvrir la non gestion.
Comment, dès lors, empêcher la rumeur de faire office d’information ? La
rue ne dit-elle pas qu’en Algérie, il faut deux fois plus
d’investissements pour deux fois moins de résultats ?
Publié: 21/04/11
Deux informations
relatives au niveau des investissements que se proposait Sonatrach et au
coût de l’assainissement des entreprises publiques sont quasiment
passées inaperçues.
Et pourtant… .
1) Pour la période 2009/2014, l’ancien ministre de l’Energie, M. Khellil
avait évalué à 63 milliards de dollars le volume d’investissements
projetés par Sonatrach, l’actuel ministre, M. Yousfi, vient de réduire
ce montant à 40.
D’un trait de plume, sans explication aucune, il efface pour 23
milliards de dollars d’investissements, c'est-à-dire plus du tiers de
l’enveloppe initiale !
Pourtant tous les projets programmés ont été précédés d’études de
faisabilité, qui se chiffrent généralement à 5% du coût de
l’investissement ; notamment, lorsqu’il s’agit de haute technologie.
Elles sont le plus souvent confiées à des bureaux d’études étrangers.
Dans bien des cas, ces études sont surfacturées, pour permettre des
dessous-de-table à quelques oligarques.
Plusieurs questions se posent :
Le premier montant était-il exagéré ? Pourquoi ? Quels sont les projets
abandonnés ? Quels ont été les critères de sélection ? Les études
concernant les 23 milliards de dollars d’investissement sont-elles
disponibles ?
2) Entre 1991 et 2008, l’assainissement des entreprises publiques a coûté 40 milliards de dollars au Trésor.
De notoriété publique, près de trois quarts de ces entreprises ont
manqué leur mise à niveau. On continue tout de même à financer leurs
découverts… une manière d’entretenir les clientèles qui s’y nichent.
On se souvient qu’à la veille du troisième mandat de Bouteflika 43
milliards de dinars de dettes ont été effacées au profit des
agriculteurs ; auparavant c’était une enveloppe de 34 milliards qui leur
a été accordée. Pour ces deux opérations, c’est encore l’équivalent
d’un autre milliard de dollars qui a été déboursé par le Trésor public.
Pourquoi n’a-t-on pas identifié les entreprises concernées avec le
volume de leur déficit ; l’analyse de leur management ; les mesures
qu’elles ont mises en œuvre pour améliorer leurs performances ; les
raisons de leurs échecs… ?Et à contrario, pourquoi taire les entreprises
qui ont réussi leur assainissement, si tant est qu’elles existent ?
Mais dans cette démarche récurrente, le déficit le plus patent est celui
de la transparence. L’opacité est de mise pour couvrir la non gestion.
Comment, dès lors, empêcher la rumeur de faire office d’information ? La
rue ne dit-elle pas qu’en Algérie, il faut deux fois plus
d’investissements pour deux fois moins de résultats ?
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: SECTEUR PUBLIC ECONOMIQUE : LA NON GESTION CONTINUE
http://rcd-algerie.org/details_evenement.php?Rid=177&Aid=1048&titre=SECTEUR%20PUBLIC%20%20ECONOMIQUE%20:%20LA%20NON%20GESTION%20CONTINUE
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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