INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR DE LA PMI-PME: Béjaïa au 4e rang national
Page 1 sur 1
INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR DE LA PMI-PME: Béjaïa au 4e rang national
INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR DE LA PMI-PME
Béjaïa au 4e rang national
Par Arezki SLIMANI
Ville de services, Béjaïa accueille chaque année de nombreuses manifestations économiques.
Béjaïa compterait quelque 16.695 petites et moyennes entreprises. C'est ce qu'a indiqué le chef de l'exécutif de wilaya sur les ondes de la radio locale. Une déclaration qui s'apparente à une mise au point quant aux rumeurs relatives à une défection continuelle de l'investissement. En effet, au moment où on parle de départ d'investisseurs et autres délocalisations, en raison des problèmes sociaux qui surgissent chaque jour, Béjaïa semble résister. Elle reste une wilaya attractive avec un port à la gestion performant, classé lui aussi deuxième au plan national après celui de la capitale. Ville de services, Béjaïa accueille chaque année de nombreuses manifestations économiques.
Des salons se succèdent chaque année mettant en contact les visiteurs avec les potentialités locales. Un facteur qui réduit un tant soi peu la politique désastreuse en vigueur localement. On crie de partout et on trouve très peu de réponses. Qu'à cela ne tienne!
L'investissement ne fait pas défaut. Avec son nombre important d'entreprises, Béjaïa est classée en quatrième position au plan national. Elle arrive derrière les wilayas d'Alger, Oran et Tizi Ouzou. La majorité des ces entreprises activent dans le secteur de l'agroalimentaire. Avec l'annonce de la création de deux nouvelles zones industrielles à El Kseur et Beni Mansour, le nombre des PME et PMI devrait être revu à la hausse d'ici quelques années. Cette évolution quantitative cache mal, en revanche, une réalité dans laquelle activent les investisseurs et à laquelle il convient d'y remédier. Outre les manifestations de rue, devenues ces dernières années si récurrentes devant l'incapacité des pouvoirs publics à prendre en charge des doléances légitimes des citoyens, la surcharge des axes routiers principaux se pose également comme un facteur handicapant cet élan de développement. A ce sujet, Amar Ghoul ne s'est pas montré avare en matière d'amélioration de la situation. Dans sa réponse écrite au député du FLN, Foudil Zeghouati, le ministre des Travaux publics a reconnu que les RN 26 et 09 sont «saturées», promettant le lancement imminent des travaux de dédoublement de ces deux axes routiers.
La réalisation de la pénétrante, dont les travaux seront lancés en 2012, demeure l'unique solution à la saturation des routes à Béjaïa. En attendant, Béjaïa doit continuer à résister.
Les opérateurs économiques aussi. Une virée dans les zones d'activité confirme cette opinion.
Les zones d'activité existantes sont à l'abandon. Le constat est unanime du côté des opérateurs économiques de la wilaya de Béjaïa. La plupart des zones d'activités sont en souffrance. De nombreuses commodités manquent. Au nombre de deux dizaines dans la wilaya, les zones subissent une situation prolongée d'abandon, alors que les investisseurs demeurent en quête d'espace pour donner corps à leurs projets. Des récits d'investisseurs illustrent éloquemment les ravages à la fois de la bureaucratie et des ratés de l'élan de réformes théoriquement amorcé dans le pays. Absence d'accès adéquats, point de raccordement au gaz de ville et de l'eau.
La situation juridique en instance des parcelles foncières, les banques qui ne jouent pas le jeu, la concurrence déloyale. Les opérateurs économiques citeront à loisir des cas d'embûches, qui n'ont de valeur que d'illustrer l'incompétence des responsables tant au niveau local que de wilaya. Le développement local est une affaire qui concerne aussi bien les investisseurs que les élus et autre membres de lexécutif. Ces intervenants doivent accorder leurs violons pour une avancée sereine.
Béjaïa au 4e rang national
Par Arezki SLIMANI
Ville de services, Béjaïa accueille chaque année de nombreuses manifestations économiques.
Béjaïa compterait quelque 16.695 petites et moyennes entreprises. C'est ce qu'a indiqué le chef de l'exécutif de wilaya sur les ondes de la radio locale. Une déclaration qui s'apparente à une mise au point quant aux rumeurs relatives à une défection continuelle de l'investissement. En effet, au moment où on parle de départ d'investisseurs et autres délocalisations, en raison des problèmes sociaux qui surgissent chaque jour, Béjaïa semble résister. Elle reste une wilaya attractive avec un port à la gestion performant, classé lui aussi deuxième au plan national après celui de la capitale. Ville de services, Béjaïa accueille chaque année de nombreuses manifestations économiques.
Des salons se succèdent chaque année mettant en contact les visiteurs avec les potentialités locales. Un facteur qui réduit un tant soi peu la politique désastreuse en vigueur localement. On crie de partout et on trouve très peu de réponses. Qu'à cela ne tienne!
L'investissement ne fait pas défaut. Avec son nombre important d'entreprises, Béjaïa est classée en quatrième position au plan national. Elle arrive derrière les wilayas d'Alger, Oran et Tizi Ouzou. La majorité des ces entreprises activent dans le secteur de l'agroalimentaire. Avec l'annonce de la création de deux nouvelles zones industrielles à El Kseur et Beni Mansour, le nombre des PME et PMI devrait être revu à la hausse d'ici quelques années. Cette évolution quantitative cache mal, en revanche, une réalité dans laquelle activent les investisseurs et à laquelle il convient d'y remédier. Outre les manifestations de rue, devenues ces dernières années si récurrentes devant l'incapacité des pouvoirs publics à prendre en charge des doléances légitimes des citoyens, la surcharge des axes routiers principaux se pose également comme un facteur handicapant cet élan de développement. A ce sujet, Amar Ghoul ne s'est pas montré avare en matière d'amélioration de la situation. Dans sa réponse écrite au député du FLN, Foudil Zeghouati, le ministre des Travaux publics a reconnu que les RN 26 et 09 sont «saturées», promettant le lancement imminent des travaux de dédoublement de ces deux axes routiers.
La réalisation de la pénétrante, dont les travaux seront lancés en 2012, demeure l'unique solution à la saturation des routes à Béjaïa. En attendant, Béjaïa doit continuer à résister.
Les opérateurs économiques aussi. Une virée dans les zones d'activité confirme cette opinion.
Les zones d'activité existantes sont à l'abandon. Le constat est unanime du côté des opérateurs économiques de la wilaya de Béjaïa. La plupart des zones d'activités sont en souffrance. De nombreuses commodités manquent. Au nombre de deux dizaines dans la wilaya, les zones subissent une situation prolongée d'abandon, alors que les investisseurs demeurent en quête d'espace pour donner corps à leurs projets. Des récits d'investisseurs illustrent éloquemment les ravages à la fois de la bureaucratie et des ratés de l'élan de réformes théoriquement amorcé dans le pays. Absence d'accès adéquats, point de raccordement au gaz de ville et de l'eau.
La situation juridique en instance des parcelles foncières, les banques qui ne jouent pas le jeu, la concurrence déloyale. Les opérateurs économiques citeront à loisir des cas d'embûches, qui n'ont de valeur que d'illustrer l'incompétence des responsables tant au niveau local que de wilaya. Le développement local est une affaire qui concerne aussi bien les investisseurs que les élus et autre membres de lexécutif. Ces intervenants doivent accorder leurs violons pour une avancée sereine.
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Sujets similaires
» conseil national du secteur des communes
» Secteur du tourisme à Béjaïa : L’investissement au point mort
» ben bella ,un ancien agent de la DST infilitré dans le mouvement national
» Les IDE, Investissements Directs Etrangers : Avantages et Inconvénients
» La wilaya de Bejaia détient la palme d'or au niveau national concernant le taux de cancéreux.
» Secteur du tourisme à Béjaïa : L’investissement au point mort
» ben bella ,un ancien agent de la DST infilitré dans le mouvement national
» Les IDE, Investissements Directs Etrangers : Avantages et Inconvénients
» La wilaya de Bejaia détient la palme d'or au niveau national concernant le taux de cancéreux.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum