Pouvoir d’Alger : fuite en avant politique et isolement diplomatique
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Pouvoir d’Alger : fuite en avant politique et isolement diplomatique
Pouvoir d’Alger : fuite en avant politique et isolement diplomatique
Publié: 02/04/11
Le
secrétariat national du RCD s’est réuni le 01 avril en session
mensuelle. Outre l’état organique, l’ordre du jour a été dominé par le
climat sociopolitique national et les évolutions des revendications
démocratiques dans le monde.
Sur la scène nationale, le RCD constate que l’extension des luttes
politiques et sociales rencontre, au double plan tactique et
stratégique, une démarche de fermeture du régime.
A la demande d’ouverture d’une phase de transition engageant les forces
patriotiques dans une perspective de changement de système, le pouvoir
oppose effets d’annonces, manœuvres et tentations de domestication du
mouvement social par la corruption et la répression en vue d’assurer,
dans ses arcanes, sa propre pérennisation. Le but du pouvoir est clair :
reconduire la manœuvre d’octobre 1988 qui a dévoyé le pluralisme
politique et hypothéqué l’ouverture médiatique.
D’un point de vue tactique, il suffit de constater l’état de siège
imposé à la capitale après l’annonce de la levée de l’Etat d’urgence
pour décoder les intentions et objectifs du pouvoir à court terme: les
manifestations peuvent être tolérées si elles émanent de clientèles du
régime ou si elles ne dépassent pas la sphère catégorielle.
L’opposition politique, quant à elle, est niée quitte à en appeler à la
ségrégation politique, sociale, culturelle ou aux appels aux meurtres.
Plus concrètement, les projets de loi concernant le code communal ou le
statut d’avocat, les maquillages du taux d’inflation ou les
désinformations outrancières des médias publics illustrent la
détermination des dirigeants à enfoncer encore plus le pays dans la
concentration des pouvoirs et le déni du droit ; ce qui ne manquera pas
de doper le pouvoir occulte, première source de la régression et de la
violence endémiques depuis l’indépendance.
En opposition frontale avec les luttes nationales, le pouvoir projette
le même aveuglement et la même impuissance sur la scène internationale.
Pendant que la lame de fond démocratique secoue le Sud, entrainant la
dissolution de la junte birmane dans son souffle, Alger renforce ses
relations avec Téhéran, Damas, Sanaa, Tripoli ou Abidjan.
Le résultat ne s’est pas fait attendre : notre diplomatie est à la marge
du monde et nos partenaires traditionnels se désengagent de notre pays :
la quasi-totalité des opérateurs du secteur des hydrocarbures refusent
désormais de s’impliquer avec un régime discrédité et sans perspective.
Des changements sont en mouvement, de façon multiforme mais radicale, du
Caire à Rabat en passant par Tunis et, à terme Tripoli. Les potentats
d’Alger, pour leurs parts, entretiennent l’illusion d’une préservation
d’un pouvoir tribal, héréditaire dans sa lignée biologique ou politique.
Le tribalisme comme les reclassements claniques ne sont pas la solution mais le problème du drame algérien.
L’Algérien, que le pouvoir s’évertue à réduire à un tube digestif, a un
cœur, un esprit et des ambitions. Il refuse de suivre le reniement et la
trahison des officiels et rester sur le bas coté de l’Histoire.
Il y a longtemps que le RCD l’a dit : on ne peut pas sauver l’Algérie et le systéme.
Alger, le 02 avril 2011
Publié: 02/04/11
Le
secrétariat national du RCD s’est réuni le 01 avril en session
mensuelle. Outre l’état organique, l’ordre du jour a été dominé par le
climat sociopolitique national et les évolutions des revendications
démocratiques dans le monde.
Sur la scène nationale, le RCD constate que l’extension des luttes
politiques et sociales rencontre, au double plan tactique et
stratégique, une démarche de fermeture du régime.
A la demande d’ouverture d’une phase de transition engageant les forces
patriotiques dans une perspective de changement de système, le pouvoir
oppose effets d’annonces, manœuvres et tentations de domestication du
mouvement social par la corruption et la répression en vue d’assurer,
dans ses arcanes, sa propre pérennisation. Le but du pouvoir est clair :
reconduire la manœuvre d’octobre 1988 qui a dévoyé le pluralisme
politique et hypothéqué l’ouverture médiatique.
D’un point de vue tactique, il suffit de constater l’état de siège
imposé à la capitale après l’annonce de la levée de l’Etat d’urgence
pour décoder les intentions et objectifs du pouvoir à court terme: les
manifestations peuvent être tolérées si elles émanent de clientèles du
régime ou si elles ne dépassent pas la sphère catégorielle.
L’opposition politique, quant à elle, est niée quitte à en appeler à la
ségrégation politique, sociale, culturelle ou aux appels aux meurtres.
Plus concrètement, les projets de loi concernant le code communal ou le
statut d’avocat, les maquillages du taux d’inflation ou les
désinformations outrancières des médias publics illustrent la
détermination des dirigeants à enfoncer encore plus le pays dans la
concentration des pouvoirs et le déni du droit ; ce qui ne manquera pas
de doper le pouvoir occulte, première source de la régression et de la
violence endémiques depuis l’indépendance.
En opposition frontale avec les luttes nationales, le pouvoir projette
le même aveuglement et la même impuissance sur la scène internationale.
Pendant que la lame de fond démocratique secoue le Sud, entrainant la
dissolution de la junte birmane dans son souffle, Alger renforce ses
relations avec Téhéran, Damas, Sanaa, Tripoli ou Abidjan.
Le résultat ne s’est pas fait attendre : notre diplomatie est à la marge
du monde et nos partenaires traditionnels se désengagent de notre pays :
la quasi-totalité des opérateurs du secteur des hydrocarbures refusent
désormais de s’impliquer avec un régime discrédité et sans perspective.
Des changements sont en mouvement, de façon multiforme mais radicale, du
Caire à Rabat en passant par Tunis et, à terme Tripoli. Les potentats
d’Alger, pour leurs parts, entretiennent l’illusion d’une préservation
d’un pouvoir tribal, héréditaire dans sa lignée biologique ou politique.
Le tribalisme comme les reclassements claniques ne sont pas la solution mais le problème du drame algérien.
L’Algérien, que le pouvoir s’évertue à réduire à un tube digestif, a un
cœur, un esprit et des ambitions. Il refuse de suivre le reniement et la
trahison des officiels et rester sur le bas coté de l’Histoire.
Il y a longtemps que le RCD l’a dit : on ne peut pas sauver l’Algérie et le systéme.
Alger, le 02 avril 2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Pouvoir d’Alger : fuite en avant politique et isolement diplomatique
http://rcd-algerie.org/details_article.php?Rid=37&Aid=1373&titre=Pouvoir%20d%E2%80%99Alger%20:%20fuite%20en%20avant%20politique%20et%20isolement%20diplomatique
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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