Bejaïa : le pouvoir récolte les fruits de sa politique en Kabylie
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Bejaïa : le pouvoir récolte les fruits de sa politique en Kabylie
Bejaïa : le pouvoir récolte les fruits de sa politique en Kabylie
De graves incidents ont empêché Abdelmalek Sellal de tenir son meeting électoral, ce samedi, à Bejaïa. Des manifestants, en majorité des jeunes et des étudiants, ont encerclé la maison de la culture avant d’affronter les policiers présents sur place. Les affrontements ont fait plusieurs blessés, parmi lesquels des journalistes venus couvrir le meeting. Ces violences sont condamnables. Il y a des formes d’expression plus pacifiques pour s’opposer à la tenue de l’élection présidentielle ou à la candidature du président Bouteflika.
Mais que pouvait espérer Abdelmalek Sellal de la part des habitants de Bejaïa , hormis le rejet et la violence ? Depuis plusieurs années, le pouvoir a abandonné cette wilaya. C’est l’une des rares du pays à ne pas avoir bénéficié des programmes de développement dans le cadre des fameux plans quinquennaux lancés par le chef de l’État à coups de centaines de milliards de dollars. Les routes nationales RN9 et RN26, reliant la wilaya respectivement à Alger et Sétif, fournissent une belle illustration de cette politique. Les deux routes sont presque dans le même état que lors de l’indépendance du pays. Pour traverser 2km de la localité d’Akbou, située sur la RN26, l’automobiliste peut parfois mettre jusqu’à 3 heures !
Au-delà des aspects économiques, le pouvoir a laissé se développer un sentiment d’impunité. Très souvent, les citoyens de la wilaya ferment les routes nationales pour exiger des choses anodines comme le raccordement d’un village au réseau d’assainissement ou dénoncer les coupures d’eau. Les automobilistes sont pris en otage, sans que les autorités n’interviennent pour satisfaire les revendications ou faire évacuer la route.
C’est sans doute ce sentiment d’impunité, mélangé à une colère légitime contre un pouvoir qui n’offre aucune perspective au pays, qui a guidé les manifestants ce matin à Bejaïa . Le candidat Bouteflika, au lieu de condamner « ces groupuscules fascistes » devrait s’interroger sur sa politique, lui qui s’apprête à briguer un nouveau mandat à la tête de l’Algérie.
De graves incidents ont empêché Abdelmalek Sellal de tenir son meeting électoral, ce samedi, à Bejaïa. Des manifestants, en majorité des jeunes et des étudiants, ont encerclé la maison de la culture avant d’affronter les policiers présents sur place. Les affrontements ont fait plusieurs blessés, parmi lesquels des journalistes venus couvrir le meeting. Ces violences sont condamnables. Il y a des formes d’expression plus pacifiques pour s’opposer à la tenue de l’élection présidentielle ou à la candidature du président Bouteflika.
Mais que pouvait espérer Abdelmalek Sellal de la part des habitants de Bejaïa , hormis le rejet et la violence ? Depuis plusieurs années, le pouvoir a abandonné cette wilaya. C’est l’une des rares du pays à ne pas avoir bénéficié des programmes de développement dans le cadre des fameux plans quinquennaux lancés par le chef de l’État à coups de centaines de milliards de dollars. Les routes nationales RN9 et RN26, reliant la wilaya respectivement à Alger et Sétif, fournissent une belle illustration de cette politique. Les deux routes sont presque dans le même état que lors de l’indépendance du pays. Pour traverser 2km de la localité d’Akbou, située sur la RN26, l’automobiliste peut parfois mettre jusqu’à 3 heures !
Au-delà des aspects économiques, le pouvoir a laissé se développer un sentiment d’impunité. Très souvent, les citoyens de la wilaya ferment les routes nationales pour exiger des choses anodines comme le raccordement d’un village au réseau d’assainissement ou dénoncer les coupures d’eau. Les automobilistes sont pris en otage, sans que les autorités n’interviennent pour satisfaire les revendications ou faire évacuer la route.
C’est sans doute ce sentiment d’impunité, mélangé à une colère légitime contre un pouvoir qui n’offre aucune perspective au pays, qui a guidé les manifestants ce matin à Bejaïa . Le candidat Bouteflika, au lieu de condamner « ces groupuscules fascistes » devrait s’interroger sur sa politique, lui qui s’apprête à briguer un nouveau mandat à la tête de l’Algérie.
moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: Bejaïa : le pouvoir récolte les fruits de sa politique en Kabylie
http://www.tsa-algerie.com/2014/04/05/bejaia-le-pouvoir-recolte-les-fruits-de-sa-politique-en-kabylie/
moi- Nombre de messages : 8760
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