Qui se souvient de Belliardouh, ex correspondant d'EL WATAN?
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Qui se souvient de Belliardouh, ex correspondant d'EL WATAN?
Qui se souvient de Belliardouh, ex correspondant d'EL WATAN?
Qui se souvient du correspondant d'EL WATAN passé à tabacs dans la rue , humilié comme un vulgaire malfrat avant d'être poussé au suicide pour échapper à la mafia qui le harcelait? Qui a protégé ce journaliste de proximité de la mafia alors qu'il n'avait... fait que son travail de journaliste?Depuis sa fin tragique, qui de nous n'a osé un jour évoquer son nom? Voilà un exemple de sacrifice auquel on répond par l'indifférence et l'oubli. Belliardouh, a payé de sa vie pour sa plume, pour avoir dénoncé une mafia. On l'a oublié: on a d'une certaine manière, inhumé définitivement un acte courageux en mettant aux oubliettes un vaillant militant d'une grande cause puisqu'il a payé de sa vie le fait d'avoir dénoncé la corruption. Depuis son suicide dramatique dans un hôpital parce personne n'a voulu lui porter assistance, l'affaire Belliardouh n'a jamais fait l'objet d'une évocation. Est-cela la gratitude de notre presse pour un homme qui s'est sacrifié pour avoir osé dénoncé des potentats locaux? Dans un autre pays, il aurait reçu une distinction et peut-être des obsèques à la mesure de son sacrifice.La seule récompense qu'on daigne lui offre c'est d'avoir enterré son corps martyrisé et sa mémoire. Quel sens reste-t-il au sacrifice des gens honnêtes qui ont accepté de mourir plutôt que de cautionner la spoliation et la corruption? A travers cet article, j'ai tenu à rendre hommage à ce digne journaliste de proximité et de rappeler que des gens ont tout de même payé un lourd tribut à la noble profession laquelle mérite un bien meilleur statut et une meilleure considération de nos concitoyens. Avons-nous le droit d'oublier Belliardouh? Pas possible: à moins d'avoir la mémoire courte et d'oublier tous les autres Algériens qui ont osé payer de leur vie pour que soient concrétisés leurs idéaux démocratiques. Je suis pour une presse libre et contre toute forme de ségrégation entre les journalistes dits confirmés et ceux qui, faisant partie de la même corporation, apportent une précieuse collaboration à la confection de nos quotidiens qui informent les citoyens.Hommage à tous les correspondants de presse qui travaillent dans des conditions exécrables et narguent au quotidien la peur de rapporter des faits qui ne plaisent pas forcément aux barons de tout bord et aux petits caïds qui règnent sans partage dans certaines de nos contrées.Pour rappel, l'état a promis un nouveau statut depuis 2006 et lequel, 5 ans après( 2011) demeure toujours un vœu pieux. Alors qu'on arrête de ne parler de presse que circonstanciellement rien que pour éblouir.
Par : Nassim Naali
Qui se souvient du correspondant d'EL WATAN passé à tabacs dans la rue , humilié comme un vulgaire malfrat avant d'être poussé au suicide pour échapper à la mafia qui le harcelait? Qui a protégé ce journaliste de proximité de la mafia alors qu'il n'avait... fait que son travail de journaliste?Depuis sa fin tragique, qui de nous n'a osé un jour évoquer son nom? Voilà un exemple de sacrifice auquel on répond par l'indifférence et l'oubli. Belliardouh, a payé de sa vie pour sa plume, pour avoir dénoncé une mafia. On l'a oublié: on a d'une certaine manière, inhumé définitivement un acte courageux en mettant aux oubliettes un vaillant militant d'une grande cause puisqu'il a payé de sa vie le fait d'avoir dénoncé la corruption. Depuis son suicide dramatique dans un hôpital parce personne n'a voulu lui porter assistance, l'affaire Belliardouh n'a jamais fait l'objet d'une évocation. Est-cela la gratitude de notre presse pour un homme qui s'est sacrifié pour avoir osé dénoncé des potentats locaux? Dans un autre pays, il aurait reçu une distinction et peut-être des obsèques à la mesure de son sacrifice.La seule récompense qu'on daigne lui offre c'est d'avoir enterré son corps martyrisé et sa mémoire. Quel sens reste-t-il au sacrifice des gens honnêtes qui ont accepté de mourir plutôt que de cautionner la spoliation et la corruption? A travers cet article, j'ai tenu à rendre hommage à ce digne journaliste de proximité et de rappeler que des gens ont tout de même payé un lourd tribut à la noble profession laquelle mérite un bien meilleur statut et une meilleure considération de nos concitoyens. Avons-nous le droit d'oublier Belliardouh? Pas possible: à moins d'avoir la mémoire courte et d'oublier tous les autres Algériens qui ont osé payer de leur vie pour que soient concrétisés leurs idéaux démocratiques. Je suis pour une presse libre et contre toute forme de ségrégation entre les journalistes dits confirmés et ceux qui, faisant partie de la même corporation, apportent une précieuse collaboration à la confection de nos quotidiens qui informent les citoyens.Hommage à tous les correspondants de presse qui travaillent dans des conditions exécrables et narguent au quotidien la peur de rapporter des faits qui ne plaisent pas forcément aux barons de tout bord et aux petits caïds qui règnent sans partage dans certaines de nos contrées.Pour rappel, l'état a promis un nouveau statut depuis 2006 et lequel, 5 ans après( 2011) demeure toujours un vœu pieux. Alors qu'on arrête de ne parler de presse que circonstanciellement rien que pour éblouir.
Par : Nassim Naali
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Qui se souvient de Belliardouh, ex correspondant d'EL WATAN?
Sultana Lilou
c'est tout à ton honneur de rafraichir nos mémoires défaillantes ..
Nassim Naali
Merci Hafit d'avoir partagé cet article destiné à rendre hommage à Belliardouh, ex correspondant d'EL WATAN mort dans des circonstances obscures pour avoir fait son noble travail de journaliste.J'ai une pensée pour sa famille.Pour moi, il fait partie de ceux qui ont payé de leur vie le prix de la liberté d'expression.Encore, merci HAFIT.
Ali Mammeri
Je me souviens très bien, mon cher Hafit, du courage dont a fait montre Bellardouh qui fait honneur à la profession de journaliste.Comme de très nombreux Algeriennes et Algeriens, j'ai une pensée pour lui et sa famille.
c'est tout à ton honneur de rafraichir nos mémoires défaillantes ..
Nassim Naali
Merci Hafit d'avoir partagé cet article destiné à rendre hommage à Belliardouh, ex correspondant d'EL WATAN mort dans des circonstances obscures pour avoir fait son noble travail de journaliste.J'ai une pensée pour sa famille.Pour moi, il fait partie de ceux qui ont payé de leur vie le prix de la liberté d'expression.Encore, merci HAFIT.
Ali Mammeri
Je me souviens très bien, mon cher Hafit, du courage dont a fait montre Bellardouh qui fait honneur à la profession de journaliste.Comme de très nombreux Algeriennes et Algeriens, j'ai une pensée pour lui et sa famille.
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
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