De quoi Laeticia est-elle la victime
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De quoi Laeticia est-elle la victime
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Laeticia est la victime d'un système juridico-pyschiatrique à la dérive. Celui mis en place depuis les années 70 à coups de freudo-marxisme bourdieusien et de foucaldo-deleuzisme lorsqu'il a été peu à peu décidé de façon massive que le viol, la folie, n'étaient pas des maladies, notions qui enferment disait Foucault (avant son fameux diagnostic sur l'Iran) mais des traits de désir et de génie paradoxaux (si vous ne me tuez pas vous êtes un meurtrier) mises à mal par la société bourgeoise frustrée (elle s'est rattrapée depuis) ; il faut donc non seulement être fou (c'est génial avait dit Blanchot le maître de Foucault) mais il faut (sollen) protéger le fou de l'Institution (asile, psy, juge, police, polis, dans la tête) parce qu'il incarne la société que l'Ordre social veut mettre au pas (et Sollers n'aime pas ça il le dit régulièrement chez Taddeï au dire de celui-ci); le viol ne doit pas être considéré comme un crime disait Marcela Iacub ; au fond la violence faite aux personnes serait de l'ordre de la manipulation non seulement statistique mais institutionnelle, ou, plus classique, la résultante d'une violence encore plus injuste celle de "la" manipulation mentale version mystique de l'idée de Domination provenant "de" l'Elite globalisée, alors que celle-ci n'a de cesse de donner des gages, pour se dédouaner de ce Co2 sociétal qui lui est reproché.
Concrètement cela signifie que peu à peu nous avons basculé d'un extrême à l'autre : de l'idée scientiste mettant en avant la seule camisole chimique, liée par ailleurs à l'idée d'une répression refusant de dissocier ce qui relève de l'ordre de la maladie d'une part, à l'idée que les parents et "la"société avec ses prisons sa "morale" ses "inégalités" sont les seuls responsables des crimes et délits, d'autre part.
En un mot, la victime n'est plus celle que l'on croit, mais qui a fait ; ni coupable, ni même "responsable" cette idée "néolibérale" explique-t-on doctement rue d'Ulm ou rue St Guillaume ; seul surnage dans cette "déconstruction" un supposé "agent", source émettrice qui réagit à la façon d'un corpuscule par pulsions erratiques dans l'indifférence d'une errance globale parcourant les flux médiatiques et financiers échangeant de plus en plus vite leurs logiciels de simulation (disait feu Baudrillard qui fasciné en vint à admirer lui aussi le tournis).
On peut bien entendu pondérer l'ensemble, étayer, nuancer, mais le portrait de fond n'est pas si éloigné de la réalité ; ajoutons à cela la mise au pas de l'appareil judiciaire par les nouvelles générations nourries à cette bouillie (savante bien sûr, médiocre en vérité) et vous avez l'explication des peines allégées par une jeune juge mangeant à midi son fromage allégé en feuilletant Elle vantant tel rappeur dont elle écoute la diatribe chantonnée par ses fans qu'elle va toiser dans le prétoire l'après-midi. Tout se tient.
Et c'est tout azimut. Un loyer non payé peut durer trois ans (il n'y a pas que l'amour) lorsque l'on peut prétendre être une victime au sens indiquée plus haut. Laeticia, elle, n'est pas une victime, elle est, dans cette logorrhée, de la matière pour happening (avec contrat d'édition à la clé) ; ce qui n'est pas nouveau et avait marqué la rupture dans les années 30 entre ceux qui pensaient que le seul véritable acte surréaliste qui compte était de descendre dans la rue en tirant au hasard sur la foule massifiée, et ceux qui persistaient à penser (comme Roger Caillois) que l'imaginaire s'étiole en appendice sa dimension est écrasée au sens de prendre les mots uniquement pour des choses à réaliser ici et maintenant sous peine de paraître frustré. L'extase de certains en voyant les Twins s'effondrer n'en est pas loin. Morale des barbares infantiles qui veulent que toute envie se parle se fasse dans la transparence générale d'une machine sans dedans ni dehors ayant ni queue ni tête tel le couteau sans lame qui n'a pas de manche mais que l'on voudra magnifier en 3D parce que seule la "matière"compte (alors qu'elle est, elle aussi, une organisation).
Comment dans une telle atmosphère délétère, le Président de la République peut-il apporter un peu d'ordre alors que tout ce système, qui se tient, de l'Université à la salle de rédaction en passant par le prétoire et le cabinet du psy, est de plus en plus vermoulu, il s'effrite, implose, hormis, peut-être et encore, la vieille génération (qui n'est pas mieux par certains aspects, à force de se soumettre et d'être restée fidèle à certaines caricatures).
Le système à fabriquer des Laeticia s'effondre sous nos yeux au plus mauvais moment pour une équipe déjà à la peine au niveau économique faute de se défaire d'un étatisme invétéré qui n'en peut mais et qui en réalité s'effondre lui aussi dans un éclat de rire général issu d'une classe politico-médiatique capable de vendre la corde pour la pendre, elle en récompense même l'un de ses futurs bourreaux.
On se demande bien qui pourra profiter d'une telle situation...
http://www.lucien-sa-oulahbib.info/article-uoi-65847756.html
lucien.oulahbib@free.fr
0664944909
http://lucien.samir.free.fr/biographie/index.html
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Laeticia est la victime d'un système juridico-pyschiatrique à la dérive. Celui mis en place depuis les années 70 à coups de freudo-marxisme bourdieusien et de foucaldo-deleuzisme lorsqu'il a été peu à peu décidé de façon massive que le viol, la folie, n'étaient pas des maladies, notions qui enferment disait Foucault (avant son fameux diagnostic sur l'Iran) mais des traits de désir et de génie paradoxaux (si vous ne me tuez pas vous êtes un meurtrier) mises à mal par la société bourgeoise frustrée (elle s'est rattrapée depuis) ; il faut donc non seulement être fou (c'est génial avait dit Blanchot le maître de Foucault) mais il faut (sollen) protéger le fou de l'Institution (asile, psy, juge, police, polis, dans la tête) parce qu'il incarne la société que l'Ordre social veut mettre au pas (et Sollers n'aime pas ça il le dit régulièrement chez Taddeï au dire de celui-ci); le viol ne doit pas être considéré comme un crime disait Marcela Iacub ; au fond la violence faite aux personnes serait de l'ordre de la manipulation non seulement statistique mais institutionnelle, ou, plus classique, la résultante d'une violence encore plus injuste celle de "la" manipulation mentale version mystique de l'idée de Domination provenant "de" l'Elite globalisée, alors que celle-ci n'a de cesse de donner des gages, pour se dédouaner de ce Co2 sociétal qui lui est reproché.
Concrètement cela signifie que peu à peu nous avons basculé d'un extrême à l'autre : de l'idée scientiste mettant en avant la seule camisole chimique, liée par ailleurs à l'idée d'une répression refusant de dissocier ce qui relève de l'ordre de la maladie d'une part, à l'idée que les parents et "la"société avec ses prisons sa "morale" ses "inégalités" sont les seuls responsables des crimes et délits, d'autre part.
En un mot, la victime n'est plus celle que l'on croit, mais qui a fait ; ni coupable, ni même "responsable" cette idée "néolibérale" explique-t-on doctement rue d'Ulm ou rue St Guillaume ; seul surnage dans cette "déconstruction" un supposé "agent", source émettrice qui réagit à la façon d'un corpuscule par pulsions erratiques dans l'indifférence d'une errance globale parcourant les flux médiatiques et financiers échangeant de plus en plus vite leurs logiciels de simulation (disait feu Baudrillard qui fasciné en vint à admirer lui aussi le tournis).
On peut bien entendu pondérer l'ensemble, étayer, nuancer, mais le portrait de fond n'est pas si éloigné de la réalité ; ajoutons à cela la mise au pas de l'appareil judiciaire par les nouvelles générations nourries à cette bouillie (savante bien sûr, médiocre en vérité) et vous avez l'explication des peines allégées par une jeune juge mangeant à midi son fromage allégé en feuilletant Elle vantant tel rappeur dont elle écoute la diatribe chantonnée par ses fans qu'elle va toiser dans le prétoire l'après-midi. Tout se tient.
Et c'est tout azimut. Un loyer non payé peut durer trois ans (il n'y a pas que l'amour) lorsque l'on peut prétendre être une victime au sens indiquée plus haut. Laeticia, elle, n'est pas une victime, elle est, dans cette logorrhée, de la matière pour happening (avec contrat d'édition à la clé) ; ce qui n'est pas nouveau et avait marqué la rupture dans les années 30 entre ceux qui pensaient que le seul véritable acte surréaliste qui compte était de descendre dans la rue en tirant au hasard sur la foule massifiée, et ceux qui persistaient à penser (comme Roger Caillois) que l'imaginaire s'étiole en appendice sa dimension est écrasée au sens de prendre les mots uniquement pour des choses à réaliser ici et maintenant sous peine de paraître frustré. L'extase de certains en voyant les Twins s'effondrer n'en est pas loin. Morale des barbares infantiles qui veulent que toute envie se parle se fasse dans la transparence générale d'une machine sans dedans ni dehors ayant ni queue ni tête tel le couteau sans lame qui n'a pas de manche mais que l'on voudra magnifier en 3D parce que seule la "matière"compte (alors qu'elle est, elle aussi, une organisation).
Comment dans une telle atmosphère délétère, le Président de la République peut-il apporter un peu d'ordre alors que tout ce système, qui se tient, de l'Université à la salle de rédaction en passant par le prétoire et le cabinet du psy, est de plus en plus vermoulu, il s'effrite, implose, hormis, peut-être et encore, la vieille génération (qui n'est pas mieux par certains aspects, à force de se soumettre et d'être restée fidèle à certaines caricatures).
Le système à fabriquer des Laeticia s'effondre sous nos yeux au plus mauvais moment pour une équipe déjà à la peine au niveau économique faute de se défaire d'un étatisme invétéré qui n'en peut mais et qui en réalité s'effondre lui aussi dans un éclat de rire général issu d'une classe politico-médiatique capable de vendre la corde pour la pendre, elle en récompense même l'un de ses futurs bourreaux.
On se demande bien qui pourra profiter d'une telle situation...
http://www.lucien-sa-oulahbib.info/article-uoi-65847756.html
lucien.oulahbib@free.fr
0664944909
http://lucien.samir.free.fr/biographie/index.html
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aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
la revendication des démocrates ,une bétise humaine
Il est déja bien suffisant que les gens sachent qu’il y a eu une élection. Les gens qui votent ne décident rien. Ce sont ceux qui comptent les votes qui décident de tout.”
Joseph Staline (1879-1953), Dirigeant de l’URSS de 1929 à sa mort.
Joseph Staline (1879-1953), Dirigeant de l’URSS de 1929 à sa mort.
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