Le Canard Enchainé, les 3 appartements parisiens et la culbute à 800 000 euros de Cherif Rahmani
2 participants
Page 1 sur 1
Le Canard Enchainé, les 3 appartements parisiens et la culbute à 800 000 euros de Cherif Rahmani
Le Canard Enchainé, les 3 appartements parisiens et la culbute à 800 000 euros de Cherif Rahmani
Voilà un article qui n’arrangera pas les affaires du gouvernement du président Bouteflika. L’hebdomadaire satirique français Le Canard Enchaîné a épinglé dans son édition du mercredi 16 novembre le ministre algérien de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, M. Cherif Rahmani. Selon le Canard, ce dernier possèderait 3 appartements à Paris. Encore mieux, le couple a, toujours selon le Canard, acquis une résidence d’Etat pour une bouchée de pain avant de la revendre en réalisant une jolie culbute de 800 000 euros. Contacté par DNA à son ministère, le ministre n’était pas joignable.
Sous le titre, « les refuges parisiens d’un ministre algérien », le journal français révèle les biens acquis par l’ex-gouverneur d’Alger. « Indéboulonnable au sommet de l’Etat depuis tente ans, cet ex-gouverneur d’Alger et ministre à répétition possède quelques bien dans le très chic XVIe arrondissement de Paris. Rue Singer, Rahmani dispose d’un 85m². A deux pas de là, rue Lekain, il est propriétaire d’un studio de 20m². Enfin rue des Sablons, d’un deux-pièces de 31m². La liste n’est peut-être pas close », écrit le journal français dans son édition de mercredi 16 février. « Ces trois appartements sont regroupés au sein d’une société civile immobilière, la SCI Fomm, au nom de Zoubida Bentahar, l’épouse de Rahmani », détaille Le Canard enchaîné.
Celui-ci note toutefois une «bizarrerie ». « Tous ces biens ont été acquis à la fin des années 90 par des proches du ministre (y compris son chauffeur…), puis intégrés dans diverses SCI, dont les parts ont ensuite été recédées, en plusieurs étapes à des membres de la famille. Avant d’atterrir, in fine dans les mains de sa femme », explique le journal, l’un des plus anciens titres de la presse française
Mais ce ne sont pas simplement les acquisitions immobilières parisiennes de Cherif Rahmani, 66 ans, qui intéresse le Canard. « A Alger, personne ne connaît de fortune personnelle au couple Rahmani. Lui a effectué toute sa carrière de haut fonctionnaire à Alger. Elle a également passé sa vie dans l’administration, mais dans les étages au-dessous, en commençant par dactylo dans les années 70. Depuis Zoubida Bentahar est entrée dans la carrière, et son nom apparaît aujourd’hui, à côté de ceux des amis de son mari dans trois entreprises algériennes de promotion immobilière, d’hôtellerie ou autres », écrit encore Le Canard enchaîné.
Et de conclure : « Il y a une dizaine d’années, la famille Rahmani avait réalisé une belle opération à Alger : une propriété de l’Etat, située à proximité du palais de Bouteflika et abritant jadis l’ambassade du Pakistan, avait été cédée pour une poignée de dattes (quelques milliers d’euros) à un particulier. Lequel l’avait revendue à peine plus cher à Zoubida Bentahar, qui s’en était délestée pour quelques 800 000 euros. Une fort jolie culbute. Et de quoi continuer à investir modestement dans la pierre » .
En introduction de l’article,le journal laisse suggérer que la justice française serait édifiée si elle prenait le temps de scruter les biens immobiliers acquis par des dirigeant algériens. « Les algériens qui commencent à crier « Bouteflika dégage ! » ne seraient pas surpris si, un beau jour, la justice française venait à s’intéresser au patrimoine immobilier de leurs chers dirigeants, comme elle le fait déjà pour les familles Ben Ali, Bongo, Nguesso et compagnie », écrit l’hebdomadaire satirique.
Contacté par DNA pour confirmer ou infirmer les informations, Cherif Rahmani n’était pas joignable, nous dit-on. Premier coup de fil à 15 heures. Le département de communication du ministère de l’Environnement et de l’aménagement du territoire nous explique que le ministre est en déplacement à Monaco, dans le sud de la France, et nous prie d’envoyer un questionnaire par fax.
Nouvel appel téléphonique, cette-fois, au cabinet du ministre. Le téléphone sonne dans le vide.
Troisième appel au secrétariat du ministre. Là, un responsable nous répond enfin : « Le ministre est actuellement en réunion au Conseil du gouvernement. Laissez-nous vos coordonnées téléphoniques, ne nous les lui transmettrons. »
Sur:
http://www.algerie-news.com/algerie-info/le-canard-enchaine-les-3-appartements-parisiens-et-la-culbute-a-800-000-euros-de-cherif-rahmani/
Voilà un article qui n’arrangera pas les affaires du gouvernement du président Bouteflika. L’hebdomadaire satirique français Le Canard Enchaîné a épinglé dans son édition du mercredi 16 novembre le ministre algérien de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, M. Cherif Rahmani. Selon le Canard, ce dernier possèderait 3 appartements à Paris. Encore mieux, le couple a, toujours selon le Canard, acquis une résidence d’Etat pour une bouchée de pain avant de la revendre en réalisant une jolie culbute de 800 000 euros. Contacté par DNA à son ministère, le ministre n’était pas joignable.
Sous le titre, « les refuges parisiens d’un ministre algérien », le journal français révèle les biens acquis par l’ex-gouverneur d’Alger. « Indéboulonnable au sommet de l’Etat depuis tente ans, cet ex-gouverneur d’Alger et ministre à répétition possède quelques bien dans le très chic XVIe arrondissement de Paris. Rue Singer, Rahmani dispose d’un 85m². A deux pas de là, rue Lekain, il est propriétaire d’un studio de 20m². Enfin rue des Sablons, d’un deux-pièces de 31m². La liste n’est peut-être pas close », écrit le journal français dans son édition de mercredi 16 février. « Ces trois appartements sont regroupés au sein d’une société civile immobilière, la SCI Fomm, au nom de Zoubida Bentahar, l’épouse de Rahmani », détaille Le Canard enchaîné.
Celui-ci note toutefois une «bizarrerie ». « Tous ces biens ont été acquis à la fin des années 90 par des proches du ministre (y compris son chauffeur…), puis intégrés dans diverses SCI, dont les parts ont ensuite été recédées, en plusieurs étapes à des membres de la famille. Avant d’atterrir, in fine dans les mains de sa femme », explique le journal, l’un des plus anciens titres de la presse française
Mais ce ne sont pas simplement les acquisitions immobilières parisiennes de Cherif Rahmani, 66 ans, qui intéresse le Canard. « A Alger, personne ne connaît de fortune personnelle au couple Rahmani. Lui a effectué toute sa carrière de haut fonctionnaire à Alger. Elle a également passé sa vie dans l’administration, mais dans les étages au-dessous, en commençant par dactylo dans les années 70. Depuis Zoubida Bentahar est entrée dans la carrière, et son nom apparaît aujourd’hui, à côté de ceux des amis de son mari dans trois entreprises algériennes de promotion immobilière, d’hôtellerie ou autres », écrit encore Le Canard enchaîné.
Et de conclure : « Il y a une dizaine d’années, la famille Rahmani avait réalisé une belle opération à Alger : une propriété de l’Etat, située à proximité du palais de Bouteflika et abritant jadis l’ambassade du Pakistan, avait été cédée pour une poignée de dattes (quelques milliers d’euros) à un particulier. Lequel l’avait revendue à peine plus cher à Zoubida Bentahar, qui s’en était délestée pour quelques 800 000 euros. Une fort jolie culbute. Et de quoi continuer à investir modestement dans la pierre » .
En introduction de l’article,le journal laisse suggérer que la justice française serait édifiée si elle prenait le temps de scruter les biens immobiliers acquis par des dirigeant algériens. « Les algériens qui commencent à crier « Bouteflika dégage ! » ne seraient pas surpris si, un beau jour, la justice française venait à s’intéresser au patrimoine immobilier de leurs chers dirigeants, comme elle le fait déjà pour les familles Ben Ali, Bongo, Nguesso et compagnie », écrit l’hebdomadaire satirique.
Contacté par DNA pour confirmer ou infirmer les informations, Cherif Rahmani n’était pas joignable, nous dit-on. Premier coup de fil à 15 heures. Le département de communication du ministère de l’Environnement et de l’aménagement du territoire nous explique que le ministre est en déplacement à Monaco, dans le sud de la France, et nous prie d’envoyer un questionnaire par fax.
Nouvel appel téléphonique, cette-fois, au cabinet du ministre. Le téléphone sonne dans le vide.
Troisième appel au secrétariat du ministre. Là, un responsable nous répond enfin : « Le ministre est actuellement en réunion au Conseil du gouvernement. Laissez-nous vos coordonnées téléphoniques, ne nous les lui transmettrons. »
Sur:
http://www.algerie-news.com/algerie-info/le-canard-enchaine-les-3-appartements-parisiens-et-la-culbute-a-800-000-euros-de-cherif-rahmani/
Red@_Senoune- Nombre de messages : 1986
Localisation : earth
Date d'inscription : 13/12/2008
Re: Le Canard Enchainé, les 3 appartements parisiens et la culbute à 800 000 euros de Cherif Rahmani
bon ,médiatiquement c'est une bonne révélation ,mais personnellement ça me surprend pas ,parceque je sais que les dirigeants algériens ne savent que ça à faire
Sujets similaires
» Aix: les prostituées se cachent dans les appartements
» La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l'UE a été approuvée !!!.....
» Le Canard enchaîné : « Ramdam à Tizi-Ouzou »
» Le Canard révèle : Des dollars du Qatar pour financer un khalifa islamique aux frontières d’Algérie
» Ben Bella et sa fille au Crillon: un million d'euros pour se préparer au carême
» La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l'UE a été approuvée !!!.....
» Le Canard enchaîné : « Ramdam à Tizi-Ouzou »
» Le Canard révèle : Des dollars du Qatar pour financer un khalifa islamique aux frontières d’Algérie
» Ben Bella et sa fille au Crillon: un million d'euros pour se préparer au carême
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum