AOKAS / Beaucoup d'insuffisances à Akkar
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AOKAS / Beaucoup d'insuffisances à Akkar
AOKAS
Beaucoup d'insuffisances à Akkar
C'est pour la énième fois que les habitants d'Akkar, un village de la commune d'Aokas, ferment la RN 9, route nationale qui relie la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif. La dernière fois que cela s’est produit remonte à mercredi dernier et cela pour crier haut et fort à ceux qui veulent bien entendre que le village croule sous d'énormes problèmes et manque presque de tout. Les revendications principales des habitants d'Akkar sont : débloquer le projet d'urbanisation du village car selon les dires des citoyens qu'on a pu rencontrer, ce projet est toujours bloqué pour des raisons inconnues, mettre fin aux coupures récurrentes d'électricité, revêtement et aménagement de leur route qui est dans un état de délabrement avancé. L’un des villages les plus touchés par le phénomène de l'exode rural est celui de Djermana qui se situe à près de 8 Km de la ville d'Aokas. En effet, sur la vingtaine de foyers, qui composaient ce petit village, il n'en reste aucun. Phénomène étrange caractérisant ce village, c'est qu'il cerné par la dense forêt de Aït Mesbah. Le site se trouve en outre enclavé car la route est impraticable avec absence de toute condition de vie. En effet une importante partie des habitants du village ont décidé de construire de nouvelles demeures au lieu-dit Akkar, la raison principale est l'enclavement de leur village d'origine. Désormais Akkar prend de plus en plus la forme d'un village qui témoigne de la défaillance de l'Etat et des autorités à sédentariser les habitants. Les villages se situent pourtant dans des zones riches en eau et en autres potentialités. Selon la légende «Aokas jadis falaise où le niveau de la mer arrivait très haut et pour preuve du coté ce qu'on appelle le Café de Carapace en montant vers le « paramédicale », il y a encore des restes de chaînes où les embarcations accostaient. Ce n'est qu'après l'ouverture du Canal de Suez que la mer a reculé considérablement. Le ruisseau ou rivière de Aït Mesbah (eau fraîche et propre) coulaient entre les deux versants des montagnes Ait Mesbah et Aït M'hand ;et on sait que toutes les civilisations et histoires naissent toujours sur les bords des cours d'eau. La où il y a de l'eau il y a la vie. Djermana fut le premier village habité et construit par les Aït M'hand. La typologie du terrain permettait un abri et un refuge contre les razzias des occupants et envahisseurs, ensuite des arbres et en témoignent les troncs d'oliviers assez gros ; et peut être millénaire. Des arbres de noix. Et malgré tout il y eut, des habitants sur les deux rives de la rivière…
CHUTES DE TENSION ÉLECTRIQUE RÉCURRENTES
Depuis déjà quelques années, les villages et le chef-lieu de la commune d'Aokas souffrent de chutes récurrentes de tension électrique. Ainsi et en plus des coupures d'électricité devenues courantes au niveau de plusieurs quartiers du village, les habitants se plaignent des dégâts occasionnés, notamment à leurs appareils électroménagers. Selon les initiés, ces pannes sont dues principalement à l'incapacité des transformateurs de satisfaire la demande devenue de plus en plus importante, particulièrement en cette période d'hiver où l'on enregistre le recours abusif des ménages aux chauffages électriques. Ce à quoi s'ajoute, bien sûr, l'extension sans cesse grandissante du village vers les terrains avoisinants, encouragé par les aides à l'autoconstruction rurale devenue en vogue ces dernières années. Face à cette situation, pour le moins inexplicable quant à l'attitude des autorités en charge du domaine, les habitants d'Aokas s'interrogent sur les raisons de ce laisser-faire. De là, une seule question revient sans cesse ici : Sonelgaz n'arrive-t-elle pas à résoudre le problème, ou ne veut-elle pas, tout simplement, le résoudre ?
LA DÉCHARGE SAUVAGE NE CESSE DE SE DÉVELOPPER
À une centaine de mètres de l'entrée d'un des villages les plus peuplés de la commune d'Aokas, Aït Akkar en l'occurrence, une décharge sauvage est créée au bord de la route menant vers le chef lieu de la commune à ce village, au lieudit «Andriech» pour être plus explicite. Gravats, détritus et sachets en plastique, que le vent déplace dans tous les sens, y sont jetés, donnant une image désolante à un endroit censé être accueillant. Les autorités locales se disent «désolées» de cette situation et devant ces actes d'incivisme qui menacent l'environnement et la santé publique. Les citoyens, inquiets, s'interrogent, quant à eux, sur le devenir de cette petite décharge qui se développe de jour en jour.
Hafit Zaouche
Le courrier d'Algérie du 13 février 2011
Beaucoup d'insuffisances à Akkar
C'est pour la énième fois que les habitants d'Akkar, un village de la commune d'Aokas, ferment la RN 9, route nationale qui relie la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif. La dernière fois que cela s’est produit remonte à mercredi dernier et cela pour crier haut et fort à ceux qui veulent bien entendre que le village croule sous d'énormes problèmes et manque presque de tout. Les revendications principales des habitants d'Akkar sont : débloquer le projet d'urbanisation du village car selon les dires des citoyens qu'on a pu rencontrer, ce projet est toujours bloqué pour des raisons inconnues, mettre fin aux coupures récurrentes d'électricité, revêtement et aménagement de leur route qui est dans un état de délabrement avancé. L’un des villages les plus touchés par le phénomène de l'exode rural est celui de Djermana qui se situe à près de 8 Km de la ville d'Aokas. En effet, sur la vingtaine de foyers, qui composaient ce petit village, il n'en reste aucun. Phénomène étrange caractérisant ce village, c'est qu'il cerné par la dense forêt de Aït Mesbah. Le site se trouve en outre enclavé car la route est impraticable avec absence de toute condition de vie. En effet une importante partie des habitants du village ont décidé de construire de nouvelles demeures au lieu-dit Akkar, la raison principale est l'enclavement de leur village d'origine. Désormais Akkar prend de plus en plus la forme d'un village qui témoigne de la défaillance de l'Etat et des autorités à sédentariser les habitants. Les villages se situent pourtant dans des zones riches en eau et en autres potentialités. Selon la légende «Aokas jadis falaise où le niveau de la mer arrivait très haut et pour preuve du coté ce qu'on appelle le Café de Carapace en montant vers le « paramédicale », il y a encore des restes de chaînes où les embarcations accostaient. Ce n'est qu'après l'ouverture du Canal de Suez que la mer a reculé considérablement. Le ruisseau ou rivière de Aït Mesbah (eau fraîche et propre) coulaient entre les deux versants des montagnes Ait Mesbah et Aït M'hand ;et on sait que toutes les civilisations et histoires naissent toujours sur les bords des cours d'eau. La où il y a de l'eau il y a la vie. Djermana fut le premier village habité et construit par les Aït M'hand. La typologie du terrain permettait un abri et un refuge contre les razzias des occupants et envahisseurs, ensuite des arbres et en témoignent les troncs d'oliviers assez gros ; et peut être millénaire. Des arbres de noix. Et malgré tout il y eut, des habitants sur les deux rives de la rivière…
CHUTES DE TENSION ÉLECTRIQUE RÉCURRENTES
Depuis déjà quelques années, les villages et le chef-lieu de la commune d'Aokas souffrent de chutes récurrentes de tension électrique. Ainsi et en plus des coupures d'électricité devenues courantes au niveau de plusieurs quartiers du village, les habitants se plaignent des dégâts occasionnés, notamment à leurs appareils électroménagers. Selon les initiés, ces pannes sont dues principalement à l'incapacité des transformateurs de satisfaire la demande devenue de plus en plus importante, particulièrement en cette période d'hiver où l'on enregistre le recours abusif des ménages aux chauffages électriques. Ce à quoi s'ajoute, bien sûr, l'extension sans cesse grandissante du village vers les terrains avoisinants, encouragé par les aides à l'autoconstruction rurale devenue en vogue ces dernières années. Face à cette situation, pour le moins inexplicable quant à l'attitude des autorités en charge du domaine, les habitants d'Aokas s'interrogent sur les raisons de ce laisser-faire. De là, une seule question revient sans cesse ici : Sonelgaz n'arrive-t-elle pas à résoudre le problème, ou ne veut-elle pas, tout simplement, le résoudre ?
LA DÉCHARGE SAUVAGE NE CESSE DE SE DÉVELOPPER
À une centaine de mètres de l'entrée d'un des villages les plus peuplés de la commune d'Aokas, Aït Akkar en l'occurrence, une décharge sauvage est créée au bord de la route menant vers le chef lieu de la commune à ce village, au lieudit «Andriech» pour être plus explicite. Gravats, détritus et sachets en plastique, que le vent déplace dans tous les sens, y sont jetés, donnant une image désolante à un endroit censé être accueillant. Les autorités locales se disent «désolées» de cette situation et devant ces actes d'incivisme qui menacent l'environnement et la santé publique. Les citoyens, inquiets, s'interrogent, quant à eux, sur le devenir de cette petite décharge qui se développe de jour en jour.
Hafit Zaouche
Le courrier d'Algérie du 13 février 2011
aokas- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/03/2010
Re: AOKAS / Beaucoup d'insuffisances à Akkar
c'est clair que les problémes ne sont pas vraiment insurmontables ,mais vu le personnel politique aokassien ,une mouche à déplacer est impossible avec eux , le manque de courage décisionnel est leur principale politique ,le statut co est leur crédo , ajouter quelques années à leur cotisations pour la retraite est leur seul et unique soucis
nb: le véritable fond du probléme est que akkar ,comme d'ailleurs thala khaled sont dans un état d'illégalité permanent ,donc seule un véritable plan de relogement dans des hlm peut résourdre ce probléme ,et les terres seront récupérées par l'agriculture
nb: le véritable fond du probléme est que akkar ,comme d'ailleurs thala khaled sont dans un état d'illégalité permanent ,donc seule un véritable plan de relogement dans des hlm peut résourdre ce probléme ,et les terres seront récupérées par l'agriculture
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