gestion de la culture par la corruption
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gestion de la culture par la corruption
LA CULTURE A BEJAIA : ENTRE CORRUPTION ET ANEANTISSEMENT DE L’ART
Par Kader Sadji
Ancien journaliste
Membre du Café Littéraire de Bejaïa
En plus de la négation quasi-totale de leurs droits politiques, économiques et sociaux, les Algériens sont également dépossédés de leurs droits culturels. Il s’agit là aussi d’un choix conscient, bien réfléchi. Les autorités du pays savent que l’art et la culture authentiques favorisent l’épanouissement des facultés intellectuelles du citoyen et éveillent puissamment son esprit critique.
Au lieu donc de construire des écoles d’art (théâtre, musique, arts plastiques, cinéma…), destinés à dispenser un enseignement académique par le biais duquel la production artistique pourrait se hisser à une meilleure qualité, pouvant influer positivement sur le comportement du citoyen, la politique culturelle nationale est tournée depuis de longues années à l’organisation de festivals de pacotille engloutissant des dizaines ou centaines de milliards. Ce qui aurait largement suffi à la construction de plusieurs écoles d’art.
Qu’a-t-il produit, tout cet investissement faramineux ? Il y a eu abaissement du niveau culturel doublé d’un affaissement des capacités créatives de l’artiste. Les autorités ne s’en offusquent pas bien sûr, car c’est justement ce but précis qui est recherché par la politique culturelle gouvernementale. En multipliant les festivals budgétivores, on multiplie le nombre de participants pour entraîner le plus grand nombre parmi eux dans les bas fonds de la déchéance culturelle. Si l’argent sert de puissant catalyseur, il stérilise néanmoins les artistes.
Cette politique vise à expurger de la pratique culturelle authentique tout ce qu’elle a d’essentiel : rencontre, échange d’idées, liberté de parole, de pensée et de création, esprit de tolérance, respect des différences, transmission de valeurs…Le pouvoir sait que cette approche constitue un puissant rempart contre son projet d’islamisation de la société et de fanatisation de sorte à ployer le peuple sous le joug du fatalisme religieux qui rend le croyant enclin à l’obéissance et à la soumission. C’est justement cet état d’esprit que recherche toute dictature pour asseoir sa domination pour l’éternité. Exemple : les imams étaient nombreux à être actionnés pour rappeler à l’ordre (l’ordre établi) les jeunes émeutiers en mettant en avant un argument religieux suivant lequel la révolte est haram (interdite en religion).
A l’instar des autres villes d’Algérie, Bejaïa subit dramatiquement cette funeste politique culturelle. Pour dompter cette région réfractaire aux régimes autocratiques qui se sont succédé à la tête du pays de 1962 à aujourd’hui, une politique de déculturation est mise en place et qui se caractérise par l’inexistence d’aucun projet culturel digne de ce nom depuis un demi siècle. Pas d’écoles d’art, cinémathèque toujours fermée (depuis trois ans pour travaux n’excédant pas trois mois), centres culturels inopérants, maison de la culture indigente et oppressante, gestion clientéliste des affaires culturelles, pratiques abusives de la corruption…
Certains responsables du secteur de la culture agissent comme des potentats. Des subventions de complaisance sont distribuées aux associations qu’ils veulent et auxquelles ils exigent généralement des ristournes en toute illégalité. Des activités des associations autonomes sont difficilement tolérées et parfois interdites. La wilaya s’immisce dans la gestion des établissements culturels, notamment la maison de la culture (outil de propagande par excellence des autorités), en donnant des instructions fermes à leurs directeurs. Exemple : le 8 juin 2009, journée nationale de l’artiste, c’était la wilaya qui a dressé la liste des artistes, généralement médiocres, qui devraient se produirent à la maison de la culture. Son responsable n’a d’autre choix que d’obéir. Une bien drôle de façon de célébrer cette journée.
Tout l’argent destiné au secteur de la culture est dilapidé. Un semblant d’activités se tient sporadiquement pour justifier ces folles dépenses. Les rares dénonciations visant ces pratiques n’ont point suscité une quelconque réaction officielle. Ce laisser-faire a dangereusement aggravé la situation. Toutefois, seul le TRB arrive à redonner une dignité à la l’art et la culture dans la ville de Bejaïa à travers sa production artistique et ses activités culturelles.
S’il y a eu un quelconque projet d’investissement, ce dernier est en revanche souvent mis en œuvre avec une arrière-pensée maléfique et destructrice. Exemple : la création d’une bibliothèque pour chaque commune, est au contraire porteuse de grands dangers dans la mesure où la majorité des livres qui leur sont destinés font globalement l’éloge de la culture arabo-islamique en ce qu’elle a de plus nuisible à l’esprit humain.
L’absence d’une vie culturelle permanente et de qualité est tout aussi inquiétante, devrions-nous dire sans tabou, que la politique d’encouragement à la construction de mosquées à l’ombre desquelles fleurissent nombre d’activistes intégristes, est celle qui se développe le plus et de manière exponentielle.
Qu’on en juge : en 2009, il y a eu construction de quelque soixante-dix (70) mosquées dans la wilaya de Bejaïa, d’un Institut islamique à Akbou, un deuxième centre culturel islamique (à deux étages, deux salles de conférences de 240 places chacune…) adossé à l’immense nouvelle direction des affaires religieuses d’Aâmriou. La construction d’un autre nouvel Institut islamique à plusieurs étages vient d’être lancée à Seddouk. La rapidité d’exécution de ces projets, renseigne sur les intentions des plus hautes autorités du pays à vouloir encadrer la société kabyle par la religion en poussant sa jeunesse, livrée à elle-même, à s’adonner à une forme de pratique religieuse frisant la bigoterie.
Après avoir sclérosé l’esprit de nos enfants avec un enseignement au rabais, les autorités instrumentaliseront de plus belle la foi religieuse des croyants à des fins politiciennes comme le firent à leur époque les tenants de l’islamisme radical. L’Etat remplace les islamistes en adoptant leur politique et en l’appliquant prioritairement en Kabylie. Tout semble être fait dans l’intention évidente de détruire les fondements de l’esprit de tolérance religieuse caractérisant la population de cette région depuis des siècles.
Cette politique vise surtout à faire émerger un courant politico-religieux ayant diverses sources : école, mosquée, institut islamique, télévision, radio… Ce projet visera aussi à contrer, puisque la répression à elle seule ne suffirait pas, les valeurs démocratiques et de progrès sur lesquelles reposent les partis et mouvements contestataires activant en Kabylie depuis longtemps. Il s’agit donc de dissocier la Kabylie, terre de révoltes et de révolutions, de tout projet politique démocratique. Les autorités veulent lui forger, avec l’argent du contribuable, un destin cruel, dépossédant ses habitants de la faculté même de rêver, de rêver d’un monde meilleur et d’une société fraternelle.
Devant cette situation extrêmement dangereuse, une réaction organisée, radicale et permanente s’impose. Elle concerne en premier lieu les écrivains, artistes, acteurs culturels, animateurs associatifs…Ils peuvent représenter une force autonome, une sorte de contre-pouvoir. Ils doivent notamment intervenir souvent dans la société sous diverses formes afin de contribuer à la formation de la conscience citoyenne. Il est primordial de créer des passerelles entre l’élite culturelle et la population pour que celle-ci puisse enfin l’adopter en acceptant ces réflexions et orientations. C’est cette élite qui a la capacité d’élaborer un projet d’une charte culturelle pour notre société qui puisse la faire sortir progressivement du marasme actuel. Elle doit impérativement jouer un rôle d’avant-garde au lieu de continuer à tourner le dos à la société pendant que celle-ci court à sa perte.
Entre temps, il est d’une extrême urgence de formuler publiquement certaines exigences :
1- Mettre fin aux festivités culturelles officielles servant à ses promoteurs de dilapider l’argent du contribuable. Celles-ci doivent être boycottées par les artistes pour ne pas cautionner des dilapidations scandaleuses.
2- Enquête sérieuse sur les responsables ayant eu à gérer ces festivités.
3- Rendre publics tous les cas de corruption mettant en cause ses responsables.
4- Mise en place d’une nouvelle politique culturelle axée sur la construction d’écoles d’art et la promotion de toute action culturelle authentique.
5- Ouverture inconditionnelle des espaces d’expression aux collectifs culturels et associations sans distinction.
6- Octroi de subventions aux associations sur une base saine.
7- Respect de la liberté de réunion aux associations et collectifs culturels.
8- Respect de la liberté de création artistique et littéraire.
9- Abrogation de la nouvelle loi sur le cinéma, stipulant dans son article 5, que toute production cinématographique sur la guerre de Libération doit être préalablement soumise à l’accord du gouvernement.
KADER SADJI
Par Kader Sadji
Ancien journaliste
Membre du Café Littéraire de Bejaïa
En plus de la négation quasi-totale de leurs droits politiques, économiques et sociaux, les Algériens sont également dépossédés de leurs droits culturels. Il s’agit là aussi d’un choix conscient, bien réfléchi. Les autorités du pays savent que l’art et la culture authentiques favorisent l’épanouissement des facultés intellectuelles du citoyen et éveillent puissamment son esprit critique.
Au lieu donc de construire des écoles d’art (théâtre, musique, arts plastiques, cinéma…), destinés à dispenser un enseignement académique par le biais duquel la production artistique pourrait se hisser à une meilleure qualité, pouvant influer positivement sur le comportement du citoyen, la politique culturelle nationale est tournée depuis de longues années à l’organisation de festivals de pacotille engloutissant des dizaines ou centaines de milliards. Ce qui aurait largement suffi à la construction de plusieurs écoles d’art.
Qu’a-t-il produit, tout cet investissement faramineux ? Il y a eu abaissement du niveau culturel doublé d’un affaissement des capacités créatives de l’artiste. Les autorités ne s’en offusquent pas bien sûr, car c’est justement ce but précis qui est recherché par la politique culturelle gouvernementale. En multipliant les festivals budgétivores, on multiplie le nombre de participants pour entraîner le plus grand nombre parmi eux dans les bas fonds de la déchéance culturelle. Si l’argent sert de puissant catalyseur, il stérilise néanmoins les artistes.
Cette politique vise à expurger de la pratique culturelle authentique tout ce qu’elle a d’essentiel : rencontre, échange d’idées, liberté de parole, de pensée et de création, esprit de tolérance, respect des différences, transmission de valeurs…Le pouvoir sait que cette approche constitue un puissant rempart contre son projet d’islamisation de la société et de fanatisation de sorte à ployer le peuple sous le joug du fatalisme religieux qui rend le croyant enclin à l’obéissance et à la soumission. C’est justement cet état d’esprit que recherche toute dictature pour asseoir sa domination pour l’éternité. Exemple : les imams étaient nombreux à être actionnés pour rappeler à l’ordre (l’ordre établi) les jeunes émeutiers en mettant en avant un argument religieux suivant lequel la révolte est haram (interdite en religion).
A l’instar des autres villes d’Algérie, Bejaïa subit dramatiquement cette funeste politique culturelle. Pour dompter cette région réfractaire aux régimes autocratiques qui se sont succédé à la tête du pays de 1962 à aujourd’hui, une politique de déculturation est mise en place et qui se caractérise par l’inexistence d’aucun projet culturel digne de ce nom depuis un demi siècle. Pas d’écoles d’art, cinémathèque toujours fermée (depuis trois ans pour travaux n’excédant pas trois mois), centres culturels inopérants, maison de la culture indigente et oppressante, gestion clientéliste des affaires culturelles, pratiques abusives de la corruption…
Certains responsables du secteur de la culture agissent comme des potentats. Des subventions de complaisance sont distribuées aux associations qu’ils veulent et auxquelles ils exigent généralement des ristournes en toute illégalité. Des activités des associations autonomes sont difficilement tolérées et parfois interdites. La wilaya s’immisce dans la gestion des établissements culturels, notamment la maison de la culture (outil de propagande par excellence des autorités), en donnant des instructions fermes à leurs directeurs. Exemple : le 8 juin 2009, journée nationale de l’artiste, c’était la wilaya qui a dressé la liste des artistes, généralement médiocres, qui devraient se produirent à la maison de la culture. Son responsable n’a d’autre choix que d’obéir. Une bien drôle de façon de célébrer cette journée.
Tout l’argent destiné au secteur de la culture est dilapidé. Un semblant d’activités se tient sporadiquement pour justifier ces folles dépenses. Les rares dénonciations visant ces pratiques n’ont point suscité une quelconque réaction officielle. Ce laisser-faire a dangereusement aggravé la situation. Toutefois, seul le TRB arrive à redonner une dignité à la l’art et la culture dans la ville de Bejaïa à travers sa production artistique et ses activités culturelles.
S’il y a eu un quelconque projet d’investissement, ce dernier est en revanche souvent mis en œuvre avec une arrière-pensée maléfique et destructrice. Exemple : la création d’une bibliothèque pour chaque commune, est au contraire porteuse de grands dangers dans la mesure où la majorité des livres qui leur sont destinés font globalement l’éloge de la culture arabo-islamique en ce qu’elle a de plus nuisible à l’esprit humain.
L’absence d’une vie culturelle permanente et de qualité est tout aussi inquiétante, devrions-nous dire sans tabou, que la politique d’encouragement à la construction de mosquées à l’ombre desquelles fleurissent nombre d’activistes intégristes, est celle qui se développe le plus et de manière exponentielle.
Qu’on en juge : en 2009, il y a eu construction de quelque soixante-dix (70) mosquées dans la wilaya de Bejaïa, d’un Institut islamique à Akbou, un deuxième centre culturel islamique (à deux étages, deux salles de conférences de 240 places chacune…) adossé à l’immense nouvelle direction des affaires religieuses d’Aâmriou. La construction d’un autre nouvel Institut islamique à plusieurs étages vient d’être lancée à Seddouk. La rapidité d’exécution de ces projets, renseigne sur les intentions des plus hautes autorités du pays à vouloir encadrer la société kabyle par la religion en poussant sa jeunesse, livrée à elle-même, à s’adonner à une forme de pratique religieuse frisant la bigoterie.
Après avoir sclérosé l’esprit de nos enfants avec un enseignement au rabais, les autorités instrumentaliseront de plus belle la foi religieuse des croyants à des fins politiciennes comme le firent à leur époque les tenants de l’islamisme radical. L’Etat remplace les islamistes en adoptant leur politique et en l’appliquant prioritairement en Kabylie. Tout semble être fait dans l’intention évidente de détruire les fondements de l’esprit de tolérance religieuse caractérisant la population de cette région depuis des siècles.
Cette politique vise surtout à faire émerger un courant politico-religieux ayant diverses sources : école, mosquée, institut islamique, télévision, radio… Ce projet visera aussi à contrer, puisque la répression à elle seule ne suffirait pas, les valeurs démocratiques et de progrès sur lesquelles reposent les partis et mouvements contestataires activant en Kabylie depuis longtemps. Il s’agit donc de dissocier la Kabylie, terre de révoltes et de révolutions, de tout projet politique démocratique. Les autorités veulent lui forger, avec l’argent du contribuable, un destin cruel, dépossédant ses habitants de la faculté même de rêver, de rêver d’un monde meilleur et d’une société fraternelle.
Devant cette situation extrêmement dangereuse, une réaction organisée, radicale et permanente s’impose. Elle concerne en premier lieu les écrivains, artistes, acteurs culturels, animateurs associatifs…Ils peuvent représenter une force autonome, une sorte de contre-pouvoir. Ils doivent notamment intervenir souvent dans la société sous diverses formes afin de contribuer à la formation de la conscience citoyenne. Il est primordial de créer des passerelles entre l’élite culturelle et la population pour que celle-ci puisse enfin l’adopter en acceptant ces réflexions et orientations. C’est cette élite qui a la capacité d’élaborer un projet d’une charte culturelle pour notre société qui puisse la faire sortir progressivement du marasme actuel. Elle doit impérativement jouer un rôle d’avant-garde au lieu de continuer à tourner le dos à la société pendant que celle-ci court à sa perte.
Entre temps, il est d’une extrême urgence de formuler publiquement certaines exigences :
1- Mettre fin aux festivités culturelles officielles servant à ses promoteurs de dilapider l’argent du contribuable. Celles-ci doivent être boycottées par les artistes pour ne pas cautionner des dilapidations scandaleuses.
2- Enquête sérieuse sur les responsables ayant eu à gérer ces festivités.
3- Rendre publics tous les cas de corruption mettant en cause ses responsables.
4- Mise en place d’une nouvelle politique culturelle axée sur la construction d’écoles d’art et la promotion de toute action culturelle authentique.
5- Ouverture inconditionnelle des espaces d’expression aux collectifs culturels et associations sans distinction.
6- Octroi de subventions aux associations sur une base saine.
7- Respect de la liberté de réunion aux associations et collectifs culturels.
8- Respect de la liberté de création artistique et littéraire.
9- Abrogation de la nouvelle loi sur le cinéma, stipulant dans son article 5, que toute production cinématographique sur la guerre de Libération doit être préalablement soumise à l’accord du gouvernement.
KADER SADJI
aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: gestion de la culture par la corruption
Azul a Kader,
Bien reçu et merci, je compte publier cette contribution dans le prochain n° de notre modeste bulletin trimestriel Tiziri.
Bien à vous et bon courage
Chérif Hamdis
Bien reçu et merci, je compte publier cette contribution dans le prochain n° de notre modeste bulletin trimestriel Tiziri.
Bien à vous et bon courage
Chérif Hamdis
aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: gestion de la culture par la corruption
"modeste bulletin trimestriel Tiziri."
avec cet état d'esprit ,je ne crois pas à une révolution proche ni lointaine sauf une intervention étrangére ou divine
avec cet état d'esprit ,je ne crois pas à une révolution proche ni lointaine sauf une intervention étrangére ou divine
Re: gestion de la culture par la corruption
Même pour faire une révolution on attend les States. On dit: après la Tunisie c'est... en espérant qu'ils viennent révolutionner l'Algérie.
Red@_Senoune- Nombre de messages : 1986
Localisation : earth
Date d'inscription : 13/12/2008
Re: gestion de la culture par la corruption
je n'aimes pas et je n'aimerais jamais les gens au petit esprit ,les partisans de akhibouh,dhayene ilane , la fausse modestie à la française ,ça aussi ,je ne peux l'avaler
Re: gestion de la culture par la corruption
Partout, on voit les gents suivre les émeutes et on entend parler de cet effet domino en jouant à qui le tours.
Red@_Senoune- Nombre de messages : 1986
Localisation : earth
Date d'inscription : 13/12/2008
Re: gestion de la culture par la corruption
c'est à croire que nous nous sentions orphelin d'un colonisateur ,waquila fellag a raison
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