Une catastrophe météorologique, sanitaire, gouvernementale, sociale, humaine

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>> Cher Lucien,
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>> Américain de retour dans son pays natal - en Floride - entre le 18 août et le 1 septembre, j'aimerais avancer les (brèves) observations qui suivent:
>> - D'une part, nul ne pouvait vraiment prévoir l'ampleur du désastre. Celui qui prétend le contraire pratique ce que j'appelle la clairvoyance ex post facto.
>> - D'autre part, de nombreuses mises en garde de la part de spécialistes techniques au sujet de la précarité de certaines digues du Mississippi étaient malheureusement restées lettre morte.
>> - Le désengagement de l'Etat fédéral a conduit à la dispersion, à la dilution excessive des responsabilités; qui - l'état de la Louisiane? la ville de la Nouvelle Orléans? le gouvernement américain? - devait prendre en charge quelles phases des opérations d'évacuation préalable, de sauvetage et d'évacuation après coup, d'acheminement d'aides médicales de première urgence, de maintien et de restauration de l'ordre public?
>> - Seuls le gouvernement américain et notamment la Garde Nationale sont a priori investis de l'autorité nécessaire et des moyens financiers et logistiques indispensables.
>> - La réponse initiale de Président Bush a été tardive et insuffisante; je regrette d'avoir à faire remarquer qu'il n'a pas su mobiliser l'ensemble de ses compatriotes alors que nous sommes nombreux à être prêts à faire des sacrifices appréciables. Vouloir maintenir les baisses d'impôts programmées tout en contraignant les forces armées au volontariat, c'est aller tout droit dans le mur.
>> - Certains commentateurs des grands journaux américains ont parlé ces derniers jours du "Titanic syndrome"; si les riches ont (dans une certaine mesure) réussi à plier bagages s'enfuir à temps, les pauvres sont restés sur place et ont été frappés de plein fouet, c'est le cas de le dire. Alors qu'aux lendemains du 11 septembre 2001, tout le monde était bel et bien logé sous la même enseigne. La solidarité était loin de relever du voeu pieux.
>> - Les pauvres en question n'avait pas grand'chose à perdre, ces derniers jours ils ont tout perdu. Certains ont pillé des magasins pourtant censé être sécurisés et se sont emparés de caisses de bière et de matériel informatique probablement inutilisable! Il s'agissait en quelque sorte du retour inattendu à l'état sauvage; il convient peut-être d'ajouter que suite à la tsunami d'il y a huit mois, rien de tel n'a été constaté au Sri Lanka.
>> - Plus que critique à l'égard de mon gouvernement, de retour en France je n'en trouve pas moins insupportables les gros titres de quotidiens du style: "Katrina révèle la faiblesse du géant US" (la Nouvelle République de ce week-end). Dans le même numéro, le dernier paragraphe de l'éditorial de Jean-Claude Arbona mérite d'être cité: "Les Américains ne peuvent que reprocher à l'administration Bush d'aller jouer victorieusement (!!! - JA) les gendarmes, ou les sauveteurs (Est-ce si déplorable? - JA), à travers le monde, mais d'être incapables de leur assurer, chez eux, un minimum de sécurité". On dirait que chez certains antiaméricains aguerris, la catastrophe en questions fait office de ... pain béni! C'est proprement atterrant.
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>> Je vous parlerai dans une autre missive de ma lune de miel qui s'est fort bien passée, y compris à Key West, Florida, alors que pendant 24 heures, l'orage y a fait rage au point d'entraîner une coupure de courant et d'autres embêtements fort heureusement sans gravité majeure.
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>> Bien amicalement,
>> Jeffrey
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>> laminutedusablier@free.fr a écrit :
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>>> http://laminutedusablier.free.fr
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>>> Radioscopie de rentrée
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>>> Par LSA Oulahbib*
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>>> Certes, la New orleans ne se réduit pas au jazz, le Mississipi est
>>> toujours au Sud, le cyclone a touché une zone équivalente à la moitié
>>> de la France, et Bush n'était pas là dès la première seconde (alors que
>>> les USA sont une fédération d'Etats...), les USA ne sont pas parfaits !
>>> hurlent les caciques (oubliant les 15 000 personnes françaises mortes
>>> de chaud en 2003) et tentant de disperser la fumée des taudis parisiens
>>> avec leurs feuilles de choux noiseuses. Ainsi va l'air du temps.
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>>> Mais pas seulement en France. Les démocrates américains par exemple
>>> sont "verts" à l'idée qu'une constitution en Irak pourrait voir le
>>> jour, et en plus sans le mot "arabe" et sans la locution "source
>>> principale" pour l'islam ; (...)".
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je ne sais pas en quoi ça peut nous intéresser ce genre de sujets , ça n'intéresse ni aokas no aith smail monsieur aokas_aithsmail