La France refuse de prolonger les cartes de séjour des algériens
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La France refuse de prolonger les cartes de séjour des algériens
Paris imose de nouvelles restrictions aux algériens
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En face, les Algériens semblent se comporter comme si la période de froid entre Alger et Paris n’avait eu de conséquences que sur les intérêts des Français en Algérie. Or, ces tensions ont été mises à profit par Paris pour durcir ses lois à l’égard des Algériens en matière d’immigration et de délivrance de visas. Ainsi au moment où les groupes français revendiquent davantage de contrats en Algérie, les commerçants algériens souhaitant se rendre en France devront signer une déclaration sur l’honneur dans laquelle ils s’engageront à ne pas demander de titre de séjour en France ni à y bénéficier de prestations sociales ou médicales.
Au-delà de son aspect humiliant, cette mesure du ministère français de l’Intérieur –dirigé par Brice Hortefeux, un ministre condamné le 4 juin pour injure raciale après des propos sur les Arabes– est en contradiction avec les objectifs français en Algérie. Au moment où on exige davantage de liberté pour les investisseurs français en Algérie, on empêche les commerçants algériens –qui sont aussi des investisseurs– de se rendre librement en France. L’autre catégorie concernée par les restrictions en matière de visas : les journalistes. Ces derniers devront désormais fournir une invitation pour pouvoir obtenir un visa. Or, parfois, les journalistes sont amenés à se rendre en France pour un motif professionnel, comme la réalisation d’un reportage. Comment obtenir une invitation dans ce cas ?
En matière d’immigration, les préfectures françaises ont été instruites pour durcir les conditions de renouvellement ou d’attribution de titres de séjour des Algériens. De nombreux témoignages évoquent de nouvelles complications pour le renouvellement des cartes de résidence. L’objectif de Paris, via ces restrictions, est de forcer Alger à accepter la renégociation des accords de 1968 sur l’immigration. Or, les propositions formulées par les Français vont dans le sens d’un durcissement des conditions de séjour des Algériens en France (lire).
Si Paris a pris en charge les problèmes et les dossiers économiques français en Algérie, le gouvernement algérien n’a pris aucune initiative pour tenter de régler les problèmes des Algériens en France. La désignation de Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, comme interlocuteur de M. Raffarin a réduit le contentieux algéro-français aux seuls problèmes économiques de la France
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En face, les Algériens semblent se comporter comme si la période de froid entre Alger et Paris n’avait eu de conséquences que sur les intérêts des Français en Algérie. Or, ces tensions ont été mises à profit par Paris pour durcir ses lois à l’égard des Algériens en matière d’immigration et de délivrance de visas. Ainsi au moment où les groupes français revendiquent davantage de contrats en Algérie, les commerçants algériens souhaitant se rendre en France devront signer une déclaration sur l’honneur dans laquelle ils s’engageront à ne pas demander de titre de séjour en France ni à y bénéficier de prestations sociales ou médicales.
Au-delà de son aspect humiliant, cette mesure du ministère français de l’Intérieur –dirigé par Brice Hortefeux, un ministre condamné le 4 juin pour injure raciale après des propos sur les Arabes– est en contradiction avec les objectifs français en Algérie. Au moment où on exige davantage de liberté pour les investisseurs français en Algérie, on empêche les commerçants algériens –qui sont aussi des investisseurs– de se rendre librement en France. L’autre catégorie concernée par les restrictions en matière de visas : les journalistes. Ces derniers devront désormais fournir une invitation pour pouvoir obtenir un visa. Or, parfois, les journalistes sont amenés à se rendre en France pour un motif professionnel, comme la réalisation d’un reportage. Comment obtenir une invitation dans ce cas ?
En matière d’immigration, les préfectures françaises ont été instruites pour durcir les conditions de renouvellement ou d’attribution de titres de séjour des Algériens. De nombreux témoignages évoquent de nouvelles complications pour le renouvellement des cartes de résidence. L’objectif de Paris, via ces restrictions, est de forcer Alger à accepter la renégociation des accords de 1968 sur l’immigration. Or, les propositions formulées par les Français vont dans le sens d’un durcissement des conditions de séjour des Algériens en France (lire).
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l.hakik- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 31/12/2010
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