Deux fils de généraux impliqués dans un trafic de cocaine
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Deux fils de généraux impliqués dans un trafic de cocaine
Lundi, 03 Janvier 2011, 20:11 | Lynda Bedar
C’est ce qu’on pourrait appeler une prise de guerre. Les services de sécurité algériens ont récemment démantelé un réseau de trafiquants présumés de drogue dans lequel sont impliqués deux fils de généraux ainsi qu’un rejeton d’un ex-ministre de l’habitat. Le réseau spécialisé dans le trafic de cocaïne et d’héroïne opérait notamment dans le quartier chic d’Hydra, sur les auteurs d’Alger. La cocaïne est de plus en plus en vogue dans les milieux branchés d'Alger.
Les services de sécurité ont récemment démantelé un réseau de trafiquants de drogue dans lequel sont impliqués deux fils de deux généraux ainsi qu’un rejeton d’un ex-ministre de l’habitat, également membre influent d'un parti politique. Le réseau spécialisé dans le trafic de cocaïne et d’héroïne opérait dans le quartier chic d’Hydra, sur les auteurs d’Alger.
Les membres du groupe de trafiquants présumés ont été présentés dimanche 2 janvier devant le juge d’instruction de la troisième chambre près la Cour de Bir Mourad Rais, à Alger, rapporte le quotidien El Khabar dans son édition du lundi 3 janvier.
Le quotidien Ennahar lui indique que leur présentation devant le magistrat s’est déroulée sous très haute surveillance, les prévenus portraient des cagoules sur la tête et étaient munis des gilets pare balles. Après une audition qui aura duré trois heures, neuf personnes ont été placées en détention provisoire, la dixième a été remise en liberté.
Parmi les prévenus figurent deux enfants de hauts gradés de l’armée (généraux), le fils d’un ancien ministre de l’habitat, également membre du bureau politique du national FLN ( front de libération nationale), ainsi que de deux ressortissants originaires du Mali et du Nigeria. Les prévenus ont été mis en examen pour usage et trafic de stupéfiants, notamment de cocaïne et d’héroïne.
L’enquête débute un mois plus tôt avec l’arrestation d’un ressortissant malien dans la localité d’El Afroune, à une cinquantaine kms à l’ouest d’Alger. Ce dernier était en possession d’une quantité relativement importante de cocaïne, une drogue dure qui a fait son apparition en Algérie au cours des cinq dernières années. Les investigations de la police judiciaire permettent de remonter la filière du gang dont le secteur d’activités allait d’El Afroune, jusqu’au quartier d’Esemmar, Dar El Beida et Bab Ezzouar, situés prés de l’aéroport international d’Alger.
Une source judiciaire révèle que la quantité saisie est jugée considérable, entre autres, 40 capsules d'héroïne et de cocaïne. Selon les mêmes sources, le cerveau principal dans cette affaire est un ressortissant nigérian.
La cocaïne dont un gramme se négocierait entre 8 000 et 12 000 dinars (entre 80 et 120 euros) a fait son apparition dans les milieux de la jet-set algéroise au cours des cinq dernières années. Drogue des riches, consommée dans certaines boites de nuits de la capitale ou dans les fêtes privées, elle circule en Algérie grâce aux ressortissants subsahariens, notamment nigérians.
Abdelmakel Sayeh, ex-procureur général d'Algérie, aujourd'hui à la tête de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie pointait récemment du doigt l'existence de cette filière africaine. « La filière africaine pose problème pour l’Algérie. Je sais que c’est politique, mais je le dis », a-t-il déclaré le 26 décembre dernier. M. Sayeh affirmait que la cocaïne est de plus en plus en vogue et certains consommateurs « sont des enfants de responsables d'Etat ».
Apparemment, ces derniers se font approvisionner par des enfants de responsables d'Etat.
In : dna-algerie.com
C’est ce qu’on pourrait appeler une prise de guerre. Les services de sécurité algériens ont récemment démantelé un réseau de trafiquants présumés de drogue dans lequel sont impliqués deux fils de généraux ainsi qu’un rejeton d’un ex-ministre de l’habitat. Le réseau spécialisé dans le trafic de cocaïne et d’héroïne opérait notamment dans le quartier chic d’Hydra, sur les auteurs d’Alger. La cocaïne est de plus en plus en vogue dans les milieux branchés d'Alger.
Les services de sécurité ont récemment démantelé un réseau de trafiquants de drogue dans lequel sont impliqués deux fils de deux généraux ainsi qu’un rejeton d’un ex-ministre de l’habitat, également membre influent d'un parti politique. Le réseau spécialisé dans le trafic de cocaïne et d’héroïne opérait dans le quartier chic d’Hydra, sur les auteurs d’Alger.
Les membres du groupe de trafiquants présumés ont été présentés dimanche 2 janvier devant le juge d’instruction de la troisième chambre près la Cour de Bir Mourad Rais, à Alger, rapporte le quotidien El Khabar dans son édition du lundi 3 janvier.
Le quotidien Ennahar lui indique que leur présentation devant le magistrat s’est déroulée sous très haute surveillance, les prévenus portraient des cagoules sur la tête et étaient munis des gilets pare balles. Après une audition qui aura duré trois heures, neuf personnes ont été placées en détention provisoire, la dixième a été remise en liberté.
Parmi les prévenus figurent deux enfants de hauts gradés de l’armée (généraux), le fils d’un ancien ministre de l’habitat, également membre du bureau politique du national FLN ( front de libération nationale), ainsi que de deux ressortissants originaires du Mali et du Nigeria. Les prévenus ont été mis en examen pour usage et trafic de stupéfiants, notamment de cocaïne et d’héroïne.
L’enquête débute un mois plus tôt avec l’arrestation d’un ressortissant malien dans la localité d’El Afroune, à une cinquantaine kms à l’ouest d’Alger. Ce dernier était en possession d’une quantité relativement importante de cocaïne, une drogue dure qui a fait son apparition en Algérie au cours des cinq dernières années. Les investigations de la police judiciaire permettent de remonter la filière du gang dont le secteur d’activités allait d’El Afroune, jusqu’au quartier d’Esemmar, Dar El Beida et Bab Ezzouar, situés prés de l’aéroport international d’Alger.
Une source judiciaire révèle que la quantité saisie est jugée considérable, entre autres, 40 capsules d'héroïne et de cocaïne. Selon les mêmes sources, le cerveau principal dans cette affaire est un ressortissant nigérian.
La cocaïne dont un gramme se négocierait entre 8 000 et 12 000 dinars (entre 80 et 120 euros) a fait son apparition dans les milieux de la jet-set algéroise au cours des cinq dernières années. Drogue des riches, consommée dans certaines boites de nuits de la capitale ou dans les fêtes privées, elle circule en Algérie grâce aux ressortissants subsahariens, notamment nigérians.
Abdelmakel Sayeh, ex-procureur général d'Algérie, aujourd'hui à la tête de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie pointait récemment du doigt l'existence de cette filière africaine. « La filière africaine pose problème pour l’Algérie. Je sais que c’est politique, mais je le dis », a-t-il déclaré le 26 décembre dernier. M. Sayeh affirmait que la cocaïne est de plus en plus en vogue et certains consommateurs « sont des enfants de responsables d'Etat ».
Apparemment, ces derniers se font approvisionner par des enfants de responsables d'Etat.
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l.hakik- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 31/12/2010
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