Le Japon cherche des immigrés
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Le Japon cherche des immigrés
e Japon se tourne vers l’immigration pour contrecarrer le vieillissement de sa population
Afin de faire face au vieillissement de sa population et à la réduction du nombre de ses actifs, le gouvernement japonais a rendu public le 18 mai dernier un document dans lequel il annonce un assouplissement de sa réglementation en matière d’immigration afin de pouvoir accueillir –de manière ciblée- un nombre plus élevé d’étrangers.
Avec plus d’une personne sur cinq qui est déjà âgée de plus de 65 ans, le Japon est d’ores et déjà le pays le plus vieux du monde. Ce vieillissement de la population va entraîner des nombreuses conséquences sociales et économiques, et parmi elles, une réduction du nombre des actifs, qui a pour corollaire une augmentation de la pression sur le coût des retraites.
Afin de faire face à cette évolution démographique, le Pays du soleil levant espère dans un premier temps, augmenter la participation des femmes et des personnes âgées à la vie économique du pays, mais prépare également l’ouverture de ses frontières aux étrangers de manière très ciblée.
Ainsi, le Conseil de politique économique et budgétaire, qui regroupe les principaux ministres du gouvernement japonais, a récemment émis un document intitulé « Strategy in the globalizing economy », qui indique qu’il pourrait « être nécessaire de recourir à des ressources humaines provenant d’autres pays ».
Cette ouverture concernerait notamment les « ressources hautement qualifiées » comme des chercheurs, mais également des personnes employées dans le secteur des services et notamment le secteur de la santé et des soins. .../...
A lire également...
* Démographie : la Chine est « devenue vieille avant de devenir riche »
* 2060 : une personne sur trois aura plus de 60 ans
* Chine : un million d’octogénaires en plus chaque année
* Chine : le gouvernement engage des recherches sur le vieillissement
* Les politiques de santé publique à l’heure de la mutation démographique, chronique de Serge Guérin
Cette orientation devrait donner lieu à un assouplissement des règles de séjour : la durée maximale des visas pourrait ainsi être étendue à cinq ans pour les chercheurs et les ingénieurs travaillant dans le domaine des technologies de l’information et le regroupement familial serait rendu possible pour ces personnes. Enfin, la possibilité de demander un statut de résident serait étendue aux étudiants étrangers désireux de fonder une entreprise au Japon.
Les pouvoirs publics ont mis en place en 2002 des « zones spéciales de reforme » dans lesquelles est rendue possible, en lien avec les autorités locales, un aménagement de la réglementation applicable au séjour des étrangers. Dans ce cadre, des expérimentations ont déjà eu lieu, notamment des extensions de durée de séjour. Pourtant, selon le ministère de la Justice, cette politique n’est pas toujours efficace : lorsque les personnes sont vraiment très hautement qualifiées, la compétition internationale est forte et les personnes ne restent en général que quelques mois au Japon.
Dans un contexte de vieillissement de la population dans l’Archipel, le gouvernement japonais et le gouvernement des Philippines sont parvenus en 2004 à un accord de principe afin que les infirmiers et personnels de soins philippins puissent travailler au Japon. Cette disposition, est incluse dans l’accord de partenariat économique (EPA) qui est en cours de signature et devrait être ratifié dans l’année.
Il reste que ces ressortissants philippins seront sélectionnés et devront répondre à de strictes conditions, notamment de formation professionnelle (la question de l’équivalence des diplômes est très importante pour la partie japonaise) et de langue.
Lundi 17 Juillet 2006
Source : Mission économique française au Japon
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Afin de faire face au vieillissement de sa population et à la réduction du nombre de ses actifs, le gouvernement japonais a rendu public le 18 mai dernier un document dans lequel il annonce un assouplissement de sa réglementation en matière d’immigration afin de pouvoir accueillir –de manière ciblée- un nombre plus élevé d’étrangers.
Avec plus d’une personne sur cinq qui est déjà âgée de plus de 65 ans, le Japon est d’ores et déjà le pays le plus vieux du monde. Ce vieillissement de la population va entraîner des nombreuses conséquences sociales et économiques, et parmi elles, une réduction du nombre des actifs, qui a pour corollaire une augmentation de la pression sur le coût des retraites.
Afin de faire face à cette évolution démographique, le Pays du soleil levant espère dans un premier temps, augmenter la participation des femmes et des personnes âgées à la vie économique du pays, mais prépare également l’ouverture de ses frontières aux étrangers de manière très ciblée.
Ainsi, le Conseil de politique économique et budgétaire, qui regroupe les principaux ministres du gouvernement japonais, a récemment émis un document intitulé « Strategy in the globalizing economy », qui indique qu’il pourrait « être nécessaire de recourir à des ressources humaines provenant d’autres pays ».
Cette ouverture concernerait notamment les « ressources hautement qualifiées » comme des chercheurs, mais également des personnes employées dans le secteur des services et notamment le secteur de la santé et des soins. .../...
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Cette orientation devrait donner lieu à un assouplissement des règles de séjour : la durée maximale des visas pourrait ainsi être étendue à cinq ans pour les chercheurs et les ingénieurs travaillant dans le domaine des technologies de l’information et le regroupement familial serait rendu possible pour ces personnes. Enfin, la possibilité de demander un statut de résident serait étendue aux étudiants étrangers désireux de fonder une entreprise au Japon.
Les pouvoirs publics ont mis en place en 2002 des « zones spéciales de reforme » dans lesquelles est rendue possible, en lien avec les autorités locales, un aménagement de la réglementation applicable au séjour des étrangers. Dans ce cadre, des expérimentations ont déjà eu lieu, notamment des extensions de durée de séjour. Pourtant, selon le ministère de la Justice, cette politique n’est pas toujours efficace : lorsque les personnes sont vraiment très hautement qualifiées, la compétition internationale est forte et les personnes ne restent en général que quelques mois au Japon.
Dans un contexte de vieillissement de la population dans l’Archipel, le gouvernement japonais et le gouvernement des Philippines sont parvenus en 2004 à un accord de principe afin que les infirmiers et personnels de soins philippins puissent travailler au Japon. Cette disposition, est incluse dans l’accord de partenariat économique (EPA) qui est en cours de signature et devrait être ratifié dans l’année.
Il reste que ces ressortissants philippins seront sélectionnés et devront répondre à de strictes conditions, notamment de formation professionnelle (la question de l’équivalence des diplômes est très importante pour la partie japonaise) et de langue.
Lundi 17 Juillet 2006
Source : Mission économique française au Japon
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l.hakik- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 31/12/2010
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