Une vie sans emploi
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Une vie sans emploi
Une vie sans emploi
Plaque tournante de toute une daïra,AOKAS, surpeuplée et qui aspire toujours à s’élever enfin au rang de wilaya, la ville de TIZI N'berber finit par ne rien offrir en matière de distraction et de loisirs à ses enfants. Il est midi, la ville grouille de monde.
Les jeunes, pour “tuer” le temps, sont partagés entre les interminables parties de cartes et l’évasion sur le Net, à la recherche d’un “tuyau” pour l’eldorado. “En été, on sort facilement mais comme c’est l’hiver, on s’abrite dans les cafés du coin et beaucoup aux cybercafés, seuls lieux pour passer notre temps”. Pour Faycel, qui se dit chômeur, et dont les yeux en alerte donnent à son sourire plus de sincérité sur un visage juvénile usé par l’attente : “Concernant les lieux de distraction et les manifestations culturelles, il n’y a point ici comme ailleurs. Le seul lieu est le café la journée et le Net le soir. On plonge dans ce denier pour oublier et ne pas sombrer dans la déprime. Nous n’avons même pas les moyens de nous payer une virée dans d’autres villes. Alors, nous nous consolons de passer nos journées de cette manière, en attendant des jour meilleurs.” Avant d’ajouter : “Beaucoup disent que les jeunes ne veulent pas travailler et sont fainéants, je vous assure que c’est faux. Il n’y a pas de travail, sinon ils ne seront jamais la à raser les murs des lycées et des cybercafés matin et soir.” Au centre-ville de tizi n'berber, Hakim, la trentaine à peine dépassée, nous parle de sa localité : “Vous savez, heureusement que le secteur privé arrive tant bien que mal à résorber un peu le chômage, sinon c’est terrible, le phénomène prend une ampleur dramatique dans la région. Ne me parlez pas de distraction quand la majorité est sans travail. Leur seul lieu de distraction est la rue.”
Pourtant, la volonté affiché par l’État pendant ces dernières années et celle projetée jusqu'en 2009 consistent en la concrétisation d’une dynamique de croissance économique fondée sur la promotion d’un développement durable et l’amélioration du cadre de vie des populations par la création de nouveaux postes de travail et la prise en charge de leurs problèmes sociaux. Cette option des pouvoirs publics s’appuie sur des programmes d’équipements publics consistants qui sont le programme de soutien à la relance économique pour la période 2004-2010 et le programme complémentaire (présidentiel) pour les années 2009-2014. Depuis 2005, un autre programme est venu consolider les deux premiers. Il s’agit du programme complémentaire de soutien à la croissance économique 2005- 20010.
Par REKIK Faycel, sarasine news
Plaque tournante de toute une daïra,AOKAS, surpeuplée et qui aspire toujours à s’élever enfin au rang de wilaya, la ville de TIZI N'berber finit par ne rien offrir en matière de distraction et de loisirs à ses enfants. Il est midi, la ville grouille de monde.
Les jeunes, pour “tuer” le temps, sont partagés entre les interminables parties de cartes et l’évasion sur le Net, à la recherche d’un “tuyau” pour l’eldorado. “En été, on sort facilement mais comme c’est l’hiver, on s’abrite dans les cafés du coin et beaucoup aux cybercafés, seuls lieux pour passer notre temps”. Pour Faycel, qui se dit chômeur, et dont les yeux en alerte donnent à son sourire plus de sincérité sur un visage juvénile usé par l’attente : “Concernant les lieux de distraction et les manifestations culturelles, il n’y a point ici comme ailleurs. Le seul lieu est le café la journée et le Net le soir. On plonge dans ce denier pour oublier et ne pas sombrer dans la déprime. Nous n’avons même pas les moyens de nous payer une virée dans d’autres villes. Alors, nous nous consolons de passer nos journées de cette manière, en attendant des jour meilleurs.” Avant d’ajouter : “Beaucoup disent que les jeunes ne veulent pas travailler et sont fainéants, je vous assure que c’est faux. Il n’y a pas de travail, sinon ils ne seront jamais la à raser les murs des lycées et des cybercafés matin et soir.” Au centre-ville de tizi n'berber, Hakim, la trentaine à peine dépassée, nous parle de sa localité : “Vous savez, heureusement que le secteur privé arrive tant bien que mal à résorber un peu le chômage, sinon c’est terrible, le phénomène prend une ampleur dramatique dans la région. Ne me parlez pas de distraction quand la majorité est sans travail. Leur seul lieu de distraction est la rue.”
Pourtant, la volonté affiché par l’État pendant ces dernières années et celle projetée jusqu'en 2009 consistent en la concrétisation d’une dynamique de croissance économique fondée sur la promotion d’un développement durable et l’amélioration du cadre de vie des populations par la création de nouveaux postes de travail et la prise en charge de leurs problèmes sociaux. Cette option des pouvoirs publics s’appuie sur des programmes d’équipements publics consistants qui sont le programme de soutien à la relance économique pour la période 2004-2010 et le programme complémentaire (présidentiel) pour les années 2009-2014. Depuis 2005, un autre programme est venu consolider les deux premiers. Il s’agit du programme complémentaire de soutien à la croissance économique 2005- 20010.
Par REKIK Faycel, sarasine news
aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Une vie sans emploi
Fransky TChikov
Les décideurs algériens ne donnent aucune chance pour les jeunes pour rester, travailler et vivre en Algérie.
Seuls l'immigration vers le Canada ou bien aller en Europe, avec tous les moyens, qui restent comme un seul et unique espoir pour ...nos jeunes diplômés sans travail ni considération.
Les décideurs algériens ne donnent aucune chance pour les jeunes pour rester, travailler et vivre en Algérie.
Seuls l'immigration vers le Canada ou bien aller en Europe, avec tous les moyens, qui restent comme un seul et unique espoir pour ...nos jeunes diplômés sans travail ni considération.
aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Une vie sans emploi
Hafit Zaouche
surpeuplée , tu penses vraiment? d'après le dernier recensement, la population de la commune de Tizi N Berber est estimée à 12500 âmes et celle d'Aokas a 16800... la Daira d'Aokas ne dépasse pas les 30000 âmes... la Daira d'Aokas est l'une des dairas ou le taux de natalité et le plus faible au niveau national
surpeuplée , tu penses vraiment? d'après le dernier recensement, la population de la commune de Tizi N Berber est estimée à 12500 âmes et celle d'Aokas a 16800... la Daira d'Aokas ne dépasse pas les 30000 âmes... la Daira d'Aokas est l'une des dairas ou le taux de natalité et le plus faible au niveau national
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Date d'inscription : 01/03/2010
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