Réponse du Président du GPK au Premier Ministre algérien
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Réponse du Président du GPK au Premier Ministre algérien
ANAVAD UÄDIL AQVAYLI
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
Réponse à Ahmed Ouyahia, Premier Ministre algérien
« Interrogé, hier en marge de l’inauguration de la 43e édition de la Foire internationale d’Alger, quant à sa réaction lorsqu’il a appris la formation de ce gouvernement « alternatif », (Le GPK), le Premier ministre s’est contenté de lancer, avec un sourire plein d’ironie : « Ce n’est que du tintamarre ! » a rapporté EL-Watan du 3 juin 2010 dans son édition en ligne, l’info. au quotidien.
En 2001, Yazid Zerhouni avait traité de « voyou » le lycéen kabyle, Guermah Massinissa qui venait d’être abattu à bout portant par un gendarme. Cet acte déclencha la révolte du Printemps Noir en Kabylie où, quelques jours plus tard, il y avait déjà des dizaines de morts parmi les manifestants venus défendre la mémoire de la victime. Ils furent abattus par d’autres gendarmes un peu partout en Kabylie.
En octobre 1988, interrogé sur les événements sanglants qui étaient en train de secouer le pays, un ministre algérien, Ali Ammar, avait répondu avec un sourire non moins plein d’ironie que « ce n’est là qu’un chahut de gamins ! ». Plus de 500 personnes furent tuées alors, à Alger.
Du « chahut de gamins » d’octobre 1988 au « tintamarre » du GPK de juin 2010, en passant par le « voyou » de 2001, le pouvoir algérien excelle dans le déni de la réalité y compris au prix de centaines de vies innocentes. Réduire la gravité d’une situation à « ce n’est que » pour la dédramatiser, on l'aura compris, est de l’irresponsabilité.
Tout en mettant en relief l’inconséquence de leurs auteurs, ces formules assassines sont d’abord l’expression de l’incompétence que l’on cherche à dissimuler derrière l’arrogance, la morgue et le mépris.
Face à l’action de l’ALN au lendemain du 1er novembre 1954, un célèbre ministre de
l’intérieur français avait déclaré : « La rébellion algérienne ne peut trouver qu'une forme terminale : la guerre ! ». Et d’ajouter : « L’Algérie, c’est la France ! » Tout le monde connait la suite.
Ce « tintamarre » passera bientôt du sourire narquois au rire jaune. Avec le GPK, le scandale de la violence et de la répression contre la Kabylie et le peuple kabyle ne peut que connaître son épilogue par la liberté des deux.
Paris le 3 juin 2010
Ferhat Mehenni
Président du Gouvernement Provisoire Kabyle.
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
Réponse à Ahmed Ouyahia, Premier Ministre algérien
« Interrogé, hier en marge de l’inauguration de la 43e édition de la Foire internationale d’Alger, quant à sa réaction lorsqu’il a appris la formation de ce gouvernement « alternatif », (Le GPK), le Premier ministre s’est contenté de lancer, avec un sourire plein d’ironie : « Ce n’est que du tintamarre ! » a rapporté EL-Watan du 3 juin 2010 dans son édition en ligne, l’info. au quotidien.
En 2001, Yazid Zerhouni avait traité de « voyou » le lycéen kabyle, Guermah Massinissa qui venait d’être abattu à bout portant par un gendarme. Cet acte déclencha la révolte du Printemps Noir en Kabylie où, quelques jours plus tard, il y avait déjà des dizaines de morts parmi les manifestants venus défendre la mémoire de la victime. Ils furent abattus par d’autres gendarmes un peu partout en Kabylie.
En octobre 1988, interrogé sur les événements sanglants qui étaient en train de secouer le pays, un ministre algérien, Ali Ammar, avait répondu avec un sourire non moins plein d’ironie que « ce n’est là qu’un chahut de gamins ! ». Plus de 500 personnes furent tuées alors, à Alger.
Du « chahut de gamins » d’octobre 1988 au « tintamarre » du GPK de juin 2010, en passant par le « voyou » de 2001, le pouvoir algérien excelle dans le déni de la réalité y compris au prix de centaines de vies innocentes. Réduire la gravité d’une situation à « ce n’est que » pour la dédramatiser, on l'aura compris, est de l’irresponsabilité.
Tout en mettant en relief l’inconséquence de leurs auteurs, ces formules assassines sont d’abord l’expression de l’incompétence que l’on cherche à dissimuler derrière l’arrogance, la morgue et le mépris.
Face à l’action de l’ALN au lendemain du 1er novembre 1954, un célèbre ministre de
l’intérieur français avait déclaré : « La rébellion algérienne ne peut trouver qu'une forme terminale : la guerre ! ». Et d’ajouter : « L’Algérie, c’est la France ! » Tout le monde connait la suite.
Ce « tintamarre » passera bientôt du sourire narquois au rire jaune. Avec le GPK, le scandale de la violence et de la répression contre la Kabylie et le peuple kabyle ne peut que connaître son épilogue par la liberté des deux.
Paris le 3 juin 2010
Ferhat Mehenni
Président du Gouvernement Provisoire Kabyle.
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Date d'inscription : 01/03/2010
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