Saïd Sadi s'en va
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Saïd Sadi s'en va
Après plus de vingt ans aux commandes du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qu'il a contribué à faire naître puis à devenir moribond, Saïd Sadi se retire officiellement de la présidence de ce parti..
Saïd Sadi, c'est fini ! "Je pense sincèrement que l'heure est désormais aux jeunes cadres du parti". C'est ainsi que le secrétaire général du RCD a annoncé, vendredi, lors de son discours d'ouverture du 4e congrès du parti, son retrait officiel de la présidence du parti et affirme qu'il ne briguera pas un nouveau mandat de président. "J’ai longuement réfléchi, je m’en suis ouvert aux membres de la direction. Il est temps que les compétences formées dans et par le parti s’expriment et s’accomplissent", a-t-il dit. "... Avec une conscience sereine et une pleine confiance en l’avenir, je vous annonce ma décision de ne pas me représenter au poste de président du RCD", a-t-il dit aux congressistes.
Le Dr Saïd Sadi, qui est l'un des fondateurs du parti en 1989, rassurera toutefois qu'il restara militant du parti. "Il va de soi que je resterai militant car j’estime que l’on n’a pas le droit de revendiquer la liberté et la justice et s’exonérer d’un engagement personnel dans les luttes qui se mènent pour la démocratie", a-t-il promis. "Il va de soi que je resterai militant car j’estime que l’on n’a pas le droit de revendiquer la liberté et la justice et s’exonérer d’un engagement personnel dans les luttes qui se mènent pour la démocratie", a-t-il ajouté.
Pour son dernier discours, Saïd Sadi a dressé le bilan de 23 ans de carrière politique à la tête du parti et fait un réquisitoire contre les dirigeants algériens, contre le pouvoir et surtout contre le DRS : "Dans le logiciel du DRS, notre rassemblement devait, plus que tout autre parti, être diabolisé et contenu dans des dimensions et des apparences ne dépassant pas le rôle d’alibi démocratique. Pour la police politique, l’Algérie de Abane a été enterrée en 1957. Elle ne doit pas seulement être combattue, elle doit être néantisée. Tout ce qui peut la ressusciter ou lui faire écho doit être neutralisé dès lors que le choix d’un pays dominé par l’islamo-populisme était fait une fois pour toute en 1962. Rappelons-nous les dernières manœuvres des services spéciaux quand le RCD a pris la décision de lancer un mouvement de contestation pacifique à l’hiver 2011. Pour arrêter les marches d’un parti que les officines de la propagande stalinienne se plaisaient à réduire à une existence symbolique, 30 000 policiers ont été mobilisés pendant 3 semaines par un pouvoir qui prétendait avoir remporté les présidentielles avec 90% des suffrages. Les transports en commun avaient été bloqués et les campus universitaires furent encerclés pour empêcher les étudiants de participer aux manifestations. Quand quelques jours plus tard, nous avions demandé la salle Harcha qui peut accueillir 8000 personnes pour organiser un meeting, elle nous a été refusée au motif fallacieux qu’elle était en travaux, lorsque nous avions voulu occuper la salle où nous nous trouvons aujourd’hui, on nous expliqua qu’elle devait accueillir le jour même de notre activité le championnat du monde de judo, ce qui, évidemment, était une supercherie. Par contre, le DRS fit savoir par ses annexes que nous pouvions, en fait il voulait dire nous devions, nous réunir dans des salles contenant 2 à 300 places. Quand le RCD enlève des mairies hors de la Kabylie comme ce fut le cas à Beni Abbès (Béchar) ou Berriane (Ghardaïa) la police politique qui a fait de la fragmentation de la collectivité nationale une stratégie et un objectif ne s’embarrasse pas de scrupule. Elle actionne la justice qui destitue nos élus en violation des lois et règlements. La fraude qui réduit à la portion congrue le RCD ne suffit pas à rassurer les héritiers des falsificateurs de l’histoire, des gestionnaires des ténèbres que sont les fossoyeurs du destin algérien. Pour la police politique, le pire des dangers est que notre parti engage un combat face auquel les recettes qui ont dissuadé, tenté ou découragé tant d’autres sont inopérantes."
Il a aussi étalé un réquisitoire contre le régime algérien :
"Les choix criminels qui ont été faits depuis 1962 n’ont pas seulement dénaturé une belle épopée engagée par les femmes et les hommes de notre pays pour la liberté, la modernité et l’universalité, ils n’ont pas seulement avili une nation promise à toutes les espérances sur la scène internationale, il a engagé notre peuple dans le pire des chemins : celui de la désespérance. Nos jeunes se jettent à la mer, nos cadres fuient par dizaines de milliers. Le pays perdant sa plus belle, sa plus précieuse des richesses se dévitalise. L’économie est prise en otage par des mafias, l’administration est délabrée, la justice est le symbole de l’indignité nationale et le gouvernement algérien est tribalisé. «Rome, Rome, ville à vendre, tu périras si tu trouvais acheteur», s’écria Jugurtha il y a deux mille ans de cela devant une cité rongée par la cupidité et la corruption alors que, grisée par sa puissance apparente, elle croyait pouvoir continuer à régner indéfiniment sur le monde. Le système algérien ne laissera derrière lui ni les réalisations ni le souvenir de l’empire romain mais en écho Jugurtha on peut dire de lui aujourd’hui: DRS, DRS, une chute du prix du baril et tu sortiras de la matrice algérienne que tu as martyrisée."
Saïd Sadi, c'est fini ! "Je pense sincèrement que l'heure est désormais aux jeunes cadres du parti". C'est ainsi que le secrétaire général du RCD a annoncé, vendredi, lors de son discours d'ouverture du 4e congrès du parti, son retrait officiel de la présidence du parti et affirme qu'il ne briguera pas un nouveau mandat de président. "J’ai longuement réfléchi, je m’en suis ouvert aux membres de la direction. Il est temps que les compétences formées dans et par le parti s’expriment et s’accomplissent", a-t-il dit. "... Avec une conscience sereine et une pleine confiance en l’avenir, je vous annonce ma décision de ne pas me représenter au poste de président du RCD", a-t-il dit aux congressistes.
Le Dr Saïd Sadi, qui est l'un des fondateurs du parti en 1989, rassurera toutefois qu'il restara militant du parti. "Il va de soi que je resterai militant car j’estime que l’on n’a pas le droit de revendiquer la liberté et la justice et s’exonérer d’un engagement personnel dans les luttes qui se mènent pour la démocratie", a-t-il promis. "Il va de soi que je resterai militant car j’estime que l’on n’a pas le droit de revendiquer la liberté et la justice et s’exonérer d’un engagement personnel dans les luttes qui se mènent pour la démocratie", a-t-il ajouté.
Pour son dernier discours, Saïd Sadi a dressé le bilan de 23 ans de carrière politique à la tête du parti et fait un réquisitoire contre les dirigeants algériens, contre le pouvoir et surtout contre le DRS : "Dans le logiciel du DRS, notre rassemblement devait, plus que tout autre parti, être diabolisé et contenu dans des dimensions et des apparences ne dépassant pas le rôle d’alibi démocratique. Pour la police politique, l’Algérie de Abane a été enterrée en 1957. Elle ne doit pas seulement être combattue, elle doit être néantisée. Tout ce qui peut la ressusciter ou lui faire écho doit être neutralisé dès lors que le choix d’un pays dominé par l’islamo-populisme était fait une fois pour toute en 1962. Rappelons-nous les dernières manœuvres des services spéciaux quand le RCD a pris la décision de lancer un mouvement de contestation pacifique à l’hiver 2011. Pour arrêter les marches d’un parti que les officines de la propagande stalinienne se plaisaient à réduire à une existence symbolique, 30 000 policiers ont été mobilisés pendant 3 semaines par un pouvoir qui prétendait avoir remporté les présidentielles avec 90% des suffrages. Les transports en commun avaient été bloqués et les campus universitaires furent encerclés pour empêcher les étudiants de participer aux manifestations. Quand quelques jours plus tard, nous avions demandé la salle Harcha qui peut accueillir 8000 personnes pour organiser un meeting, elle nous a été refusée au motif fallacieux qu’elle était en travaux, lorsque nous avions voulu occuper la salle où nous nous trouvons aujourd’hui, on nous expliqua qu’elle devait accueillir le jour même de notre activité le championnat du monde de judo, ce qui, évidemment, était une supercherie. Par contre, le DRS fit savoir par ses annexes que nous pouvions, en fait il voulait dire nous devions, nous réunir dans des salles contenant 2 à 300 places. Quand le RCD enlève des mairies hors de la Kabylie comme ce fut le cas à Beni Abbès (Béchar) ou Berriane (Ghardaïa) la police politique qui a fait de la fragmentation de la collectivité nationale une stratégie et un objectif ne s’embarrasse pas de scrupule. Elle actionne la justice qui destitue nos élus en violation des lois et règlements. La fraude qui réduit à la portion congrue le RCD ne suffit pas à rassurer les héritiers des falsificateurs de l’histoire, des gestionnaires des ténèbres que sont les fossoyeurs du destin algérien. Pour la police politique, le pire des dangers est que notre parti engage un combat face auquel les recettes qui ont dissuadé, tenté ou découragé tant d’autres sont inopérantes."
Il a aussi étalé un réquisitoire contre le régime algérien :
"Les choix criminels qui ont été faits depuis 1962 n’ont pas seulement dénaturé une belle épopée engagée par les femmes et les hommes de notre pays pour la liberté, la modernité et l’universalité, ils n’ont pas seulement avili une nation promise à toutes les espérances sur la scène internationale, il a engagé notre peuple dans le pire des chemins : celui de la désespérance. Nos jeunes se jettent à la mer, nos cadres fuient par dizaines de milliers. Le pays perdant sa plus belle, sa plus précieuse des richesses se dévitalise. L’économie est prise en otage par des mafias, l’administration est délabrée, la justice est le symbole de l’indignité nationale et le gouvernement algérien est tribalisé. «Rome, Rome, ville à vendre, tu périras si tu trouvais acheteur», s’écria Jugurtha il y a deux mille ans de cela devant une cité rongée par la cupidité et la corruption alors que, grisée par sa puissance apparente, elle croyait pouvoir continuer à régner indéfiniment sur le monde. Le système algérien ne laissera derrière lui ni les réalisations ni le souvenir de l’empire romain mais en écho Jugurtha on peut dire de lui aujourd’hui: DRS, DRS, une chute du prix du baril et tu sortiras de la matrice algérienne que tu as martyrisée."
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Saïd Sadi s'en va
http://www.lematindz.net/news/7555-said-sadi-sen-va.html
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Saïd Sadi s'en va
said saadi a 65 ans,l'age légal pour partir en retraitre aprés avoir été recruté par mon général al marhoum LARBI Belkhir en 1989 ,peut être avant.
une retraite méritée aprés de loyaux services rendus à la nation algérienne sous la triptyque [ islamité-arabité-amazighité].
Thanks doctor and the next one please!!!!
une retraite méritée aprés de loyaux services rendus à la nation algérienne sous la triptyque [ islamité-arabité-amazighité].
Thanks doctor and the next one please!!!!
Mohamed Ali Boughazi, futur président de l’APN ou premier ministre ?
Bruits de couloir ou projet du pouvoir ? «Mohamed Ali Boughazi sera désigné soit futur Premier ministre, soit président de l’Assemblée populaire nationale», selon plusieurs sources.
Ce n’est pas la première fois que des informations donnent Mohamed Ali Boughazi, proche conseiller du président Bouteflika, comme Premier ministre. Le président Abdelaziz Bouteflika allait, à la fin de l’année dernière, procéder à un remaniement ministériel en désignant son conseilleur comme Premier ministre. Seulement voilà, «cette nomination aurait été inopportune, car Boughazi va se présenter aux législatives», nous informe une source à la présidence de la République. Selon des responsables du RND, Mohamed Ali Boughazi sera en deuxième position sur la liste de ce parti dans la capitale. «Cela lui assurera certainement une place dans l’hémicycle de Zighoud Youcef, et, de ce fait, il pourrait être soit nommé Premier ministre, soit président de l’APN», assure, de son côté, un haut responsable du FLN. Le choix de Mohamed Ali Boughazi obéit à plusieurs objectifs, selon nos interlocuteurs.
«D’abord, Boughazi est étiqueté islamiste ‘‘modéré’’, un ancien d’Ennahda, et cela pourrait faire consensus au sein des futures coalitions du Parlement. Ensuite, il est l’un des artisans des réformes du Président en tant que membre de la commission de consultation, l’année dernière. Enfin, Boughazi est un fidèle du Président, sa proximité avec l’entourage de Bouteflika lui vaut beaucoup d’estime et de confiance», poursuit un haut responsable. L’enjeu de la prochaine législature est la réforme de la Constitution, rappelle-t-on. Et «Mohamed Ali Boughazi est l’un des artisans du texte qui sera soumis au vote lors de la prochaine Assemblée. Il poursuivra ainsi le processus des réformes lancées par le Président l’année dernière». Décidément, la liste du prochain gouvernement serait déjà ficelée et les contours de la future APN déjà dessiné
Ce n’est pas la première fois que des informations donnent Mohamed Ali Boughazi, proche conseiller du président Bouteflika, comme Premier ministre. Le président Abdelaziz Bouteflika allait, à la fin de l’année dernière, procéder à un remaniement ministériel en désignant son conseilleur comme Premier ministre. Seulement voilà, «cette nomination aurait été inopportune, car Boughazi va se présenter aux législatives», nous informe une source à la présidence de la République. Selon des responsables du RND, Mohamed Ali Boughazi sera en deuxième position sur la liste de ce parti dans la capitale. «Cela lui assurera certainement une place dans l’hémicycle de Zighoud Youcef, et, de ce fait, il pourrait être soit nommé Premier ministre, soit président de l’APN», assure, de son côté, un haut responsable du FLN. Le choix de Mohamed Ali Boughazi obéit à plusieurs objectifs, selon nos interlocuteurs.
«D’abord, Boughazi est étiqueté islamiste ‘‘modéré’’, un ancien d’Ennahda, et cela pourrait faire consensus au sein des futures coalitions du Parlement. Ensuite, il est l’un des artisans des réformes du Président en tant que membre de la commission de consultation, l’année dernière. Enfin, Boughazi est un fidèle du Président, sa proximité avec l’entourage de Bouteflika lui vaut beaucoup d’estime et de confiance», poursuit un haut responsable. L’enjeu de la prochaine législature est la réforme de la Constitution, rappelle-t-on. Et «Mohamed Ali Boughazi est l’un des artisans du texte qui sera soumis au vote lors de la prochaine Assemblée. Il poursuivra ainsi le processus des réformes lancées par le Président l’année dernière». Décidément, la liste du prochain gouvernement serait déjà ficelée et les contours de la future APN déjà dessiné
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