Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
5 participants
Page 1 sur 1
Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
Après avoir milité au FFS dès les années 1980, Tarik Mira, fils d’un héros de la guerre de Libération, passe au RCD en 1997 pour s’occuper essentiellement du volet diplomatique. Fin analyste, sa lettre de démission apporte un éclairage supplémentaire sur le fonctionnent interne de ce parti mais aussi sur la conjoncture politique nationale. La voici dans son intégralité. “Le 23 mars 2009, après douze ans au poste de secrétaire national aux relations internationales, j’ai démissionné de ma propre initiative de l’instance exécutive.
Quatre jours plus tard, le 27, une lettre signée du secrétaire national à l’organique me suspend de mes activités du parti en attendant mon passage devant la commission de discipline. Sans analyser la procédure “juridique” et la nature de cette fameuse commission, relevons d’abord que cette “sanction” survient juste après ma démission. Auparavant, malgré les charges qui vont être retenues contre moi, il n’y eut rien de tel. Le réflexe consacré est toujours de se faire renvoyer.
Le premier but de cette sanction est de permettre au président du parti d’instruire à charge l’affaire sans ma présence aux réunions des 31 mai et 4 juin, respectivement du groupe parlementaire (GP) et du conseil national. Ce qui fut fait au mépris des statuts et règlement intérieur.
Le deuxième objectif était de légitimer l’actuelle et la future sanctions par le conditionnement de l’opinion militante. Comme dans la tradition des procès politiques, l’atmosphère précédant la sanction finale doit être lourde et orientée. Et, dans ce cas, un acteur de haute voltige campant le rôle de procureur, en l’occurrence le président du parti, doit amener l’opinion à croire en ses interprétations. Le président du parti fait référence à trois mails écrits par mes soins pour établir “ma trahison du parti”. Je ne m’appesantirais pas sur cette infamie. Je reviendrais une autre fois plus longuement là dessus. Ce qui saute aux yeux d’emblée est la gravité de l’acte de l’obtention de ces mails. Le secret de la correspondance, droit garanti par le Constitution et des pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme, est violé délibérément. Un véritable scandale passé par pertes et profits qui indique de façon flagrante la nature du fonctionnement interne de type policier. Pour un parti qui réclame la construction de l’Etat de droit, c’est un avant-goût de ce que fera demain son président s’il accédait aux affaires, selon la formule consacrée.
Une fois de plus se vérifie l’adage de tout pouvoir totalitaire, de surcroît personnalisé : la fin justifie tous les moyens !
Il y a pire encore, le président du RCD susurre ici et là que j’aurais commis plus grave fait que la première “accusation”, soit “l’intelligence avec l’étranger”. Retourner les arguments dont le parti fut affublé par ses adversaires contre ses propres militants est proprement indigne. Mais rien ne me surprend : plus le mensonge est gros, mieux ça passe. Il y a là ni plus ni moins une tentative d’assassinat symbolique, qui plus est envers le fils d’un héros de la lutte de libération nationale. En la matière, il y a beaucoup à dire. Je défie quiconque de mettre sur la place publique ne serait-ce qu’un début de preuve là-dessus, et ce malgré les effractions repétées et intéressées de ma boîte émail. La tradition est maintenant bien huilée. A chaque départ et cycle de purges, le président doit se présenter comme la victime, garant de la protection du parti. Bien sûr, le président et son parti ne font qu’un. Mais peut-il avoir tout le temps raison et contre tout le monde ? En réalité, ce centralisme amène automatiquement à ce genre de dérives. L’essentiel est que le chef soit sauf. La centralisation de la décision crée une imbrication étroite entre le fonctionnement antidémocratique, la gestion opaque et une politique critique. La combinaison de cette logique d’appareil partisan avec les obstacles dressés par le pouvoir fait fuir nombre de citoyens de la chose publique. Cette dernière apparaît comme un moyen rapide et indu d’enrichissement de la classe politique, y compris l’opposition. Lors de la dernière campagne législative, ce soupçon lancinant revenait comme un leitmotiv. Les citoyens nous demandaient de justifier nos patrimoines, y compris celui du président du parti, et les sources de leur constitution. La brèche ouverte par les événements d’octobre 88 tire à sa fin. Le pouvoir a rétabli la situation à son seul profit. Force est constater que l’opposition démocratique n’a pas su ou pu être à la hauteur des enjeux par ses fractures – dont la question du leadership masque des divisions politiques factices –, son fonctionnement et son rapport au pouvoir. Coller de près aux luttes internes des appareils du pouvoir pour asseoir sa stratégie de combat a été contreproductif. C’est la fin d’une époque. Une nouvelle démarche plus ouverte sur la société devra intégrer d’autres acteurs pour porter les couleurs de l’espérance démocratique en tirant les enseignements de nos expériences passées. L’impasse actuelle ne peut durer plus longtemps. Il appartiendra aux démocrates en relation avec toutes les forces porteuses du changement, notamment les jeunes, les femmes et les salariés, de mettre en place les instruments et les formes de lutte (toujours pacifique) afin d’aller vers cet idéal démocratique. Cette notion est jeune et toujours à renouveler. Un pacte pour les libertés qui définira les principes et fondements de la démocratie pourrait être un premier pas.”
Tarik Mira député de Béjaïa
Quatre jours plus tard, le 27, une lettre signée du secrétaire national à l’organique me suspend de mes activités du parti en attendant mon passage devant la commission de discipline. Sans analyser la procédure “juridique” et la nature de cette fameuse commission, relevons d’abord que cette “sanction” survient juste après ma démission. Auparavant, malgré les charges qui vont être retenues contre moi, il n’y eut rien de tel. Le réflexe consacré est toujours de se faire renvoyer.
Le premier but de cette sanction est de permettre au président du parti d’instruire à charge l’affaire sans ma présence aux réunions des 31 mai et 4 juin, respectivement du groupe parlementaire (GP) et du conseil national. Ce qui fut fait au mépris des statuts et règlement intérieur.
Le deuxième objectif était de légitimer l’actuelle et la future sanctions par le conditionnement de l’opinion militante. Comme dans la tradition des procès politiques, l’atmosphère précédant la sanction finale doit être lourde et orientée. Et, dans ce cas, un acteur de haute voltige campant le rôle de procureur, en l’occurrence le président du parti, doit amener l’opinion à croire en ses interprétations. Le président du parti fait référence à trois mails écrits par mes soins pour établir “ma trahison du parti”. Je ne m’appesantirais pas sur cette infamie. Je reviendrais une autre fois plus longuement là dessus. Ce qui saute aux yeux d’emblée est la gravité de l’acte de l’obtention de ces mails. Le secret de la correspondance, droit garanti par le Constitution et des pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme, est violé délibérément. Un véritable scandale passé par pertes et profits qui indique de façon flagrante la nature du fonctionnement interne de type policier. Pour un parti qui réclame la construction de l’Etat de droit, c’est un avant-goût de ce que fera demain son président s’il accédait aux affaires, selon la formule consacrée.
Une fois de plus se vérifie l’adage de tout pouvoir totalitaire, de surcroît personnalisé : la fin justifie tous les moyens !
Il y a pire encore, le président du RCD susurre ici et là que j’aurais commis plus grave fait que la première “accusation”, soit “l’intelligence avec l’étranger”. Retourner les arguments dont le parti fut affublé par ses adversaires contre ses propres militants est proprement indigne. Mais rien ne me surprend : plus le mensonge est gros, mieux ça passe. Il y a là ni plus ni moins une tentative d’assassinat symbolique, qui plus est envers le fils d’un héros de la lutte de libération nationale. En la matière, il y a beaucoup à dire. Je défie quiconque de mettre sur la place publique ne serait-ce qu’un début de preuve là-dessus, et ce malgré les effractions repétées et intéressées de ma boîte émail. La tradition est maintenant bien huilée. A chaque départ et cycle de purges, le président doit se présenter comme la victime, garant de la protection du parti. Bien sûr, le président et son parti ne font qu’un. Mais peut-il avoir tout le temps raison et contre tout le monde ? En réalité, ce centralisme amène automatiquement à ce genre de dérives. L’essentiel est que le chef soit sauf. La centralisation de la décision crée une imbrication étroite entre le fonctionnement antidémocratique, la gestion opaque et une politique critique. La combinaison de cette logique d’appareil partisan avec les obstacles dressés par le pouvoir fait fuir nombre de citoyens de la chose publique. Cette dernière apparaît comme un moyen rapide et indu d’enrichissement de la classe politique, y compris l’opposition. Lors de la dernière campagne législative, ce soupçon lancinant revenait comme un leitmotiv. Les citoyens nous demandaient de justifier nos patrimoines, y compris celui du président du parti, et les sources de leur constitution. La brèche ouverte par les événements d’octobre 88 tire à sa fin. Le pouvoir a rétabli la situation à son seul profit. Force est constater que l’opposition démocratique n’a pas su ou pu être à la hauteur des enjeux par ses fractures – dont la question du leadership masque des divisions politiques factices –, son fonctionnement et son rapport au pouvoir. Coller de près aux luttes internes des appareils du pouvoir pour asseoir sa stratégie de combat a été contreproductif. C’est la fin d’une époque. Une nouvelle démarche plus ouverte sur la société devra intégrer d’autres acteurs pour porter les couleurs de l’espérance démocratique en tirant les enseignements de nos expériences passées. L’impasse actuelle ne peut durer plus longtemps. Il appartiendra aux démocrates en relation avec toutes les forces porteuses du changement, notamment les jeunes, les femmes et les salariés, de mettre en place les instruments et les formes de lutte (toujours pacifique) afin d’aller vers cet idéal démocratique. Cette notion est jeune et toujours à renouveler. Un pacte pour les libertés qui définira les principes et fondements de la démocratie pourrait être un premier pas.”
Tarik Mira député de Béjaïa
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
est ce que c'est le début de la fin du RCD??????, après avoir perdu ferhat, mokrane ait larbi, amara ben younes, khalida-nni, ......et maintenant c'est le clan de béjaia qui part c'est le tour de ferdjellah et tarik mira les deux éléments qui influence vraiment l'un a béjaia ville et au sahel de bgayet et l'autre au niveau de la vallée de la soumam.
pq sadi est un dictat???,
pq sadi est un dictat???,
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
azul,
akabar n RCD : d akabar n lemxax d tugdut ,ass-a deg unnar d ayen netta ad yellan deg tenmagla i udabu, ulac akabar-nniden ,ghas yella ighisi negh kra n wugur daxel ,ulac tugdi
fell-as imi lsas-is isehha ideranger le pouvoir bezzaf! surtout zerhouni d boutef ,d kra n yikabaren -nniden ur yifhen iman-sen.d tidet d akabar n Leqbayel ,ikcef-d lexwaghed-is achal-aya .leqbayel,tamazight,tugdut ;isdat kan ,tudert i tmurt leqbayel d wid ikkaten fell-as.
akabar n RCD : d akabar n lemxax d tugdut ,ass-a deg unnar d ayen netta ad yellan deg tenmagla i udabu, ulac akabar-nniden ,ghas yella ighisi negh kra n wugur daxel ,ulac tugdi
fell-as imi lsas-is isehha ideranger le pouvoir bezzaf! surtout zerhouni d boutef ,d kra n yikabaren -nniden ur yifhen iman-sen.d tidet d akabar n Leqbayel ,ikcef-d lexwaghed-is achal-aya .leqbayel,tamazight,tugdut ;isdat kan ,tudert i tmurt leqbayel d wid ikkaten fell-as.
ugaret- Nombre de messages : 110
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
que mira,ferdjellah ou bourourou quittent ce rcd croyez moi,on s'en contrefiche trés royalement.
L'moussévha- Nombre de messages : 243
Localisation : entre ciel et terre
Date d'inscription : 27/04/2008
rcd malgre tous
malgre le depart de khalida. benyoynes .mira ou brahimi mais il reste avec le DR saadi ses
militant qui veulent la democratie.
ce n'est la fin de RCD ni la fin de la democratie .le RCD toujours l'espoir de tous les democtate algeriens.
toute est tous pour un RCD meilleur et pour une algerie majeur
militant qui veulent la democratie.
ce n'est la fin de RCD ni la fin de la democratie .le RCD toujours l'espoir de tous les democtate algeriens.
toute est tous pour un RCD meilleur et pour une algerie majeur
amara walid- Nombre de messages : 90
Date d'inscription : 09/05/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
le départ de mira et autre cadre du partie depuis maintenant un bon moment révèle la vrais image du docteur sadi, qui prêche la démocratie et qui pratique son contraire.
le problème de culte de personnalité semble touché même les démo
le problème de culte de personnalité semble touché même les démo
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
Dr n'est pas un dictat
le depart de mira ou autre ne montre pas l'image de dictat de sadi
ces gens là ne veulent pas travailler . mais ils chercherent leurs interait
le depart de mira c'est pour créer un autre parti avec Mr xxxxxxxx
ces gens là ne veulent pas travailler . mais ils chercherent leurs interait
le depart de mira c'est pour créer un autre parti avec Mr xxxxxxxx
amara walid- Nombre de messages : 90
Date d'inscription : 09/05/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
amara walid a écrit:le depart de mira ou autre ne montre pas l'image de dictat de sadi
ces gens là ne veulent pas travailler . mais ils chercherent leurs interait
le depart de mira c'est pour créer un autre parti avec Mr xxxxxxxx
ça montre quoi ayamdakel??????????? et la richesse de sadi comment l'expliquer????????
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
ça montre ...........
avant de jugé Dr sadi il faut jugé les gents qui sorte de RCD mira ou autres cherchent leurs interet .menistre ou un cadre d'Etat
tous ça donc sa montre le serieux de sadi .
question de richesse c'est un autre sujet.
tous ça donc sa montre le serieux de sadi .
question de richesse c'est un autre sujet.
amara walid- Nombre de messages : 90
Date d'inscription : 09/05/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
mon cher walid,ton said nait saadi est un homme publique!de ce fait tous le monde a le droit de le juger;mème .....moi!pour moi il est un pur produit du systéme couscoussier algérien!il gueule quand on le lui demande et il se la boucle quand on le lui ordonne! et en retour il reçoit le burnous doré de caid de la kabylie.Quand un homme politique declare qu'il s'est trompé de peuple ,crois -moi ce peuple le lui fait payer trés cher;pour cela il doit rejoindre les malades mentaux si par hasard (j'en doute!) il lui reste quelques maigres compétences en matiere de science psychiatrique .
L'moussévha- Nombre de messages : 243
Localisation : entre ciel et terre
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
Malheureusement , tout le monde court derrière le pognon y compris moi!
Mis ntfamilt- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 15/09/2008
said sadi est un...........
comme vous croyez et comme vous disez le DR n'est pas un couscousiste ou un khoubziste .
nous les kabyles on aime critiqué son raison ou son preuve .
le RCD est parti d'occasion de vote .
sadi est milite toujours pour la democratie .en algerie ou en europe.
plus d'info www.rcd-algerie.net.
LE PARTI DE LA VERITE .AKABAR N'TIDETS
nous les kabyles on aime critiqué son raison ou son preuve .
le RCD est parti d'occasion de vote .
sadi est milite toujours pour la democratie .en algerie ou en europe.
plus d'info www.rcd-algerie.net.
LE PARTI DE LA VERITE .AKABAR N'TIDETS
amara walid- Nombre de messages : 90
Date d'inscription : 09/05/2008
Re: Tarik Mira confirme son départ du RCD “La brèche ouverte par octobre 88 tire à sa fin”
non jeune walid,je n'ai pas dis que ton saadi n'est pas un couscousiste ou un khobziste,j'ai dis exactement le contraire de ce que tu a compris;c'est un pur produit du couscoussier algerien ou si tu préfére de la marmite ou cuisinent les hyénes qui nous bananent depuis des lustres.Permet moi de te conseiller de ne pas trop croire a papa noél ou à cheikh el khanoun comme on dit chez nous.amara walid a écrit:comme vous croyez et comme vous disez le DR n'est pas un couscousiste ou un khoubziste .
nous les kabyles on aime critiqué son raison ou son preuve .
le RCD est parti d'occasion de vote .
sadi est milite toujours pour la democratie .en algerie ou en europe.
plus d'info www.rcd-algerie.net.
LE PARTI DE LA VERITE .AKABAR N'TIDETS
L'moussévha- Nombre de messages : 243
Localisation : entre ciel et terre
Date d'inscription : 27/04/2008
Sujets similaires
» Smail Mira tire sur les personnalités politiques kabyles!
» Le 05 octobre 1988/ le 05 octobre 2010
» 05 Octobre 2016 Aokas souvient du 05 Octobre 1988...
» Said Sadi confirme nos dires
» Le MAK confirme sa domination politique en Kabylie
» Le 05 octobre 1988/ le 05 octobre 2010
» 05 Octobre 2016 Aokas souvient du 05 Octobre 1988...
» Said Sadi confirme nos dires
» Le MAK confirme sa domination politique en Kabylie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum