La FIFA au banc des accusés
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La FIFA au banc des accusés
La FIFA au banc des accusés
Par Réda Amara
Les images exclusives de la chaîne française Canal Plus, montrant l'agression des joueurs algériens jeudi dernier à leur arrivée au Caire et qui ont fait le tour du monde, continuent de soulever condamnations et indignations dans les milieux sportifs du monde entier.
Outre l'Algérie et les pays du Maghreb qui ont été choqués par ces incidents en se demandant si de tels procédés ont lieu d'être dans un pays qui se dit "oum dounia", c'est au tour de certaines voix en France de s'élever pour dénoncer le silence complice de la FIFA. Michel Larque, l'ex international et joueur de la grande épopée des verts de Saint Etienne et actuellement commentateur à TF1 n'a pas manqué de lancer cette interrogation en direction des décideurs du football mondial : Ne faut-il sanctionner lourdement que s'il y a mort d'homme ? « Non,répond Michel Larque, les sanctions s'imposaient pour éviter d'autre dérapages ».
La FIFA, qui avait déjà adressé une mise en garde à la FEF contre tout dépassement ou incident le 14 novembre, en a donc déçu plus d'un en se contentant d'un simple avertissement en direction de la FEF, et ce malgré le rapport accablant de son délégué présent au Caire. La FIFA de Joseph Blatter a-t-elle minimisé les dégats ? Ce qui est sûr, c'est que la décision de l'instance mondiale n'a fait qu'encourager les ultras égyptiens, qui ont continué leur sale besogne en s'attaquant aux bus des supporters algériens à la fin du match et aux joueurs à leur retour sur leur lieu de résidence.
« Ce deux poids, deux mesures » dans la prise de décision a été soulevé par l'autre international Emmanuel Petit, présent dimanche dernier sur le plateau de l'émission "Stade 2" de la chaîne publique française France 2. L'ex-joueur de Monaco a déclaré : « On suspend Maradona deux mois pour des insultes et on ferme les yeux sur les incidents graves qui sont survenus au Caire ». Décrypté, ce message se veut une accusation contre la FIFA qui, selon lui aurait dû sévir énergiquement.
Dans tous les cas, en se mettant ainsi dans une position de parti-pris, la FIFA qui donne l'impression de sanctionner à la tête du client, a perdu de sa crédibilité auprès du public sportif qui prône le fair-play. Car une telle démarche, en fermant presque les yeux sur ce qui s'est passé au Caire, ne fait qu'encourager la violence. Et l'histoire retiendra que la FIFA portera l'entière responsabilité en cas de dérapage ce mercredi à Khartoum.
http://www.tsa-algerie.com/sport/la-fifa-au-banc-des-accuses_8422.html
Par Réda Amara
Les images exclusives de la chaîne française Canal Plus, montrant l'agression des joueurs algériens jeudi dernier à leur arrivée au Caire et qui ont fait le tour du monde, continuent de soulever condamnations et indignations dans les milieux sportifs du monde entier.
Outre l'Algérie et les pays du Maghreb qui ont été choqués par ces incidents en se demandant si de tels procédés ont lieu d'être dans un pays qui se dit "oum dounia", c'est au tour de certaines voix en France de s'élever pour dénoncer le silence complice de la FIFA. Michel Larque, l'ex international et joueur de la grande épopée des verts de Saint Etienne et actuellement commentateur à TF1 n'a pas manqué de lancer cette interrogation en direction des décideurs du football mondial : Ne faut-il sanctionner lourdement que s'il y a mort d'homme ? « Non,répond Michel Larque, les sanctions s'imposaient pour éviter d'autre dérapages ».
La FIFA, qui avait déjà adressé une mise en garde à la FEF contre tout dépassement ou incident le 14 novembre, en a donc déçu plus d'un en se contentant d'un simple avertissement en direction de la FEF, et ce malgré le rapport accablant de son délégué présent au Caire. La FIFA de Joseph Blatter a-t-elle minimisé les dégats ? Ce qui est sûr, c'est que la décision de l'instance mondiale n'a fait qu'encourager les ultras égyptiens, qui ont continué leur sale besogne en s'attaquant aux bus des supporters algériens à la fin du match et aux joueurs à leur retour sur leur lieu de résidence.
« Ce deux poids, deux mesures » dans la prise de décision a été soulevé par l'autre international Emmanuel Petit, présent dimanche dernier sur le plateau de l'émission "Stade 2" de la chaîne publique française France 2. L'ex-joueur de Monaco a déclaré : « On suspend Maradona deux mois pour des insultes et on ferme les yeux sur les incidents graves qui sont survenus au Caire ». Décrypté, ce message se veut une accusation contre la FIFA qui, selon lui aurait dû sévir énergiquement.
Dans tous les cas, en se mettant ainsi dans une position de parti-pris, la FIFA qui donne l'impression de sanctionner à la tête du client, a perdu de sa crédibilité auprès du public sportif qui prône le fair-play. Car une telle démarche, en fermant presque les yeux sur ce qui s'est passé au Caire, ne fait qu'encourager la violence. Et l'histoire retiendra que la FIFA portera l'entière responsabilité en cas de dérapage ce mercredi à Khartoum.
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Date d'inscription : 09/07/2008
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