Barbacha Ils sont accusés d’«occupation illégale du siège de l’APC »: L’ex maire et ses adjoints du PST devant le juge

La situation à l’APC de Barbacha vient de prendre une autre tournure, après que le wali de Béjaïa ainsi que le nouveau maire RCD aient porté plainte contre l’ex-maire de cette commune, élu du PST, M. Mohand Sadek Akrour, et deux autres élus du même parti. La plainte du wali de Béjaïa et du tout nouveau maire de Barbacha a été déposée, lundi dernier, auprès du tribunal administratif de Béjaïa. Les trois accusés ont été traduits en référé, hier matin, devant les instances judiciaires pour répondre des chefs d’inculpation d’« atteinte et occupation illicite du siège de l’APC de Barbacha, utilisation des biens de la commune à des fins personnels et entraves au fonctionnement de l’institution communale ». Dans la même convocation, les instances judiciaires ont rappelé aux trois inculpés que « le maire légitime et officiel de la commune de Barbacha est bel et bien Mahmoud Benmeddour, installé le 17 du mois en cours ». La justice a aussi ordonné aux élus du PST de quitter les lieux leur signifiant que leurs missions de maire et ex vice-présidents à l’APC avait pris fin. A préciser que la plainte déposée contre ces trois élus émane du nouveau P/APC, issu du RCD, qui n’arrive toujours pas à rejoindre le siège de l’APC, fermé par des contestataires qui refusent le vote de l’alliance RCD-FLN-FFS, tout en défendant mordicus les élus du PST ayant obtenu une majorité relative, c’est-à-dire 6 sièges sur les 15 que compte l’APC de Barbacha.Par contre, la plainte du wali n’a cité que l’ex P/APC, tête de liste PST aux dernières élections locales, l’accusant d’avoir « empêché le nouveau P/APC, issu du vote de la majorité des élus et installé le 17 décembre dernier, ainsi que des fonctionnaires d’accéder au siège de l’APC ». Par ailleurs, une pétition collective, signée par des associations locales de la même commune, à la décharge des trois élus accusés, a été envoyée aux instances de la justice de la wilaya. Parallèlement, un rassemblement a été tenu, hier, devant le siège de l’APC toujours fermé par des centaines de personnes, au même titre que celui de la daïra. Alors que le verdict dans cette affaire devait être rendu par le tribunal administratif de Béjaïa à la fin de la journée d’hier, les habitants de cette commune retiennent leur souffle quant à l’évolution prochaine de la situation. Une situation inquiétante, à juste titre, au regard de la tension qui règne dans cette municipalité rurale, qui pourrait même dégénérer à tout moment. Nos tentatives de joindre le maire sortant de Barbacha pour avoir sa réaction ont été vaines.

N.T.


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