La Suède…terre d’asile des algériens

La Suède…terre d’asile des algériens


La Suède…terre d’asile des algériens

Dimanche 9 novembre 2008 -- Une nouvelle logique sociale prévaut en Suède, un cocktail de religions et de nationalités Arabes. L’Islam a, dans ce pays situé au Nord du continent Européen, une histoire qui préoccupe le gouvernement, après « son implication » dans l’accueil de milliers de réfugiés Arabes venant d’Iraq, de Somali et même d’Algérie.

Nous nous sommes rendus dans ce pays et avons assisté à quelques rassemblements de réfugiés près de la capitale Stockholm. Nous avons interviewé plus d’un ministre, car personne ne peut renier le débat qui prévaut sur le sort des réfugiés et ce qu’il faut comme mécanisme pour leur insertion.

La Suède n’était pas une destination importante pour les réfugiés Arabes, mais une étonnante histoire a fait qu’elle le devienne, même si les Iraquiens et les Somaliens viennent en tête, les Algériens aussi s’y retrouvent dans le cadre du droit de réfugiés politiques. Les autorités suédoises ne peuvent plus dissimuler leur préoccupation vis-à-vis des vagues de réfugiés qui arrivent chez elle, à ce propos le ministère Suédois des affaires étrangères nous adressé une invitation afin d’écouter une version de « l’autre rive ». Les ministres du gouvernement sont inquiets quant à l’augmentation du nombre de réfugiés et de la place occupée par l’Islam, considérée comme étant la deuxième religion du pays avec 450 milles musulmans.

Des Algériens, une minorité au milieu d’une autre…

Il n’était pas facile de retrouver, en Suède, une personnalité Algérienne influente ou bien occupant un poste important dans les multiples associations islamiques. Cependant, le président du conseil Suédois des Imams, Cheikh Hassan Moussa, d’origine Algérienne, a attiré notre attention quand il a cité les noms de partisans d’associations dont on dit qu’ils appartenaient au groupe islamique armé en Algérie dans les années quatre vingt dix, et ils sont toujours des réfugiés dans ce pays qui rarement refuse les demandes d’asile. On a eu l’occasion de confirmer leurs présences dans une rencontre avec le ministre de l’immigration chargé du suivi des dossiers de réfugiés. Malgré « leurs modération », d’après un responsable de la mosquée, il n’en demeure pas moins que « ça n’empêche pas de freiner leurs venues ». Le même responsable nous a informé que « ceux là existent dans d’autres villes à l’image de Malmo où plusieurs associations islamiques activent ». Alors que Abdellah Salah, d‘origine Tunisienne, questionné sur l’idée Djihadiste parmi les réfugiés musulmans, il a répondu clairement « il y a réellement des idées Djihadistes et toute idée comprend de l’extrémisme, mais notre devoir est l’Islam modéré et on a presque réussi à transmettre le message aux réfugiés musulmans ».

Le Gouvernement reconnaît qu’il est à court d’idée quant à leur insertion…

Lors de notre rencontre avec la ministre Suédoise d’insertion, cette dernière n’a pas nié la difficulté de l’insertion des réfugiés « parce que l’immigration des Arabes vers la Suède n’a connue d’évolution qu’à partir des années quatre vingt dix, ce qui est une période insuffisante pour comprendre leurs coutumes et leurs idées ». Par la suite, on s’est déplacé vers la ville de « Sodertalje » où résident la plupart des Iraquiens, à 90%, cette ville est appelée par les Suédois « le petit Bagdad ». Cette ville ressemble beaucoup à Paris car les conditions sont similaires malgré les multiples programmes gouvernementaux.

L’appréhension du gouvernement Suédois de voir ces similitudes comme une barrière à une insertion réelle, il a créé d’autre programme représentant le transfert de nouveaux réfugiés vers d’autres villes pour vivre par les Suédois, et quand on a questionné une responsable de la mairie de la ville, elle a répondu « réellement nous avons peur qu’ils ne se fondent pas parmi nous, et nous travaillons pour éviter l’explosion évidente qui en découlerait ».

https://www.youtube.com/watch?v=LEEUvhLMxC4