Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Appel :
Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018_ 21h:30 à la place Katia bengana.
&Soyez au rendez-vous.
#Libérer Marzouk Touati.
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&Soyez au rendez-vous.
#Libérer Marzouk Touati.
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
https://web.facebook.com/Lib%C3%A9rez-Merzouk-Touati-219997108596068/?hc_ref=ARTxtkvXFl-HTZ23aAR1irL8bWcupK1DYIpnh3eJOzjDyRunoozqmmLh44xP0zFi-e0&fref=nf
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
https://www.youtube.com/watch?v=WprVyZnagOs&feature=share
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Justice pour #MerzougTouati! par Djemila Benhabib
#Algérie: Merzoug Touati, jeune blogueur au chômage vient d'être condamné par un tribunal de Béjaia à 10 ans de prison ferme et 50 000 DA d'amende pour « intelligence avec un pays étranger ».
La justice algérienne lui reproche d'avoir publié sur son compte Facebook un entretien qu'il a réalisé avec un diplomate I.S.R.A.E.L.I.E.N en plus d'une vidéo diffusée sur YouTube ainsi que sur son blog al-Hogra (l'injustice), qui a été fermé par les autorités. Big deal ! Dans cette vidéo, il interrogeait le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien sur les relations qu'entretenaient son pays avec les États arabes.
Un des amis du blogueur rapporte les propos du juge en pleine audience :" Sais-tu qu'interviewer un premier responsable israélien est interdit ?" Ça alors! Hé m’sieur le juge, vous arrive-t-il de regarder la TV ou d’ouvrir un journal ou un livre de temps en temps? N’avez-vous pas entendu parler des accords d’Oslo, de la Conférence de Madrid, du Sommet de Charm-Cheikh ou de celui Camp David et j’en passe? Israéliens et Palestiniens étaient réunis ensemble, discutaient de vive voix pour essayer de trouver une issue (même de secours) à un interminable conflit politique qui placent leurs peuples dans un épouvantable cul de sac.
Oui, vous m’avez bien lu, Palestiniens et Israéliens se parlaient. Selon vous, les Algériens devraient être plus Palestiniens que les Palestiniens et couper les ponts avec les méchants israéliens? A ce sujet, je viens de finir la lecture d’une passionnante entrevue de Saleh Bakri (https://www.revue-ballast.fr/saleh-bakri-toute-resistance-m…), figure importante du cinéma palestinien et militant pour la libération de son pays. II dénonce à véhémence, à juste titre d’ailleurs, l’occupation militaire de son bout de terre et la brutalité de l’armée israélienne. Et pourtant, il se revendique de la culture juive. Il dit: “ Je pense que le véritable « Arabe israélien » est celui qui est arabe et juif. (...) Il y a beaucoup en commun entre la culture juive et la culture palestinienne. Ce qui veut dire que l’on peut vivre ensemble. Une fois que le mur sera tombé, une fois que le système militaire sera tombé, nous le pourrons. " Ce n’est pas moi qui l’écrit. C’est un P.A.L.E.S.T.I.N.I.E.N.
Revenons à vous m’sieur le juge. Votre justice laisse courir des assassins, réhabilite les égorgeurs islamistes, se montre d'une grande indulgence à l'endroit de ceux qui ont vendu le pays à rabais à quelques familles pour en faire un vulgaire souk défraîchi. Votre système a organisé la faillite de nos institutions, le pillage de nos ressources, l’exil d’une partie de notre intelligence. Pire encore, votre pouvoir a institutionnalisé l’ignorance (concept cher à Mohamed Arkoun) et a déshumanisé notre population.
Que reste-t-il à un régime en perte totale de légitimité sinon la fabrication d’ affaires d’État ? Vieille histoire que celle du bidouillage des États musulmans autour du sacré, d’Allah, et de « l'intouchable question palestinienne ». Votre justice a décidé que Merzoug Touati n’est pas tout à fait un homme. Il est un traître. Un collabo. Yahoudi. Sahyouni. D'ailleurs un sous-homme de son espèce est soit kafir soit yahoudi.
A vrai dire m'sieur le juge, je doute que Merzoug Touati, universitaire trentenaire dont la vie est marquée par une grande précarité professionnelle, détienne un secret d’État, une information sensible ou confidentielle. Je ne pense pas qu'il ait un compte bancaire en suisse, aux îles Baléares ou aux Bahamas comme beaucoup d'amis du sérail. Par contre, il veut exister, écrire, comprendre. Il veut penser par lui-même. Il revendique son autonomie de pensée pleine et entière. Il se contrefiche des lignes rouges imposées par vos pairs. Il se saisit de sa condition d’homme libre pour changer le monde et le concevoir autrement. Il s’en donne le pouvoir. Il écrit. C’est ça ce qui fait peur au système. C’est le seul aspect positif qui ressort de cette terrible histoire. Les idées ont encore du pouvoir! Alors, aidons Merzoug Touati à sortir de prison pour qu'il retrouve sa plume au plus vite !
Vous pouvez comptez sur moi pour relayer, informer et mobiliser autour de Merzoug Touati. J'attends votre go!
La semaine dernière encore, j'étais à Bougie entourée de plusieurs amis qui ont veillé sur moi avec beaucoup d'égard et délicatesse. Nous avons discuté de la situation du pays du matin au soir et j'ai pu mesurer à quel point leur engagement était vigoureux, sincère et nécessaire. Que les gens cogitent dans ce pays! Merci infiniment à eux , à l'ensemble des personnes du café littéraire de Aokas que je soutiens inconditionnellement depuis le début de son bras de fer avec les autorités, les personnes de centre culturel de Barbacha et de l'Association culturelle des jeunes d'Irmen, à toutes les personnes nombreuses qui sont venues assister aux deux conférences en Kabylie. Merci aussi aux amis qui ont mis à notre disposition un appartement avec une magnifique vue sur Yemma Gouraya, le mont qui surplombe la ville, au monsieur de Barabacha qui nous a préparé un festin chez lui après la conférence. A tous les autres que j'oublie probablement.
Je ne m'imaginais pas du tout vous remercier de cette façon-là, un peu à la hâte. Lorsqu'on vient d'Algérie, on ne fait jamais les choses comme tout le monde. Il y a toujours un sentiment d'urgence qui marque l'existence. Vous le savez!
Djemila Benhabib
#Algérie: Merzoug Touati, jeune blogueur au chômage vient d'être condamné par un tribunal de Béjaia à 10 ans de prison ferme et 50 000 DA d'amende pour « intelligence avec un pays étranger ».
La justice algérienne lui reproche d'avoir publié sur son compte Facebook un entretien qu'il a réalisé avec un diplomate I.S.R.A.E.L.I.E.N en plus d'une vidéo diffusée sur YouTube ainsi que sur son blog al-Hogra (l'injustice), qui a été fermé par les autorités. Big deal ! Dans cette vidéo, il interrogeait le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien sur les relations qu'entretenaient son pays avec les États arabes.
Un des amis du blogueur rapporte les propos du juge en pleine audience :" Sais-tu qu'interviewer un premier responsable israélien est interdit ?" Ça alors! Hé m’sieur le juge, vous arrive-t-il de regarder la TV ou d’ouvrir un journal ou un livre de temps en temps? N’avez-vous pas entendu parler des accords d’Oslo, de la Conférence de Madrid, du Sommet de Charm-Cheikh ou de celui Camp David et j’en passe? Israéliens et Palestiniens étaient réunis ensemble, discutaient de vive voix pour essayer de trouver une issue (même de secours) à un interminable conflit politique qui placent leurs peuples dans un épouvantable cul de sac.
Oui, vous m’avez bien lu, Palestiniens et Israéliens se parlaient. Selon vous, les Algériens devraient être plus Palestiniens que les Palestiniens et couper les ponts avec les méchants israéliens? A ce sujet, je viens de finir la lecture d’une passionnante entrevue de Saleh Bakri (https://www.revue-ballast.fr/saleh-bakri-toute-resistance-m…), figure importante du cinéma palestinien et militant pour la libération de son pays. II dénonce à véhémence, à juste titre d’ailleurs, l’occupation militaire de son bout de terre et la brutalité de l’armée israélienne. Et pourtant, il se revendique de la culture juive. Il dit: “ Je pense que le véritable « Arabe israélien » est celui qui est arabe et juif. (...) Il y a beaucoup en commun entre la culture juive et la culture palestinienne. Ce qui veut dire que l’on peut vivre ensemble. Une fois que le mur sera tombé, une fois que le système militaire sera tombé, nous le pourrons. " Ce n’est pas moi qui l’écrit. C’est un P.A.L.E.S.T.I.N.I.E.N.
Revenons à vous m’sieur le juge. Votre justice laisse courir des assassins, réhabilite les égorgeurs islamistes, se montre d'une grande indulgence à l'endroit de ceux qui ont vendu le pays à rabais à quelques familles pour en faire un vulgaire souk défraîchi. Votre système a organisé la faillite de nos institutions, le pillage de nos ressources, l’exil d’une partie de notre intelligence. Pire encore, votre pouvoir a institutionnalisé l’ignorance (concept cher à Mohamed Arkoun) et a déshumanisé notre population.
Que reste-t-il à un régime en perte totale de légitimité sinon la fabrication d’ affaires d’État ? Vieille histoire que celle du bidouillage des États musulmans autour du sacré, d’Allah, et de « l'intouchable question palestinienne ». Votre justice a décidé que Merzoug Touati n’est pas tout à fait un homme. Il est un traître. Un collabo. Yahoudi. Sahyouni. D'ailleurs un sous-homme de son espèce est soit kafir soit yahoudi.
A vrai dire m'sieur le juge, je doute que Merzoug Touati, universitaire trentenaire dont la vie est marquée par une grande précarité professionnelle, détienne un secret d’État, une information sensible ou confidentielle. Je ne pense pas qu'il ait un compte bancaire en suisse, aux îles Baléares ou aux Bahamas comme beaucoup d'amis du sérail. Par contre, il veut exister, écrire, comprendre. Il veut penser par lui-même. Il revendique son autonomie de pensée pleine et entière. Il se contrefiche des lignes rouges imposées par vos pairs. Il se saisit de sa condition d’homme libre pour changer le monde et le concevoir autrement. Il s’en donne le pouvoir. Il écrit. C’est ça ce qui fait peur au système. C’est le seul aspect positif qui ressort de cette terrible histoire. Les idées ont encore du pouvoir! Alors, aidons Merzoug Touati à sortir de prison pour qu'il retrouve sa plume au plus vite !
Vous pouvez comptez sur moi pour relayer, informer et mobiliser autour de Merzoug Touati. J'attends votre go!
La semaine dernière encore, j'étais à Bougie entourée de plusieurs amis qui ont veillé sur moi avec beaucoup d'égard et délicatesse. Nous avons discuté de la situation du pays du matin au soir et j'ai pu mesurer à quel point leur engagement était vigoureux, sincère et nécessaire. Que les gens cogitent dans ce pays! Merci infiniment à eux , à l'ensemble des personnes du café littéraire de Aokas que je soutiens inconditionnellement depuis le début de son bras de fer avec les autorités, les personnes de centre culturel de Barbacha et de l'Association culturelle des jeunes d'Irmen, à toutes les personnes nombreuses qui sont venues assister aux deux conférences en Kabylie. Merci aussi aux amis qui ont mis à notre disposition un appartement avec une magnifique vue sur Yemma Gouraya, le mont qui surplombe la ville, au monsieur de Barabacha qui nous a préparé un festin chez lui après la conférence. A tous les autres que j'oublie probablement.
Je ne m'imaginais pas du tout vous remercier de cette façon-là, un peu à la hâte. Lorsqu'on vient d'Algérie, on ne fait jamais les choses comme tout le monde. Il y a toujours un sentiment d'urgence qui marque l'existence. Vous le savez!
Djemila Benhabib
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Ensemble pour la libération immédiate de TOUATI Merzouk et de tous les détenus d'opinion.
#Libérez Marzouk Touati
#Libérez Marzouk Touati
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Pour la libération du blogueur Merzoug Touati !
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Ranou Adouane Aokas... La terre des libertés et luttes.
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Arezki Ait-Larbi
28 mai, 10:39
Affaire Merzouk Touati : SOLIDARITÉ ET VIGILANCE
Le blogueur Merzouk Touati a été condamné jeudi dernier à 10 ans de prison ferme par le tribunal criminel de Bougie, pour "intelligence avec une puissance étrangère".
Quelle que soit la réalité des faits qui lui sont reprochés, et l'appréciation que l'on peut en avoir, le verdict est lourd, trop lourd, pour ce qui, et jusqu'à preuve du contraire, s'apparente à un délit d'opinion. Sa condamnation, qui semble répondre à des impératifs politiques, est arbitraire. Sa libération est donc un impératif juridique, politique et moral.
Des actions pacifiques et multiples sont lancées par des associations et des collectifs de citoyens clairement identifiés, des cafés littéraires ; elles convergent toutes vers un même objectif : la libération de Merzouk Touati.
Cette mobilisation citoyenne, pacifique et publique mérite d'être soutenue et amplifiée. Elle risque toutefois d'être parasitée par les cagoulards avec ordre de mission qui hantent les réseaux sociaux.
Aussi, la plus extrême vigilance s'impose à l'égard des appels anonymes qui peuvent cacher des objectifs opposés aux causes qu'ils prétendent défendre.
Pour faire la différence entre les initiatives constructives qui peuvent être plurielles, et les provocations des spécialistes des coups tordus, un seul critère : la transparence.
28 mai, 10:39
Affaire Merzouk Touati : SOLIDARITÉ ET VIGILANCE
Le blogueur Merzouk Touati a été condamné jeudi dernier à 10 ans de prison ferme par le tribunal criminel de Bougie, pour "intelligence avec une puissance étrangère".
Quelle que soit la réalité des faits qui lui sont reprochés, et l'appréciation que l'on peut en avoir, le verdict est lourd, trop lourd, pour ce qui, et jusqu'à preuve du contraire, s'apparente à un délit d'opinion. Sa condamnation, qui semble répondre à des impératifs politiques, est arbitraire. Sa libération est donc un impératif juridique, politique et moral.
Des actions pacifiques et multiples sont lancées par des associations et des collectifs de citoyens clairement identifiés, des cafés littéraires ; elles convergent toutes vers un même objectif : la libération de Merzouk Touati.
Cette mobilisation citoyenne, pacifique et publique mérite d'être soutenue et amplifiée. Elle risque toutefois d'être parasitée par les cagoulards avec ordre de mission qui hantent les réseaux sociaux.
Aussi, la plus extrême vigilance s'impose à l'égard des appels anonymes qui peuvent cacher des objectifs opposés aux causes qu'ils prétendent défendre.
Pour faire la différence entre les initiatives constructives qui peuvent être plurielles, et les provocations des spécialistes des coups tordus, un seul critère : la transparence.
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Béjaïa : le Café littéraire réagit à la condamnation de Merzoug Touati
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La condamnation du blogueur Merzoug Touati à une peine de 10 ans de prison ferme par le tribunal de Béjaïa, jeudi dernier, a fait réagir les animateurs du Café littéraire. Dans une déclaration, ces derniers ont d’emblée indiqué que cette condamnation, prononcée au motif que le blogueur serait coupable d’“intelligence avec une puissance étrangère”, constitue, pour eux, “un véritable déni de justice”.
D’où leur appel à la création d’un comité pour la libération de Merzoug Touati, afin que la mobilisation soit la plus large possible. Citant l’un des avocats du blogueur qui a estimé que, sur le plan juridique, l’accusation, qualifiée par les animateurs du Café littéraire de “monstrueuse”, est loin d’être convaincante, car ne s’appuyant que sur un entretien vidéo que le blogueur avait réalisé avec un diplomate israélien. Un entretien dans lequel ce dernier “aurait déclaré, entre autres, qu’il aurait existé de par le passé une cellule ayant représenté Israël à Alger comme cela aurait été le cas à Tunis, Rabat…” Une révélation qui aurait courroucé les autorités, lesquelles se seraient décidées, poursuit le communiqué, “à l’arrêter avant qu’il n’eut pu aller plus loin dans ses investigations journalistiques”. Les animateurs du Café littéraire ont rappelé avec insistance que tous les sujets que le blogueur avait abordés avec ce diplomate sont connus de tout le monde, étalés de surcroît dans la presse nationale à longueur d’années. “C’est pourquoi, il est permis de reconnaître sans hésiter qu’il s’agit là d’un procès politique qui ne dit pas son nom.” Et de s’interroger : “Pourquoi ce qui est interdit et considéré comme ‘une intelligence avec l’ennemi’ est-il facilement permis pour d’autres ? Souvenons-nous de la poignée de main chaleureusement donnée en 1999, à Rabat, par Bouteflika lui-même, le Premier magistrat du pays, à Ehud Barak, alors Premier ministre de l’État israélien, cette entité même que le président du tribunal de Béjaïa a traitée de ‘pays ennemi’ lors de l’audience de jeudi.”
Occasion pour les animateurs du Café littéraire de revenir sur le cas du “militant de la laïcité, Slimane Bouhafs”, accusé, selon eux, sans preuves, d’atteinte à la religion et condamné à trois ans de prison ferme. Et de rappeler avec regret que “beaucoup d’autres cas d’abus de pouvoir ont déjà détruit dans le passé la vie de plusieurs personnes innocentes, et les militants sont généralement les premiers à payer cher leur engagement pour la liberté et la justice”. Aussi, il est de notre devoir de réagir, ont conclu les animateurs du Café littéraire, pour exiger sa libération immédiate. Et que des “comités de soutien au détenu doivent être constitués partout où c’est possible”. Partis politiques, associations, intellectuels, artistes et citoyens anonymes, tous les défenseurs sincères de la liberté doivent s’impliquer dans cette lutte qui sera “certainement dure et longue, pour arracher sa libération”, ajoutent-ils. Le Café littéraire de Béjaïa déclare, enfin, qu’il sera partie prenante de toute initiative s’inscrivant dans ce sens.
M. Ouyougoute
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La condamnation du blogueur Merzoug Touati à une peine de 10 ans de prison ferme par le tribunal de Béjaïa, jeudi dernier, a fait réagir les animateurs du Café littéraire. Dans une déclaration, ces derniers ont d’emblée indiqué que cette condamnation, prononcée au motif que le blogueur serait coupable d’“intelligence avec une puissance étrangère”, constitue, pour eux, “un véritable déni de justice”.
D’où leur appel à la création d’un comité pour la libération de Merzoug Touati, afin que la mobilisation soit la plus large possible. Citant l’un des avocats du blogueur qui a estimé que, sur le plan juridique, l’accusation, qualifiée par les animateurs du Café littéraire de “monstrueuse”, est loin d’être convaincante, car ne s’appuyant que sur un entretien vidéo que le blogueur avait réalisé avec un diplomate israélien. Un entretien dans lequel ce dernier “aurait déclaré, entre autres, qu’il aurait existé de par le passé une cellule ayant représenté Israël à Alger comme cela aurait été le cas à Tunis, Rabat…” Une révélation qui aurait courroucé les autorités, lesquelles se seraient décidées, poursuit le communiqué, “à l’arrêter avant qu’il n’eut pu aller plus loin dans ses investigations journalistiques”. Les animateurs du Café littéraire ont rappelé avec insistance que tous les sujets que le blogueur avait abordés avec ce diplomate sont connus de tout le monde, étalés de surcroît dans la presse nationale à longueur d’années. “C’est pourquoi, il est permis de reconnaître sans hésiter qu’il s’agit là d’un procès politique qui ne dit pas son nom.” Et de s’interroger : “Pourquoi ce qui est interdit et considéré comme ‘une intelligence avec l’ennemi’ est-il facilement permis pour d’autres ? Souvenons-nous de la poignée de main chaleureusement donnée en 1999, à Rabat, par Bouteflika lui-même, le Premier magistrat du pays, à Ehud Barak, alors Premier ministre de l’État israélien, cette entité même que le président du tribunal de Béjaïa a traitée de ‘pays ennemi’ lors de l’audience de jeudi.”
Occasion pour les animateurs du Café littéraire de revenir sur le cas du “militant de la laïcité, Slimane Bouhafs”, accusé, selon eux, sans preuves, d’atteinte à la religion et condamné à trois ans de prison ferme. Et de rappeler avec regret que “beaucoup d’autres cas d’abus de pouvoir ont déjà détruit dans le passé la vie de plusieurs personnes innocentes, et les militants sont généralement les premiers à payer cher leur engagement pour la liberté et la justice”. Aussi, il est de notre devoir de réagir, ont conclu les animateurs du Café littéraire, pour exiger sa libération immédiate. Et que des “comités de soutien au détenu doivent être constitués partout où c’est possible”. Partis politiques, associations, intellectuels, artistes et citoyens anonymes, tous les défenseurs sincères de la liberté doivent s’impliquer dans cette lutte qui sera “certainement dure et longue, pour arracher sa libération”, ajoutent-ils. Le Café littéraire de Béjaïa déclare, enfin, qu’il sera partie prenante de toute initiative s’inscrivant dans ce sens.
M. Ouyougoute
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
https://www.liberte-algerie.com/actualite/bejaia-le-cafe-litteraire-reagit-a-la-condamnation-de-merzoug-touati-293690
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Café Littéraire de Bejaïa
Pour la création d’un comité pour la libération de Merzoug Touati
La condamnation du blogueur Merzoug Touati à une peine de 10 ans de prison ferme par le tribunal criminel de Bejaïa, jeudi passé 24 mai, au motif qu’il aurait été en « intelligence avec une puissance étrangère », Israël en l’occurrence, constitue un véritable déni de justice. Selon un de ces avocats, sur le plan juridique, cette accusation monstrueuse est loin d’être convaincante, car elle ne s’appuie que sur un entretien vidéo que le blogueur a réalisé avec un diplomate israélien qui aurait déclaré, entre autres, qu’il aurait existé de par le passé une cellule ayant représenté Israël à Alger comme cela aurait été le cas à Tunis, Rabat…Cette révélation a puissamment courroucé des autorités qui se seraient décidées à l’arrêter avant qu’il n’eût pu aller plus loin dans ces investigations journalistiques.
Qu’est-ce qui a amené ce jeune blogueur (29 ans), diplômé (filière sciences économiques) de l’université de Bejaïa en 2011-12, mais néanmoins chômeur, à ce jeter dans un tel métier comme journaliste-citoyen? Les faits remontent à 2011. Depuis que le ministre du Logement, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que les manifestations houleuses de Bejaïa de janvier 2011 en réaction à l’adoption d’une nouvelle loi de finances foncièrement anti-sociale, seraient suscitées par une « main étrangère » qu’il a d’ailleurs située lui-même en France, au Maroc et en Israël, le blogueur s’était mis à mener une enquête pour battre à plate-couture cette rituelle accusation qu’on met en avant à chaque fois qu’il y a des mouvements de contestation mettant en cause les pratiques mafieuses du pouvoir.
L’accusation fallacieuse suivant laquelle le blogueur aurait fournit des informations « de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de l’Algérie ou à ses intérêts économiques », selon le chef d’inculpation retenu contre lui, est complètement infondé, ridicule, comme l’avaient interprétée précédemment ses avocats. Comment, ont-ils soutenu, qu’un jeune diplômé chômeur, n’ayant droit qu’à des emplois temporaires (il était journalier dans un chantier de construction), sans avoir à exercer jusque-là aucune « responsabilité lui donnant accès à des informations qu’il aurait pu communiquées à une puissance étrangères », puisse être à ce point « nuisible » à son pays ?
Tous les sujets qu’il avait abordés avec ce diplomate sont connus de tout le monde, étalés de surcroît dans la presse nationale à longueur d’années. C’est pourquoi, il est permis de reconnaitre sans hésiter qu’il s’agit là d’un procès politique qui ne dit son nom. Pourquoi ce qui est interdit et considéré comme « une intelligence avec l’ennemi », est-il facilement permis pour d’autres ? Souvenons-nous-en de la poignée de main chaleureusement donnée en 1999 à Rabat, par Bouteflika lui-même, le premier magistrat du pays, à Ehud Barak, alors Premier ministre de l’Etat israélien, cette entité même que le président du tribunal criminel de Bejaïa a traité de « pays ennemi » lors de l’audience de jeudi. Ne faut-il pas, si l’on reste dans cette logique même des officiels, ramener aussi Bouteflika au tribunal pour le juger pour cette poignée de main publique donnée au premier représentant d’un « pays ennemi de l’Algérie » ?
Non ! Le pouvoir nous a tellement habitués à jeter un opprobre abject sur ses opposants, et Merzoug en est un bien sûr, que nous n’allons pas avaler ses mensonges avilissants. Et cette justice aux ordres, que lui reste-t-elle comme crédibilité, elle qui condamne aveuglément selon le bon vouloir de ses maîtres ? Le cas du brave militant de la laïcité, Slilmane Bouhafs, n’a-t-il pas été accusé sans preuves d’atteinte à la religion et condamné à trois ans de prison ferme ? Beaucoup d’autres cas d’abus de pouvoir ont déjà détruit dans le passé la vie de plusieurs personnes innocentes, et les militants sont généralement les premiers à payer cher leur engagement pour la liberté et la justice.
Aujourd’hui, nous ne devons pas nous taire face à ce cruel arbitraire dont fait face solitairement Merzoug Touati. Il est de notre devoir de réagir pour exiger sa libération immédiate. Des comités de soutien au détenu doivent être constitués partout où c’est possible. Partis politiques, associations, intellectuels, artistes et citoyens anonymes, tous les défenseurs sincères de la liberté doivent s’impliquer dans cette lutte, qui sera certainement dure et longue, pour arracher sa libération. Le café littéraire de Bejaïa sera partie prenante de toute initiative s’inscrivant dans ce sens.
Café littéraire de Bejaïa
Bejaïa le 27 mai 2018
Pour la création d’un comité pour la libération de Merzoug Touati
La condamnation du blogueur Merzoug Touati à une peine de 10 ans de prison ferme par le tribunal criminel de Bejaïa, jeudi passé 24 mai, au motif qu’il aurait été en « intelligence avec une puissance étrangère », Israël en l’occurrence, constitue un véritable déni de justice. Selon un de ces avocats, sur le plan juridique, cette accusation monstrueuse est loin d’être convaincante, car elle ne s’appuie que sur un entretien vidéo que le blogueur a réalisé avec un diplomate israélien qui aurait déclaré, entre autres, qu’il aurait existé de par le passé une cellule ayant représenté Israël à Alger comme cela aurait été le cas à Tunis, Rabat…Cette révélation a puissamment courroucé des autorités qui se seraient décidées à l’arrêter avant qu’il n’eût pu aller plus loin dans ces investigations journalistiques.
Qu’est-ce qui a amené ce jeune blogueur (29 ans), diplômé (filière sciences économiques) de l’université de Bejaïa en 2011-12, mais néanmoins chômeur, à ce jeter dans un tel métier comme journaliste-citoyen? Les faits remontent à 2011. Depuis que le ministre du Logement, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que les manifestations houleuses de Bejaïa de janvier 2011 en réaction à l’adoption d’une nouvelle loi de finances foncièrement anti-sociale, seraient suscitées par une « main étrangère » qu’il a d’ailleurs située lui-même en France, au Maroc et en Israël, le blogueur s’était mis à mener une enquête pour battre à plate-couture cette rituelle accusation qu’on met en avant à chaque fois qu’il y a des mouvements de contestation mettant en cause les pratiques mafieuses du pouvoir.
L’accusation fallacieuse suivant laquelle le blogueur aurait fournit des informations « de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de l’Algérie ou à ses intérêts économiques », selon le chef d’inculpation retenu contre lui, est complètement infondé, ridicule, comme l’avaient interprétée précédemment ses avocats. Comment, ont-ils soutenu, qu’un jeune diplômé chômeur, n’ayant droit qu’à des emplois temporaires (il était journalier dans un chantier de construction), sans avoir à exercer jusque-là aucune « responsabilité lui donnant accès à des informations qu’il aurait pu communiquées à une puissance étrangères », puisse être à ce point « nuisible » à son pays ?
Tous les sujets qu’il avait abordés avec ce diplomate sont connus de tout le monde, étalés de surcroît dans la presse nationale à longueur d’années. C’est pourquoi, il est permis de reconnaitre sans hésiter qu’il s’agit là d’un procès politique qui ne dit son nom. Pourquoi ce qui est interdit et considéré comme « une intelligence avec l’ennemi », est-il facilement permis pour d’autres ? Souvenons-nous-en de la poignée de main chaleureusement donnée en 1999 à Rabat, par Bouteflika lui-même, le premier magistrat du pays, à Ehud Barak, alors Premier ministre de l’Etat israélien, cette entité même que le président du tribunal criminel de Bejaïa a traité de « pays ennemi » lors de l’audience de jeudi. Ne faut-il pas, si l’on reste dans cette logique même des officiels, ramener aussi Bouteflika au tribunal pour le juger pour cette poignée de main publique donnée au premier représentant d’un « pays ennemi de l’Algérie » ?
Non ! Le pouvoir nous a tellement habitués à jeter un opprobre abject sur ses opposants, et Merzoug en est un bien sûr, que nous n’allons pas avaler ses mensonges avilissants. Et cette justice aux ordres, que lui reste-t-elle comme crédibilité, elle qui condamne aveuglément selon le bon vouloir de ses maîtres ? Le cas du brave militant de la laïcité, Slilmane Bouhafs, n’a-t-il pas été accusé sans preuves d’atteinte à la religion et condamné à trois ans de prison ferme ? Beaucoup d’autres cas d’abus de pouvoir ont déjà détruit dans le passé la vie de plusieurs personnes innocentes, et les militants sont généralement les premiers à payer cher leur engagement pour la liberté et la justice.
Aujourd’hui, nous ne devons pas nous taire face à ce cruel arbitraire dont fait face solitairement Merzoug Touati. Il est de notre devoir de réagir pour exiger sa libération immédiate. Des comités de soutien au détenu doivent être constitués partout où c’est possible. Partis politiques, associations, intellectuels, artistes et citoyens anonymes, tous les défenseurs sincères de la liberté doivent s’impliquer dans cette lutte, qui sera certainement dure et longue, pour arracher sa libération. Le café littéraire de Bejaïa sera partie prenante de toute initiative s’inscrivant dans ce sens.
Café littéraire de Bejaïa
Bejaïa le 27 mai 2018
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Re: Rassemblement citoyen à aokas samedi 02 juin 2018 pour la libération de Merzouk Touati
Aokas samedi 02 juin 2018
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