Ait Smail : Un jeune a mis fin à ses jours devant son domicile.
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Ait Smail : Un jeune a mis fin à ses jours devant son domicile.
Un jeune de 29 ans s'est donné la mort en absorbant un produit toxique, a-t-on appris ce matin de source proche. Le drame est survenu vendredi soir au village de Liketta ( Talaata) . A l'insu de ses parents et des membre de sa famille, M.M s'est isolée pour boire un produit chimique destiné à l’extermination des mouches, rapporte la même source qui ajoute que la mort est survenue peu avant la découverte de l’homme. La gendarmerie de la brigade d'Ait Smail a ouvert une enquête pour en savoir davantage sur cet incident.
Re: Ait Smail : Un jeune a mis fin à ses jours devant son domicile.
mes sincères condoléances à ça famille
you and me- Nombre de messages : 2902
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Ait Smail : Un jeune a mis fin à ses jours devant son domicile.
inallilahi waina ilayhi laraji3on
Zeus- Nombre de messages : 154
Date d'inscription : 28/09/2008
Re: Ait Smail : Un jeune a mis fin à ses jours devant son domicile.
allah yerhem boumali.
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Ait Smail : Un jeune a mis fin à ses jours devant son domicile.
ellah yerehmou.et les condoleances à toute sa famille, ses amis et ses proches.
un phénoméne qui prend de l'ampleur sans un vrai débat sur le sujet.on laisse les choses aller de pire en pire.nos jeunes sont à la traine, nos jeunes sont rongés de désepoire dans un pays qui ne leurs donne rien mais qui leurs enléve tout. et dés fois et malheureusement on a recours vers la solution éxtréme... c'est vraiment désolant.
un phénoméne qui prend de l'ampleur sans un vrai débat sur le sujet.on laisse les choses aller de pire en pire.nos jeunes sont à la traine, nos jeunes sont rongés de désepoire dans un pays qui ne leurs donne rien mais qui leurs enléve tout. et dés fois et malheureusement on a recours vers la solution éxtréme... c'est vraiment désolant.
Maximus- Nombre de messages : 1481
Date d'inscription : 04/05/2008
Qui se suicide ??
Qui se suicide ?
« Chaque société est prédisposée à fournir un contingent déterminé de morts volontaires… » Si nous adhérons à cette thèse de Durkheim, il y a bien évidemment des suicides en Algérie. Et ils devraient être très nombreux. Tous les ingrédients y sont réunis. Les sujets les plus jeunes sont les plus vulnérables. Dans l’absolu, le nombre de décès par suicide, ainsi que celui des tentatives de suicide, devrait aller crescendo.
Pourquoi ?
Parce que la population algérienne est très jeune. Plus de 70% des sujets ont moins de 30 ans. Les maladies psychiques les plus graves surviennent avant cet âge. Nous pensons notamment à la psychose schizophrénique, qui apparaît entre 14 et 30 ans, et aux états dépressifs. Même si la grande majorité des personnes souffrant de maladie mentale ne meurent pas par suicide, il demeure que ce passage à l’acte est, dans la majorité des cas, en relation avec une pathologie psychique ou des troubles de la personnalité. Des études réalisées en Europe et aux USA ont montré que 90% des personnes suicidées présentaient un trouble mental. Y sont compris, les troubles liés à l’alcoolisme et aux toxicomanies. Il faut savoir, les psychiatres, eux, savent bien, que le suicide vient parfois révéler une dépression jusque-là méconnue par l’entourage. Le passage à l’acte suicidaire est inaugural. Il en est de même concernant le suicide du schizophrène, l’acte immotivé que rien ne pouvait, a priori, prévoir et justifier. C’est dans ces cas que l’incompréhension fait dire à la famille et au journaliste que le suicidé était jusque-là normal et en bonne santé. Durkheim avait écrit : « … il y a aussi des facteurs de suicide qui font sentir leur action sur l’ensemble de la société… le taux de suicide est le produit de ces facteurs… » Ceci voudrait dire que les problèmes de la vie constituent des éléments qui viennent modifier, au-delà de la vulnérabilité propre à l’individu, le destin des sujets et de la collectivité à laquelle ils appartiennent. Tout le monde ne se suicide pas pour des raisons sociales et/ou économiques. Il est aisé d’imaginer le désastre que cela ferait dans un pays comme le notre, où les problèmes et tracas de la vie sont endémiques. Les événements de la vie et le stress que ceux-ci gênèrent peuvent, toutefois, amener les personnes vulnérables et/ou malades à cette situation extrême. Chez des sujets malades, le passage à l’acte suicidaire est précipité par le handicap social surajouté qui les empêche de vivre en harmonie avec la communauté. Trouver du travail, un logement, un conjoint (une femme ou un mari) est déjà un exploit pour une personne en bonne santé, il est facile d’imaginer la difficulté que cela constitue pour cette catégorie de malades. Les sujets jeunes sont particulièrement exposés et de façon « chronique » aux problèmes de la vie. Nombreux sont ceux qui font très tôt l’expérience de la galère. Exclu de l’école, sans métier, le jeune algérien se retrouve dans la rue. « Se casser » au plus vite de ce pays qu’il n’aime plus, constitue la seule perspective d’avenir. Et pour cause, il n’a pas de travail. Il sait qu’il n’aura pas de logement, il voudrait voyager, avoir une voiture, des loisirs. Tout cela est impossible. Vingt millions d’individus ont moins de trente ans en Algérie, cela fait beaucoup. 30% des sujets en âge de travailler — le chef du gouvernement a, quant à lui, avancé, il y a quelques semaines, le chiffre de 11% — ne trouvent pas d’emploi, en dehors de ceux qui se sont investis dans le trabendo, ce commerce informel qui occupe une bonne partie de nos jeunes chômeurs. Ces derniers, qui ont généralement un niveau scolaire bas, n’ont aucune qualification et travaillent sans couverture sociale. Selon l’office national des statistiques (ONS), 53% de la population occupée, soit quatre millions et demi de sujets, travaillent sans assurance sociale. ( A suivre)
Docteur Boudarène
« Chaque société est prédisposée à fournir un contingent déterminé de morts volontaires… » Si nous adhérons à cette thèse de Durkheim, il y a bien évidemment des suicides en Algérie. Et ils devraient être très nombreux. Tous les ingrédients y sont réunis. Les sujets les plus jeunes sont les plus vulnérables. Dans l’absolu, le nombre de décès par suicide, ainsi que celui des tentatives de suicide, devrait aller crescendo.
Pourquoi ?
Parce que la population algérienne est très jeune. Plus de 70% des sujets ont moins de 30 ans. Les maladies psychiques les plus graves surviennent avant cet âge. Nous pensons notamment à la psychose schizophrénique, qui apparaît entre 14 et 30 ans, et aux états dépressifs. Même si la grande majorité des personnes souffrant de maladie mentale ne meurent pas par suicide, il demeure que ce passage à l’acte est, dans la majorité des cas, en relation avec une pathologie psychique ou des troubles de la personnalité. Des études réalisées en Europe et aux USA ont montré que 90% des personnes suicidées présentaient un trouble mental. Y sont compris, les troubles liés à l’alcoolisme et aux toxicomanies. Il faut savoir, les psychiatres, eux, savent bien, que le suicide vient parfois révéler une dépression jusque-là méconnue par l’entourage. Le passage à l’acte suicidaire est inaugural. Il en est de même concernant le suicide du schizophrène, l’acte immotivé que rien ne pouvait, a priori, prévoir et justifier. C’est dans ces cas que l’incompréhension fait dire à la famille et au journaliste que le suicidé était jusque-là normal et en bonne santé. Durkheim avait écrit : « … il y a aussi des facteurs de suicide qui font sentir leur action sur l’ensemble de la société… le taux de suicide est le produit de ces facteurs… » Ceci voudrait dire que les problèmes de la vie constituent des éléments qui viennent modifier, au-delà de la vulnérabilité propre à l’individu, le destin des sujets et de la collectivité à laquelle ils appartiennent. Tout le monde ne se suicide pas pour des raisons sociales et/ou économiques. Il est aisé d’imaginer le désastre que cela ferait dans un pays comme le notre, où les problèmes et tracas de la vie sont endémiques. Les événements de la vie et le stress que ceux-ci gênèrent peuvent, toutefois, amener les personnes vulnérables et/ou malades à cette situation extrême. Chez des sujets malades, le passage à l’acte suicidaire est précipité par le handicap social surajouté qui les empêche de vivre en harmonie avec la communauté. Trouver du travail, un logement, un conjoint (une femme ou un mari) est déjà un exploit pour une personne en bonne santé, il est facile d’imaginer la difficulté que cela constitue pour cette catégorie de malades. Les sujets jeunes sont particulièrement exposés et de façon « chronique » aux problèmes de la vie. Nombreux sont ceux qui font très tôt l’expérience de la galère. Exclu de l’école, sans métier, le jeune algérien se retrouve dans la rue. « Se casser » au plus vite de ce pays qu’il n’aime plus, constitue la seule perspective d’avenir. Et pour cause, il n’a pas de travail. Il sait qu’il n’aura pas de logement, il voudrait voyager, avoir une voiture, des loisirs. Tout cela est impossible. Vingt millions d’individus ont moins de trente ans en Algérie, cela fait beaucoup. 30% des sujets en âge de travailler — le chef du gouvernement a, quant à lui, avancé, il y a quelques semaines, le chiffre de 11% — ne trouvent pas d’emploi, en dehors de ceux qui se sont investis dans le trabendo, ce commerce informel qui occupe une bonne partie de nos jeunes chômeurs. Ces derniers, qui ont généralement un niveau scolaire bas, n’ont aucune qualification et travaillent sans couverture sociale. Selon l’office national des statistiques (ONS), 53% de la population occupée, soit quatre millions et demi de sujets, travaillent sans assurance sociale. ( A suivre)
Docteur Boudarène
you and me- Nombre de messages : 2902
Date d'inscription : 29/04/2008
ATH SMAIL Suicide d’un jeune de 29 ans à Talaâta
Le phénomène du suicide des jeunes a pris des proportions alarmantes dans la région est de la wilaya de Béjaïa. . Le dernier a eu lieu à Talaâta , un village situé à 2 km du chef-lieu de la commune d’Aït Smaïl . Un jeune de 29 ans s’est donné la mort en absorbant un produit toxique, a-t-on appris de source proche. Le drame est survenu au village de Liketta (Talaata) . A l’insu de ses parents et des membre de sa famille, M.M s’est isolé pour boire un produit chimique destiné à l’extermination des mouches, rapporte la même source qui ajoute que la mort est survenue peu avant la découverte de l’homme. La gendarmerie de la briga de d’Ait Smail a ouvert une enquête pour en savoir davantage sur cet incident.
Hafit Zaouche, Le courrier d'Algérie du 08/08/2009
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