les dernières interdictions de la tenue des cafés littéraires, à Aokas et Bouzeguen, illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
Page 1 sur 1
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: les dernières interdictions de la tenue des cafés littéraires, à Aokas et Bouzeguen, illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
Le CN estime que les dernières interdictions de la tenue des cafés littéraires, à Aokas et Bouzeguen,
illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
L’autoritarisme exercé au nom de l’État demeure un obstacle majeur à l’émergence d’une société de tolérance
et d’un État démocratique. La culture est un droit citoyen et une qualité qui caractérise les sociétés modernes
illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
L’autoritarisme exercé au nom de l’État demeure un obstacle majeur à l’émergence d’une société de tolérance
et d’un État démocratique. La culture est un droit citoyen et une qualité qui caractérise les sociétés modernes
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: les dernières interdictions de la tenue des cafés littéraires, à Aokas et Bouzeguen, illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
Session ordinaire du Conseil National
25/03/201 Alger
Déclaration
Le Conseil national de la LADDH s’est réuni en session ordinaire, samedi, 25 mars 2017 à Alger.
Après avoir adopté le bilan moral et financier présenté par le Comité directeur, les membres du Conseil national ont débattu de la situation des droits de l’Homme dans notre pays.
Ils ont fait le constat, malheureusement renouvelé, d’une situation inquiétante en matière de respect des lois et des engagements internationaux en matière de respect des droits de l’homme.
C’est réellement un « sale temps pour les droits de l’Homme » en Algérie.
Le Conseil national constate avec indignation la régression permanente, continue et a tous les niveaux des droits de l’Homme en Algérie. Les prétendues réformes que le pouvoir invoque, ne peuvent maquiller les pratiques autoritaires, arbitraires et violentes pour empêcher l’exercice effectif des libertés collectives et individuelles des citoyens.
Le pays vit dans un climat de tension entretenue qui est exacerbée par la répression, une non-gestion économique débridée, et par la corruption. Un tel climat n’est pas de nature à faire des échéances électorales une préoccupation des citoyens.
Le CN constate avec colère la multiplication inacceptable des emprisonnements et des intimidations contre des militants et activistes des réseaux sociaux. Il dénonce les agissements violents, arbitraires et irresponsables des pouvoirs publics à leur égard. Il s’agit d’une fuite en avant qui révèle la dangereuse paranoïa qui s’empare des tenants du pouvoir. La LADDH considère que l’exercice de la liberté d’expression et de création ne doit pas conduire dans les commissariats et les prisons.
Le Conseil national de LADDH dénonce les atteintes répétées aux droits de manifestation et de rassemblement. Il dénonce la répression dont sont victimes les étudiants en pharmacie, les travailleurs de SONELGAZ, et les syndicats autonomes.
Le CN estime que les dernières interdictions de la tenue des cafés littéraires, à Aokas et Bouzeguen, illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
L’autoritarisme exercé au nom de l’État demeure un obstacle majeur à l’émergence d’une société de tolérance et d’un État démocratique. La culture est un droit citoyen et une qualité qui caractérise les sociétés modernes.
La répression du courant religieux Ahmadite est inacceptable. Cela constitue une atteinte à une liberté fondamentale consacrée par les lois et conventions internationales. Le Conseil national considère que le droit de culte n’est pas une liberté réservée aux dogmes dominants, mais un principe général qui n’a de limite que celui du respect de la dignité humaine.
Le CN est préoccupé par la situation des détenus d’opinions qui souffrent dans un silence absolu des pouvoir publics. Il exige la libération sans condition de tous les détenus d’opinions sans exception aucune. Il réitère avec force que la liberté d’exprimer ses opinions est un droit inaliénable.
Le Conseil national rappelle, à la veille du passage de l’Algérie devant l'Examen Périodique Universel (UPE) du Conseil des droits de l’Homme, les engagements pris dans le cadre des Conventions internationales de protection des droits de l’Homme ratifiées. Des engagements, qui rendent les autorités responsables de la garantie des droits de l’Homme pour tout un chacun, et cela dans leur indivisibilité et universalité.
Alger le 25/03/2017
Pour le Conseil
Nour-Eddine BENISSAD
25/03/201 Alger
Déclaration
Le Conseil national de la LADDH s’est réuni en session ordinaire, samedi, 25 mars 2017 à Alger.
Après avoir adopté le bilan moral et financier présenté par le Comité directeur, les membres du Conseil national ont débattu de la situation des droits de l’Homme dans notre pays.
Ils ont fait le constat, malheureusement renouvelé, d’une situation inquiétante en matière de respect des lois et des engagements internationaux en matière de respect des droits de l’homme.
C’est réellement un « sale temps pour les droits de l’Homme » en Algérie.
Le Conseil national constate avec indignation la régression permanente, continue et a tous les niveaux des droits de l’Homme en Algérie. Les prétendues réformes que le pouvoir invoque, ne peuvent maquiller les pratiques autoritaires, arbitraires et violentes pour empêcher l’exercice effectif des libertés collectives et individuelles des citoyens.
Le pays vit dans un climat de tension entretenue qui est exacerbée par la répression, une non-gestion économique débridée, et par la corruption. Un tel climat n’est pas de nature à faire des échéances électorales une préoccupation des citoyens.
Le CN constate avec colère la multiplication inacceptable des emprisonnements et des intimidations contre des militants et activistes des réseaux sociaux. Il dénonce les agissements violents, arbitraires et irresponsables des pouvoirs publics à leur égard. Il s’agit d’une fuite en avant qui révèle la dangereuse paranoïa qui s’empare des tenants du pouvoir. La LADDH considère que l’exercice de la liberté d’expression et de création ne doit pas conduire dans les commissariats et les prisons.
Le Conseil national de LADDH dénonce les atteintes répétées aux droits de manifestation et de rassemblement. Il dénonce la répression dont sont victimes les étudiants en pharmacie, les travailleurs de SONELGAZ, et les syndicats autonomes.
Le CN estime que les dernières interdictions de la tenue des cafés littéraires, à Aokas et Bouzeguen, illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
L’autoritarisme exercé au nom de l’État demeure un obstacle majeur à l’émergence d’une société de tolérance et d’un État démocratique. La culture est un droit citoyen et une qualité qui caractérise les sociétés modernes.
La répression du courant religieux Ahmadite est inacceptable. Cela constitue une atteinte à une liberté fondamentale consacrée par les lois et conventions internationales. Le Conseil national considère que le droit de culte n’est pas une liberté réservée aux dogmes dominants, mais un principe général qui n’a de limite que celui du respect de la dignité humaine.
Le CN est préoccupé par la situation des détenus d’opinions qui souffrent dans un silence absolu des pouvoir publics. Il exige la libération sans condition de tous les détenus d’opinions sans exception aucune. Il réitère avec force que la liberté d’exprimer ses opinions est un droit inaliénable.
Le Conseil national rappelle, à la veille du passage de l’Algérie devant l'Examen Périodique Universel (UPE) du Conseil des droits de l’Homme, les engagements pris dans le cadre des Conventions internationales de protection des droits de l’Homme ratifiées. Des engagements, qui rendent les autorités responsables de la garantie des droits de l’Homme pour tout un chacun, et cela dans leur indivisibilité et universalité.
Alger le 25/03/2017
Pour le Conseil
Nour-Eddine BENISSAD
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: les dernières interdictions de la tenue des cafés littéraires, à Aokas et Bouzeguen, illustrent clairement le refus épidermiques de la liberté de penser par les pouvoirs publics.
http://www.elwatan.com/actualite/laddh-une-dangereuse-paranoia-s-empare-des-tenants-du-pouvoir-en-algerie-26-03-2017-341988_109.php
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Sujets similaires
» Béjaîa : les pouvoirs publics ont-ils cédé devant les salafistes ?
» Interdictions de rencontres littéraires à Aokas (Béjaïa) Sur fond de traque au MAK
» la culture et le libre débat sont les ultimes voies de résistance. Alors, créons dix, cent, mille Cafés littéraires, autant d'espaces de liberté contre la régression programmée.
» Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic ,Aokas, le 15 Avril 2017 (5)
» Béjaîa : les pouvoirs publics ont-ils cédé devant les salafistes ?
» Interdictions de rencontres littéraires à Aokas (Béjaïa) Sur fond de traque au MAK
» la culture et le libre débat sont les ultimes voies de résistance. Alors, créons dix, cent, mille Cafés littéraires, autant d'espaces de liberté contre la régression programmée.
» Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic ,Aokas, le 15 Avril 2017 (5)
» Béjaîa : les pouvoirs publics ont-ils cédé devant les salafistes ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum