Rassemblement à Bejaia pour soutenir Yanis Adjlia victime d'acharnement sauvage des autorités locales

Café littéraire de Bejaïa (mis en ligne par Kader Sadji)
Solidarité avec Yanis Adjlia
Yanis Adjlia, militant associatif de la ville de Bejaïa, est dans le viseur de la justice. Une justice que le pouvoir politique illégitime actionne contre toute personne qui le gêne. Yanis gêne parce qu’il défend crânement toutes les causes justes avec vaillance et constance. Il dénonce tour à tour les dilapidations du foncier de sa ville, les atteintes à l’environnement, les augmentations abusives du ticket du transport urbain et des produits de large consommation…Il participe aussi à toute action de solidarité avec les victimes de toutes formes d’injustices.
Il n’hésite pas, notamment à travers les réseaux sociaux, à pourfendre les responsables locaux pour leur incurie et leur incompétence. Il use volontiers de cette liberté d’expression dont on veut maintenant le spolier à travers un harcèlement judiciaire systématique. Au mois de janvier 2016, il écope de six mois de prison avec sursis assorti d’une amende de 30 000 da d’amende… suite à un commentaire sur facebook touchant la direction de l’environnement de l’APC de Bejaïa.
Cette fois-ci, il fait l’objet de deux dépôts de plainte. Appuyée par la wilaya, l’APC le poursuit clairement pour son activisme militant. Elle lui reproche notamment son hostilité manifeste à la démolition de la statue du Soldat inconnue (sise à Lakhmis) ainsi que l’accrochage des fameuses banderoles à la cité CNS, lesquelles portaient des slogans très critiques sur la gestion des affaires du pays.
En plus de la pression psychologique exercée sur Yanis, l’APC veut obtenir de la justice aux ordres la suppression de l’agrément des deux associations dont il est le président : l’association de la défense du consommateur et l’association Cité CNS. En somme, le maire ainsi que le wali de Bejaïa cherchent à réduire au silence un militant modèle et à effacer les associations activant sur le terrain pour l’intérêt de la ville de Bejaïa et du bien être de ses habitants.
Le 18 octobre 2016, Yanis comparaitra devant le juge. Il ne doit pas être seul face à l’appareil judiciaire. Les citoyennes et citoyens de Bejaïa ont le devoir de manifester leur solidarité envers un jeune citoyen qui a su par son action réhabiliter et symboliser le militantisme désintéressé, l’engagement citoyen au service de sa cité, de notre cité.
Yanis, ton combat est le nôtre. Le Café littéraire de Bejaïa sera à tes côtés comme il sera envers tous ceux qui luttent pour notre dignité.
Le Café littéraire de Bejaïa
Dimanche 9 octobre 2016