Lettre à notre romancier Aokassien : Louanes HASSANI
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Lettre à notre romancier Aokassien : Louanes HASSANI
Lettre à notre romancier Aokassien : Louanes HASSANI
Le 19/08/2016 .
Épargnez-moi l’idée de vouloir faire ici l’apologie de votre personne et plus loin encore l’idée de vouloir vous distiller des conseils, bons ou mauvais , et encore plus loin d'imposer une logique ...mais j'avais un sentiment irrésistible de devoir vous écrire...
Vous savez plus que moi que dans ce pays pessimiste et ronchon , les bonnes nouvelles se font rares , et elles demeureront ainsi pour long temps, et l’auréole culturelle que constitue notre région, la kabylie, est de plus en plus restrictif , et Aokas n'est plus celle de la fraternité ou les valeurs morales passèrent avant tout ...
Quant j'ai appris la sortie de ton roman, et j'imagine que c'est le cas de toutes ces âmes en peine et en recherche d’accrochage identitaire , j'avais une sorte de baume au cœur , à nos cœur tous , un événement culturel par excellence ,nous étions passionnés de découvrir la littérature contemporaine aokassienne à l'instar de ton coussin M'hmed et d'autres... , passionnés de découvrir les personnages , l'espace , l'espace temps , les événements , et encore plus, cette langue française courante réfléchie et pensée en kabyle , en kabyle aokassien ..., nous voulions redécouvrir notre ville, la connaitre encore mieux, celle qui serait certainement ta muse , la redécouvrir , elle et sa mer , ces arbres et ces hommes, à travers votre roman.
Après l'avoir lu , avoir avoir découvert l'histoire de "Addis" et sa quête identitaire , son voyage sur les traces de ces ancêtres, je n'avais été en aucun moment amener dans un monde qui m’aurais été étrange , je me suis senti tout le temps chez moi, un peu français ,un peu touareg, un peu arabe,un peu berbère,un peu juif ,un peu chrétien, comme l'était Addis d'ailleurs , j'avais l'impression que ma ville ,ta ville est présente aussi dans cet espace romanesque que tu as choisi ...
On dit qu'il difficile de s'adresser aux siens , votre roman est aussi pour moi un subterfuge d’émancipation à une entité céleste qui est aussi la votre ...
Hana Mineh disait " L’écriture, c’est aussi la vie ...", et ce que ça doit être rassurant d’être visité comme ça de son vivant, par de tels romans qui nous viennent sans partir , en quête de l'humain , ils nous laissent fasciner ...
ACHOUR.M
Le 19/08/2016 .
Épargnez-moi l’idée de vouloir faire ici l’apologie de votre personne et plus loin encore l’idée de vouloir vous distiller des conseils, bons ou mauvais , et encore plus loin d'imposer une logique ...mais j'avais un sentiment irrésistible de devoir vous écrire...
Vous savez plus que moi que dans ce pays pessimiste et ronchon , les bonnes nouvelles se font rares , et elles demeureront ainsi pour long temps, et l’auréole culturelle que constitue notre région, la kabylie, est de plus en plus restrictif , et Aokas n'est plus celle de la fraternité ou les valeurs morales passèrent avant tout ...
Quant j'ai appris la sortie de ton roman, et j'imagine que c'est le cas de toutes ces âmes en peine et en recherche d’accrochage identitaire , j'avais une sorte de baume au cœur , à nos cœur tous , un événement culturel par excellence ,nous étions passionnés de découvrir la littérature contemporaine aokassienne à l'instar de ton coussin M'hmed et d'autres... , passionnés de découvrir les personnages , l'espace , l'espace temps , les événements , et encore plus, cette langue française courante réfléchie et pensée en kabyle , en kabyle aokassien ..., nous voulions redécouvrir notre ville, la connaitre encore mieux, celle qui serait certainement ta muse , la redécouvrir , elle et sa mer , ces arbres et ces hommes, à travers votre roman.
Après l'avoir lu , avoir avoir découvert l'histoire de "Addis" et sa quête identitaire , son voyage sur les traces de ces ancêtres, je n'avais été en aucun moment amener dans un monde qui m’aurais été étrange , je me suis senti tout le temps chez moi, un peu français ,un peu touareg, un peu arabe,un peu berbère,un peu juif ,un peu chrétien, comme l'était Addis d'ailleurs , j'avais l'impression que ma ville ,ta ville est présente aussi dans cet espace romanesque que tu as choisi ...
On dit qu'il difficile de s'adresser aux siens , votre roman est aussi pour moi un subterfuge d’émancipation à une entité céleste qui est aussi la votre ...
Hana Mineh disait " L’écriture, c’est aussi la vie ...", et ce que ça doit être rassurant d’être visité comme ça de son vivant, par de tels romans qui nous viennent sans partir , en quête de l'humain , ils nous laissent fasciner ...
ACHOUR.M
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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