Le wali en visite à Tamridjt et à Laâlam

Béjaïa
Le wali en visite à Tamridjt et à Laâlam



Cela fait une année depuis qu’il a été installé à la tête de l’exécutif de la wilaya de Béjaïa et Ali Bedrici n’a pas encre terminé sa visite des différentes communes et localités de son territoire. Mercredi, ce fut la commune de Tamridjt qui reçut la visite du wali. Après une halte à l’antenne administrative de Laâlam où la délégation eut à constater qu’un local a été affecté à quelques jeunes filles pour y suivre des cours de couture et de broderie, la première infrastructure visitée fut la maison de jeune de la localité laquelle a été achevée à 90%. Cette dernière dont l’enveloppe globale allouée est de quatre milliards de centimes a vu ses travaux débuter en fin du mois de mars de l’année écoulée avec un arrêt de deux mois au début de la présente année et sa livraison est prévue pour ce début d’été. Cette infrastructure juvénile viendra répondre un tant soi peu aux attentes des jeunes de cette contrée qui vécut les affres du terrorisme il n’y a pas si longtemps de cela. Au retour vers le chef-lieu, la délégation a été arrêtée par les habitants de Zentout qui exposèrent leurs problèmes au premier magistrat de la wilaya notamment leur vœu de voir la direction des forêts céder une partie du terrain forestier à la commune afin d’aménager ce quartier et y construire un cimetière des martyrs dont les corps sont enterrés un peu partout sans aucune considération, comme ont tenu à le souligner les villageois venus à la rencontre du wali. Outre cette demande, le problème du logement a été aussi exposé ainsi que le manque d’eau dans ce village de près d’un millier d’habitants. Le glissement de terrain dans le village voisin de Akkache a été aussi constaté par la délégation wilayale et une étude pour son confortement a été décidée par le wali au même titre d’ailleurs que la piste de Bouhaloumène laquelle doit être terminée et le glissement survenu à proximité du CEM conforté afin de permettre l’élargissement de cette infrastructure scolaire. En arrivant au chef-lieu communal, la délégation fit une halte à la polyclinique qui dispose d’une salle de soins, d’un service de vaccination, d’une PMI et d’un cabinet dentaire mais qui a un déficit en médecins. Selon le directeur de la santé, il y aura très prochainement un service de radiologie et un service des urgences. Après cette visite, le wali et sa délégation rejoignirent le siège de l’APC à pied en inspectant les travaux d’aménagement urbain. Au siège de la mairie, une réunion avec les élus locaux et le mouvement associatif a été l’occasion pour ces derniers de soulever les problèmes rencontrés et de demander au wali et aux directeurs de l’exécutif qui l’ont accompagné d’aider leur commune en leur affectant une ambulance et l’ouverture d’une maternité avec le rattachement de leur polyclinique au secteur d’Aokas plutôt qu’à celui de Kherrata duquel elle dépend actuellement par rapport à l’éloignement de ce dernier. Le secteur de l’éducation aura, lui, besoin, selon eux, d’un autre CEM à Tamridjt et d’un lycée car la commune compte plus d’un demi-millier de lycéens qui rejoignent les lycées de Souk El Tenine et d’Aokas pour suivre leurs études ainsi que d’un CFPA pour la jeunesse en quête de formation professionnelle. La réalisation d’un stade communal a été un autre point soulevé par les habitants de la région. Le non-achèvement du projet d’aménagement de la route menant de Tizi El Oued (Melbou) à Laalam en passant par Tamridjt a incité le maire à demander son inscription dans le programme sectoriel ainsi que le règlement du litige opposant l’APC à certains habitants qui revendiqueraient des terrains sur lesquels passera le projet d'adduction en eau potable, lequel a été achevé à 60% avant qu’il ne soit bloqué par ces citoyens. Enfin, la restitution des fusils de chasse et le relogement d’une dizaine de familles touchées par le séisme de Laalam ont été aussi parmi les préoccupations des citoyens et de leurs élus locaux. Une urgence a contraint le wali à suspendre la réunion tout en promettant aux citoyens de revenir la semaine prochaine pour recenser leurs doléances et tenter de répondre à leurs attentes.

A. Gana

J´éspere que cette région puissent avoir droit a ces projets, car ils sont vraiment besoin.
sauf que je doute fort de celà nous ne sommes pas comme le gens de Tizi-ouzou qui léche le cul des politiques comme Boutef pour avoir des projet, enfin il faut attendre pour voir.