Aokas: Rassemblement en appui aux réfugiés syriens hier à Aokas
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Aokas: Rassemblement en appui aux réfugiés syriens hier à Aokas
Aokas: Rassemblement en appui aux réfugiés syriens hier à Aokas
Actualité,La Valée De la Soummam,Régions dimanche 13 septembre 2015dimanche 27 septembre 2015 Redaction
Solidarité. Des citoyens venus des quatre coins de la région d’Aokas et même des communes environnantes se sont donné rendez-vous hier samedi 12 Septembre 2015 à 11 h au niveau de la placette Katia-Bengana, à proximité de la poste d’Aokas pour soutenir les réfugies syriens.
Un conflit qui a forcé plus de 10 millions de personnes (près de la moitié de la population de ce pays) à tout abandonner pour fuir bombardements, attentats, et autres persécutions. Un exil d’une ampleur inégalée depuis 20 ans avec pas moins de quatre millions de personnes forcées de quitter la Syrie. Plusieurs pancartes et banderoles sont préparées pour la circonstance. Les manifestants réclament un plus grand accueil des réfugiés au pays. Selon l’un des organisateurs de la manifestation, les Algériens doivent agir rapidement. «Il y a des gens qui meurent, nous devons les aider», a-t-il dit.
On est là pour briser le silence, on est là pour marquer notre indignation devant ces tragédies qui se déroulent au quotidien sous nos yeux », disent encore ces « simples citoyens » rencontrés lors de ce rassemblement.
La pancarte qui a fait réagir plus les gens qui furent présents lors du rassemblement de soutien aux réfugies syriens est celle où les citoyens demandent clairement au gouvernement algérien de faire plus en accueillant plus de réfugies syriens ! « Nous pensons en effet que notre pays a un rôle à jouer pour permettre à des femmes, des enfants, des hommes, isolés ou en famille, de reconstruire en Algérie une vie normale loin des horreurs d’une guerre qui les a jetés hors de leur pays », nous dit un citoyen rencontré lors de ce rassemblement
« Les enfants de Syrie meurent et le monde ne fait que constater les dégâts»
On peut lire sur une banderole accrochée par les manifestants en Anglais « Syria’s Children are dying while the world is watching » (les enfants de la Syrie meurent alors que le monde ne fait que constater les dégâts), un message fort à la communauté internationale surtout après la mort tragique de l’enfant Aylan Kurdi, qui a choqué toutes les âmes sensibles en Europe comme partout dans le monde.
L’image montrant le corps d’un petit garçon échoué sur une plage de Turquie a fait le tour des réseaux sociaux, des JT des télévisions du monde entier, et les unes de la presse écrite mondiale. L’enfant vêtu d’un T-shirt rouge et d’un short bleu gisant le visage contre le sable de Bodrum, une des plages les plus fréquentées de l’ex sublime Porte, est e effet celle d’Aylan Kurdi, ce garçon de trois ans dont le frère aîné a également trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation et qui venait de Kobani, ville frontalière avec la Turquie où de violents combats entre djihadistes de l’Etat islamique et miliciens kurdes rendent impossible la vie qui n’ont nul intérêt à être pour ce camp-ci ou pour celui-là. Le mot-dièse « KiyiyaVuranInsanlik », qui signifie « l’humanité naufragée », est en tête des « tendances » de Twitter. Dans l’heure qui a suivi sa diffusion, la photo du jeune garçon a été retweetée plusieurs milliers de fois.
« Je suis un citoyen du monde »
Une autre pancarte significative brandie par les manifestants permet de lire : « Je suis citoyen du monde ». C’est le désespoir qui pousse des centaines de milliers de familles sur la voie de l’exil. Ils fuient leur village, leur pays ravagés par les dégâts de la guerre et autres catastrophes (réchauffement climatique, etc.). Leur situation familiale, leur isolement, leur fragilité, un besoin de soins et de suivi psychologique, ou encore les menaces qui pouvaient encore peser sur elles les ont rendues encore plus vulnérables, en dépit de l’asile ainsi trouvé dans ces pays. « En Algérie, notre population doit comprendre le sort de celles et ceux qui, privés de tout, recherchent une terre d’asile où ils trouveront protection et accueil. De la sorte, le gouvernement algérien doit s’engager aux Nations unies pour un accueil plus large des réfugiés de Syrie, rendant possible des conditions de vie dignes pour ces personnes privées de tout », nous dit un autre indigné.
Actualité,La Valée De la Soummam,Régions dimanche 13 septembre 2015dimanche 27 septembre 2015 Redaction
Solidarité. Des citoyens venus des quatre coins de la région d’Aokas et même des communes environnantes se sont donné rendez-vous hier samedi 12 Septembre 2015 à 11 h au niveau de la placette Katia-Bengana, à proximité de la poste d’Aokas pour soutenir les réfugies syriens.
Un conflit qui a forcé plus de 10 millions de personnes (près de la moitié de la population de ce pays) à tout abandonner pour fuir bombardements, attentats, et autres persécutions. Un exil d’une ampleur inégalée depuis 20 ans avec pas moins de quatre millions de personnes forcées de quitter la Syrie. Plusieurs pancartes et banderoles sont préparées pour la circonstance. Les manifestants réclament un plus grand accueil des réfugiés au pays. Selon l’un des organisateurs de la manifestation, les Algériens doivent agir rapidement. «Il y a des gens qui meurent, nous devons les aider», a-t-il dit.
On est là pour briser le silence, on est là pour marquer notre indignation devant ces tragédies qui se déroulent au quotidien sous nos yeux », disent encore ces « simples citoyens » rencontrés lors de ce rassemblement.
La pancarte qui a fait réagir plus les gens qui furent présents lors du rassemblement de soutien aux réfugies syriens est celle où les citoyens demandent clairement au gouvernement algérien de faire plus en accueillant plus de réfugies syriens ! « Nous pensons en effet que notre pays a un rôle à jouer pour permettre à des femmes, des enfants, des hommes, isolés ou en famille, de reconstruire en Algérie une vie normale loin des horreurs d’une guerre qui les a jetés hors de leur pays », nous dit un citoyen rencontré lors de ce rassemblement
« Les enfants de Syrie meurent et le monde ne fait que constater les dégâts»
On peut lire sur une banderole accrochée par les manifestants en Anglais « Syria’s Children are dying while the world is watching » (les enfants de la Syrie meurent alors que le monde ne fait que constater les dégâts), un message fort à la communauté internationale surtout après la mort tragique de l’enfant Aylan Kurdi, qui a choqué toutes les âmes sensibles en Europe comme partout dans le monde.
L’image montrant le corps d’un petit garçon échoué sur une plage de Turquie a fait le tour des réseaux sociaux, des JT des télévisions du monde entier, et les unes de la presse écrite mondiale. L’enfant vêtu d’un T-shirt rouge et d’un short bleu gisant le visage contre le sable de Bodrum, une des plages les plus fréquentées de l’ex sublime Porte, est e effet celle d’Aylan Kurdi, ce garçon de trois ans dont le frère aîné a également trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation et qui venait de Kobani, ville frontalière avec la Turquie où de violents combats entre djihadistes de l’Etat islamique et miliciens kurdes rendent impossible la vie qui n’ont nul intérêt à être pour ce camp-ci ou pour celui-là. Le mot-dièse « KiyiyaVuranInsanlik », qui signifie « l’humanité naufragée », est en tête des « tendances » de Twitter. Dans l’heure qui a suivi sa diffusion, la photo du jeune garçon a été retweetée plusieurs milliers de fois.
« Je suis un citoyen du monde »
Une autre pancarte significative brandie par les manifestants permet de lire : « Je suis citoyen du monde ». C’est le désespoir qui pousse des centaines de milliers de familles sur la voie de l’exil. Ils fuient leur village, leur pays ravagés par les dégâts de la guerre et autres catastrophes (réchauffement climatique, etc.). Leur situation familiale, leur isolement, leur fragilité, un besoin de soins et de suivi psychologique, ou encore les menaces qui pouvaient encore peser sur elles les ont rendues encore plus vulnérables, en dépit de l’asile ainsi trouvé dans ces pays. « En Algérie, notre population doit comprendre le sort de celles et ceux qui, privés de tout, recherchent une terre d’asile où ils trouveront protection et accueil. De la sorte, le gouvernement algérien doit s’engager aux Nations unies pour un accueil plus large des réfugiés de Syrie, rendant possible des conditions de vie dignes pour ces personnes privées de tout », nous dit un autre indigné.
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Re: Aokas: Rassemblement en appui aux réfugiés syriens hier à Aokas
Aokas: Rassemblement en appui aux réfugiés syriens hier à Aokas
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Re: Aokas: Rassemblement en appui aux réfugiés syriens hier à Aokas
http://www.soummamnews.com/rassemblement-en-appui-aux-refugies-syriens-hier-a-aokas/
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