SI EL MAHDI BENMAHDI, UN SAGE NOUS A QUITTÉ
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SI EL MAHDI BENMAHDI, UN SAGE NOUS A QUITTÉ
SI EL MAHDI BENMAHDI,
UN SAGE NOUS A QUITTÉS
Qui ne connait pas si El Mahdi Benmahdi à Aokas, où il s’est établi depuis plus d’un demi-siècle, et dans toute la région de Kherrata, son village natal ? Après une longue carrière en qualité d’enseignant de langue arabe dans la belle station balnéaire du Sahel, le défunt a vécu une retraite bien méritée avant de tirer sa révérence à l’âge de 91 ans.
Ses anciens élèves, aujourd’hui cinquantenaires pour la plupart, se souviennent de cet instituteur sévère, mais juste, auprès duquel ils ont appris les rudiments de la langue d’Ibn Al-Arabi.
Respecté, et honoré à plusieurs reprises, si El Mahdi ne rechigne pas à engager un débat autour des religions avec les jeunes qui apprécient l’ouverture d’esprit de ce sympathique patriarche.
Parlant en berbère, en arabe ou en français, selon le sujet traité, si El Mahdi ponctue souvent ses arguments à coups de versets du Coran qu’il connait par cœur. Par ailleurs, il a dirigé maintes fois des prières dans diverses mosquées et béni des mariages dans un grand nombre de foyers.
De par son aura, si El Mahdi faisait partie du décor de la charmante localité d’Aokas. Son image est devenue familière et son engouement pour la pêche à la ligne, proverbial. Plusieurs anecdotes relatives à la manière de prendre les poissons, où si El Mahdi tient le rôle principal, se racontent pour le plus grand plaisir des amateurs d’humour. Le cher et regretté disparu avait coutume de dire : « Quand je lance ma ligne dans l’immensité bleue, j’ai conscience que je tourne le dos aux Arabes, et mon cœur s’en trouve toujours apaisé ».
La foule nombreuse accompagnant le défunt à sa dernière demeure est un ultime hommage de la population à cet homme qu’elle tient en grande estime.
Si El Mahdi Benmahdi est allé au ciel après une vie bien remplie au service d’autrui. Sans nul doute, il doit être assis à la droite du Seigneur. Il le mérite. Adieu frère, adieu père, adieu grand-père ; à Dieu nous appartenons, à Dieu nous retournons…
Lem
UN SAGE NOUS A QUITTÉS
Qui ne connait pas si El Mahdi Benmahdi à Aokas, où il s’est établi depuis plus d’un demi-siècle, et dans toute la région de Kherrata, son village natal ? Après une longue carrière en qualité d’enseignant de langue arabe dans la belle station balnéaire du Sahel, le défunt a vécu une retraite bien méritée avant de tirer sa révérence à l’âge de 91 ans.
Ses anciens élèves, aujourd’hui cinquantenaires pour la plupart, se souviennent de cet instituteur sévère, mais juste, auprès duquel ils ont appris les rudiments de la langue d’Ibn Al-Arabi.
Respecté, et honoré à plusieurs reprises, si El Mahdi ne rechigne pas à engager un débat autour des religions avec les jeunes qui apprécient l’ouverture d’esprit de ce sympathique patriarche.
Parlant en berbère, en arabe ou en français, selon le sujet traité, si El Mahdi ponctue souvent ses arguments à coups de versets du Coran qu’il connait par cœur. Par ailleurs, il a dirigé maintes fois des prières dans diverses mosquées et béni des mariages dans un grand nombre de foyers.
De par son aura, si El Mahdi faisait partie du décor de la charmante localité d’Aokas. Son image est devenue familière et son engouement pour la pêche à la ligne, proverbial. Plusieurs anecdotes relatives à la manière de prendre les poissons, où si El Mahdi tient le rôle principal, se racontent pour le plus grand plaisir des amateurs d’humour. Le cher et regretté disparu avait coutume de dire : « Quand je lance ma ligne dans l’immensité bleue, j’ai conscience que je tourne le dos aux Arabes, et mon cœur s’en trouve toujours apaisé ».
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Lem
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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