Vive polémique après la décision du RCD de hisser un drapeau noir sur son siège à Alger
2 participants
Page 1 sur 1
Vive polémique après la décision du RCD de hisser un drapeau noir sur son siège à Alger
Vive polémique après la décision du RCD de hisser un drapeau noir sur son siège à Alger
Par rafik tadjer , le 03/04/2009 | réactions : 44
La décision, en fin de semaine, du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de hisser un drapeau noir à la place de l'emblème national sur le bâtiment de son siège national à Alger suscite une vive polémique. Plusieurs partis politiques, dont ceux de l'Alliance présidentielle, des associations proches du pouvoir, l'UGTA et même la Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle ont vivement réagi ce weekend à cette initiative du parti de Saïd Sadi.
Jeudi, dans son Journal de 20 heures, l'ENTV a lu plusieurs condamnations de cette démarche du RCD. Elles émanaient de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CPNSP) et des partis de l'Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP) qui soutiennent le président candidat Abdelaziz Bouteflika. « Les responsables du RCD font de la surenchère au nom du nationalisme, de la démocratie et de la protection des symboles de l'Etat et des fondements de la nation », a estimé la CPNSP. Les responsables du RCD ont ainsi « délibérément porté atteinte à l'un de ces symboles en ôtant l'emblème national et en hissant un drapeau noir », selon cette commission qui dénonce un « acte absurde et irresponsable ».
De son côté, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), qui soutient également officiellement la candidature de Bouteflika, s'est déclarée « profondément consternée et indignée par l'acte inqualifiable commis par le RCD ». Le FLN, le RND et le MSP ont pour leur réagi en qualifiant la démarche du RCD « d'antinationale ».
Le RCD, qui rejette les élections présidentielles, a pris cette décision pour faire du 9 avril une journée de « deuil ». L'initiative devrait être généralisée à l'ensemble des bureaux régionaux et locaux du parti. « Le drapeau noir est une manière de protéger l'emblème national des méthodes malsaines utilisées durant la campagne électorale », a précisé Rabah Boucetta, responsable au RCD.
Le RCD, qui a gelé ses activités officielles jusqu'à la tenue de la présidentielle, a dénoncé la semaine dernière dans un communiqué les conditions de déroulement de la campagne électorale, qui « continue de traduire au quotidien le coup d'Etat du 12 novembre » 2008. C'est à cette date qu'a été adoptée une révision de la Constitution ayant permis à M. Bouteflika de briguer un 3e mandat. Le RCD a notamment dénoncé l'utilisation des moyens de l'Etat durant la campagne électorale au profit du « candidat officiel ". « Le trésor public est transformé en cagnotte personnelle », écrit le RCD dans son communiqué.
Le président du RCD animera, samedi 4 avril, une conférence de presse à Alger, selon le site Internet. Saïd Sadi devrait répondre aux accusations des partis de l'Alliance présidentielle et défendre la position de sa formation au cours de cette rencontre avec les journalistes.
Par rafik tadjer , le 03/04/2009 | réactions : 44
La décision, en fin de semaine, du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de hisser un drapeau noir à la place de l'emblème national sur le bâtiment de son siège national à Alger suscite une vive polémique. Plusieurs partis politiques, dont ceux de l'Alliance présidentielle, des associations proches du pouvoir, l'UGTA et même la Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle ont vivement réagi ce weekend à cette initiative du parti de Saïd Sadi.
Jeudi, dans son Journal de 20 heures, l'ENTV a lu plusieurs condamnations de cette démarche du RCD. Elles émanaient de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CPNSP) et des partis de l'Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP) qui soutiennent le président candidat Abdelaziz Bouteflika. « Les responsables du RCD font de la surenchère au nom du nationalisme, de la démocratie et de la protection des symboles de l'Etat et des fondements de la nation », a estimé la CPNSP. Les responsables du RCD ont ainsi « délibérément porté atteinte à l'un de ces symboles en ôtant l'emblème national et en hissant un drapeau noir », selon cette commission qui dénonce un « acte absurde et irresponsable ».
De son côté, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), qui soutient également officiellement la candidature de Bouteflika, s'est déclarée « profondément consternée et indignée par l'acte inqualifiable commis par le RCD ». Le FLN, le RND et le MSP ont pour leur réagi en qualifiant la démarche du RCD « d'antinationale ».
Le RCD, qui rejette les élections présidentielles, a pris cette décision pour faire du 9 avril une journée de « deuil ». L'initiative devrait être généralisée à l'ensemble des bureaux régionaux et locaux du parti. « Le drapeau noir est une manière de protéger l'emblème national des méthodes malsaines utilisées durant la campagne électorale », a précisé Rabah Boucetta, responsable au RCD.
Le RCD, qui a gelé ses activités officielles jusqu'à la tenue de la présidentielle, a dénoncé la semaine dernière dans un communiqué les conditions de déroulement de la campagne électorale, qui « continue de traduire au quotidien le coup d'Etat du 12 novembre » 2008. C'est à cette date qu'a été adoptée une révision de la Constitution ayant permis à M. Bouteflika de briguer un 3e mandat. Le RCD a notamment dénoncé l'utilisation des moyens de l'Etat durant la campagne électorale au profit du « candidat officiel ". « Le trésor public est transformé en cagnotte personnelle », écrit le RCD dans son communiqué.
Le président du RCD animera, samedi 4 avril, une conférence de presse à Alger, selon le site Internet. Saïd Sadi devrait répondre aux accusations des partis de l'Alliance présidentielle et défendre la position de sa formation au cours de cette rencontre avec les journalistes.
Re: Vive polémique après la décision du RCD de hisser un drapeau noir sur son siège à Alger
un précédent grave à mettre sur le compte de la déception politique.
Sujets similaires
» Polémique à Bejaia après la décision du maire d’annuler le festival de la chanson amazigh
» Affaire El Khabar : quels scénarios après la décision de la justice ?
» Tichy Après la décision du maire de délocaliser les arrêts pour les bus de passage: Les habitants de la cité Bensaïd en colère
» Amina Tyler a provoqué la polémique en Tunisie après avoir publié une photo d’elle les seins dénudés.
» La cause amazighe 11 ans après le printemps noir: En dépit des avancées, le chemin reste encore long
» Affaire El Khabar : quels scénarios après la décision de la justice ?
» Tichy Après la décision du maire de délocaliser les arrêts pour les bus de passage: Les habitants de la cité Bensaïd en colère
» Amina Tyler a provoqué la polémique en Tunisie après avoir publié une photo d’elle les seins dénudés.
» La cause amazighe 11 ans après le printemps noir: En dépit des avancées, le chemin reste encore long
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum