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Waleed Al-Husseini : La religion n’a jamais été une identité

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Message  AKLI AMNAY Jeu 17 Déc - 23:36

Waleed Al-Husseini : La religion n’a jamais été une identité

Waleed Al-Husseini : La religion n’a jamais été une identité Wayil10

TAMURT – Waleed Al-Husseini est un jeune militant laïc d’origine palestinienne qui a été l’objet d’une arrestation par le gouvernement palestinien pour motif de propos blasphématoires à l’égard de l’Islam. Ecrivain, auteur et internaute actif sur les réseaux sociaux, Waleed Al-Husseini revient dans cette interview sur sa vision de l’Islam, la montée de l’islamisme, les derniers attentats en France sa terre d’asile, le conflit du Proche Orient et aussi sur le combat de la Kabylie.

1- Tamurt : c’est qui Waleed Al-Husseini?
Waleed Al-Husseini est quelqu’un qui souhaite la paix pour ce monde. Il essaye d’expliquer les problèmes et de trouver des solutions . Maintenant, en parlant de ce qui est dans son esprit même, parfois, il ne peut pas dire tout ce qu’il pense pour de nombreuses raisons.

2- Tamurt: En 2010 vous étiez l’objet d’une arrestation par les autorités palestiniennes pour blasphème contre l’islam. parlez-nous un peu de cette histoire.
Oui, en novembre 2010 j’ai subi une arrestation, car j’ai crée un blog en arabe dans lequel j’exprimais mes idées et je critiquais les religions, en particulier l’islam. Je parle de l’Islam, Coran et les Hadit. J’ai comparu devant la justice militaire palestinienne et j’ai passé 10 mois en prison. Les autorités palestiniennes avaient peur de mes idées qui d’après eux peuvent affecter la société palestinienne.
3-Tamurt: pensez-vous que l’islamisme gagne plus du terrain en Palestine par rapport à d’autres mouvements nationalistes ou progressistes de gauche?
Oui bien sûr. Je pense que la gauche palestinienne n’est plus la même gauche d’avant. Tout le monde est devenu islamiste, il n’y a pas de différence entre le Fatah, le Hamas ou même les gauchistes.
4- Tamurt: vous venez de publier un livre autobiographique qui a suscité beaucoup de débats et d’intérêts » Blasphémateur! Les Prisons d’Allah ». Réellement, pensez-vous que la religion musulmane et l’endoctrinement religieux dans les pays arabes et dits arabes ont engendré un retard scientifique, culturels, social, etc?
Oui, bien sûr, les élèves n’ont pas développé l’esprit critique. ils reçoivent sans réfléchir. Ils deviennent par la suite réactionnaires par la suite, c’est l’apprentissage du Djihad dés l’enfance qui ne leur permet pas de penser à la science et au progrès. Dans la société, toutes les générations sont les mêmes depuis 1000 ans.
5- Tamurt: Le 13 novembre dernier, la France votre pays d’asile politique a été la cible d’une attaque terroriste. Peut-on savoir votre réaction et votre analyse personnelle par rapport au terrorisme qui a frappé la France en force cette année?
Il existe de nombreuses raisons : l’islam est la religion qu’ils apprennent dans les écoles. C’est pour cette raison que nous devons discuter de l’islam et nous devons mener un combat d’idées contre toute forme de fondamentalisme. Il faut aussi signaler le rêve de la gouvernance à l’image de la khlalifa. Ces gens incarne un autre idéal. Celui d’un grand Etat musulman! Ils oublient que la religion n’a jamais été une identité.
6- Tamurt: Ne pensez-vous pas que l’occident est aussi complice dans la monté des mouvements islamistes extrémistes dans le monde?
C’est un long sujet mais l’Occident , ses gouvernements et même certains de ses intellectuels encouragent les guerres et veulent le maintient d’un climat d’instabilité et de conflits permanents. Nous devons aussi savoir la raison pour laquelle ils donnent un appui à l’Arabie Saoudite. Nous devons savoir aussi les soutiens accordés aux mouvements djihadistes. Ils les soutiennent pour contrecarrer d’autres ennemies, cette attitude est une grande erreur. Une erreur historique.

7- Tamurt: comment voyez-vous le processus de paix au proche orient et quelle alternative à la crise Israélo-palestinienne?
Maintenant, tout le monde a besoin de la paix. Non seulement les palestiniens. Mais les palestiniens ont commis beaucoup d’erreurs quand ils ont opté pour une lutte religieuse. Ainsi, ils donnent plus de chances à leurs détracteurs. Mais comment envisager la paix avec le fondamentalisme, dans les deux côtés? C’est impossible
8-Tamurt : La Kabylie s’est aussi engagée dans une lutte pour la consécration de la liberté de conscience et la consécration de la laïcité. Qu’est ce que Waleed Al-Hussein connait de la Kabylie et de ces militants démocrates?
J’adore cette Kabylie combattante pour ses droits, même si les islamistes tentent de la détruire depuis longtemps. Les kabyles ne sont pas libres de vivre ce qu’ils veulent, c’est pourquoi je soutiens totalement leur noble cause et j’espère qu’ils atteindront leur objectif. La Kabylie est vraiment l’espoir des peuples de ce monde dit » arabe ou musulman ».
9-Tamurt : Waleed Al-Hussein, l’équipe de Tamurt.info vous remercie infiniment d’avoir accepter cette interview et vous souhaite beaucoup de courage, de productivité et plus de réussite.
Merci beaucoup et continuer votre excellent travail pour la paix et pour la laïcité. laissez passer la lumière dans cette obscurité autour de nous et la victoire sera sûrement pour bientôt.

Entretien réalisé par: Amar BENHAMOUCHE - 13 décembre 2015

AKLI AMNAY

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Message  AKLI AMNAY Jeu 17 Déc - 23:55

https://fr.wikipedia.org/wiki/Waleed_Al-Husseini

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Message  AKLI AMNAY Jeu 17 Déc - 23:56

https://www.facebook.com/AlHusseini.Waleed/

AKLI AMNAY

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Message  AKLI AMNAY Jeu 17 Déc - 23:58

Waleed al-Husseini. Fier d’être apostat

AKLI AMNAY

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Message  AKLI AMNAY Ven 18 Déc - 0:04

PORTRAIT
Waleed al-Husseini. Fier d’être apostat
Par Laurence DEFRANOUX — 17 février 2015 à 17:06

Waleed Al-Husseini : La religion n’a jamais été une identité Aywah10

Ce jeune Palestinien, torturé pour avoir renoncé à la religion musulmane, continue son combat pour la laïcité en France.

Waleed al-Husseini ne tremble pas. Pour prouver que ses dix mois dans une geôle palestinienne ne lui ont pas laissé de séquelles, il tend ses bras à l’équerre par-dessus les assiettes de mezzé. Il a cette drôle d’expression, «torture douce», pour décrire les sévices qui ne laissent pas de traces, l’interrogatoire suspendu au plafond par un bras, l’obligation de se tenir debout sur une jambe pendant un mois, la privation de sommeil.



Ce beau garçon de 25 ans, réfugié politique en France, n’est pas musulman. Ou plutôt, il ne l’est plus. Après des années passées à étudier, seul, la théologie, l’histoire et les penseurs arabes, il a conclu que les religions ont été inventées pour servir des intérêts politiques et que l’athéisme est la seule solution raisonnable pour un esprit éclairé. Quand on a été bercé par l’Education nationale et le catéchisme, cela semble aussi évident qu’inoffensif. Mais quand on est né à Qalqilya, bourgade de Cisjordanie, cela amène les pires ennuis.

Dans son autobiographie publiée une semaine après l’attaque de Charlie Hebdo, sous le titre un brin racoleur Blasphémateur ! Les prisons d’Allah, il écrit que «l’islam n’est pas une religion divine, le Coran n’est pas un livre sacré et Mahomet n’est pas un prophète». Allah y est rhabillé pour l’hiver : «Une invention bédouine, un homme simple, attardé, mesquin, criminel, rancunier.» Il y compare la société islamiste au fascisme, affirme que «les religieux endorment avec leur slogan, "l’islam, c’est la paix, le pardon et la miséricorde" alors que c’est la religion du jihad contre tous». Il dénonce la violence faite aux femmes, aux juifs ou aux chrétiens.

Lorsque, étudiant, il a annoncé à ses amis de l’université arabo-américaine de Zababda, lors d’une soirée arrosée, qu’il était devenu athée, le vide s’est fait autour de lui. Terrorisé par la violence de leur réaction, il aurait pu reculer, et garder pour lui ses réflexions. Mais il «refuse d’être hypocrite», s’acharne à étudier le Coran pour mieux piéger ses adversaires, continue à alimenter clandestinement son blog et une page satirique sur Internet tout en aidant son père au salon de coiffure.

Il est emprisonné en 2010. L’Autorité palestinienne lui reproche son apostasie alors que la Constitution locale garantit, théoriquement, la liberté d’expression, et de croyance. Il a 21 ans, et ni les persécutions ni les menaces ne le font renoncer à ses convictions. Son procès reporté une énième fois, il est libéré, et se résoud à quitter Qalqilya. Il est encore amer du «silence de mort» des organisations des droits de l’homme en Palestine pendant sa détention arbitraire.

Il s’enfuit, en 2012, par la Jordanie, évitant le territoire israélien par crainte de conforter les adeptes du complot occidental. Comme tout opposant palestinien, il est accusé d’être un agent du Mossad, lui qui souhaite la fin des hostilités entre les deux peuples. La France lui offre, en quelques jours, le statut de réfugié politique. Il s’arrache définitivement à l’affection et aux petits plats de sa dévote mère, à ses sept petits frères et sœurs, nés en rafale après lui : «Ils n’obtiendront jamais de passeport, ce serait vu comme une tentative de fuite pour rejoindre le "mécréant".» Ils lui racontent que, pour se protéger, ils ont redoublé d’ardeur à la mosquée, mais qu’ils le soutiennent dans leur cœur. Pourtant, sa page Wikipédia affirme que sa mère voudrait le voir en prison. «Il paraît aussi que je fais de la magie noire ! Je suis habitué à ces conneries, même si elles font mal.» L’Autorité palestinienne a même inventé des excuses en son nom sur la page d’accueil de son blog. «Internet sera la tombe des religions, prédit-il. Mais en attendant, c’est une arme à double tranchant.»

Baskets noirs, jean noir, chemise noire, assortis à sa chevelure de jais, Waleed sourit timidement, évacue sa tristesse d’un geste de la main. Sa douceur, son calme impressionnent. Ses amis décrivent tous un garçon courageux, modeste, généreux et drôle, «un des rares à se battre pour l’égalité hommes-femmes». Ses ennemis se taisent.

Son livre terminé, Waleed al-Husseini espère trouver du travail dans son domaine, l’informatique et les nouvelles technologies. En attendant, il vit du RSA, est hébergé par une amie en dehors de Paris, coupe les cheveux de ses copains, aime discuter des soirées entières, alimente les réseaux sociaux. Célibataire, il se définit comme «aventurier» de l’amour, «fondamentalement hétéro» mais ne fixant aucune limite à la liberté sexuelle. «Je milite pour la Gay Pride. Ils font ce qu’ils veulent, tant qu’ils ne me touchent pas !»

Sur sa page Facebook «Proud to be Atheist», il suit les Femen, s’amuse avec la maxime «Si la religion mérite qu’on tue pour elle, commencez par vous-même», et, bien sûr, reproduit les caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo. En 2013, il a fondé, sur les modèles anglais et allemand, le Conseil des ex-musulmans de France, qui se réfère au chevalier de La Barre, exécuté en 1766 pour avoir refusé de soulever son chapeau devant une procession religieuse. Aline Le Bail-Kremer, militante de SOS Racisme, a été impressionnée par sa maturité politique quand, voyant l’extrême droite se lécher les babines, il a rappelé qu’il ne combattait que les dogmes et les leaders religieux, et qu’on ne pourrait pas se servir de lui «pour taper sur les musulmans».

N’a-t-il pas peur, par les mauvais temps qui courent, quand les appels à la décapitation des mécréants se succèdent depuis la Syrie, d’afficher sa photo en couverture ? Non. C’est pour la France qu’il s’inquiète. Cette France qui l’a accueilli, où il se sent enfin chez lui - bien qu’il «bloque» en français et qu’il évite Barbès depuis la sortie de son livre. Il vient de publier deux tribunes, dans le Monde et Libé, appelant les musulmans de France à «prouver qu’ils sont intégrables». Il répète que la laïcité est en danger, qu’elle ne doit jamais s’adapter aux exigences des religieux, que les jihadistes utilisent la démocratie pour mieux la gangrener. Il accuse le Conseil français du culte musulman (CFCM) d’être «obscurantiste et rétrograde, de soutenir indirectement le terrorisme». Il est choqué que le rappeur Médine, qui dans un clip parle de «crucifier les laïcards», ait été invité par l’Institut du monde arabe.

Waleed se sent-il menacé en France ? Une fatwa a-t-elle été lancée contre lui ? «Non, heureusement. Grâce à Dieu !» ajoute-t-il en rigolant. Le traducteur raconte que lors d’une interview télé, donnée dans un restaurant libanais de Paris, l’établissement a demandé de décrocher des tableaux qui auraient permis d’identifier l’endroit. On demande au patron du Bois d’acacia si lui aussi est gêné d’accueillir un renégat : «Au contraire, c’est un honneur !» Waleed al-Husseini n’a-t-il pas peur de craquer avec tant de pression sur ses jeunes épaules ? Il répond, sans trembler : «Quand ils me tueront, je m’effondrerai. Pas avant.»

Waleed al-Husseini en 5 dates
25 juin 1989 Naissance à Qalqilya (Cisjordanie).

3 septembre 2011 Sort de prison. 14 février 2012 Quitte la Palestine.

6 juillet 2013 Premier congrès du Conseil des ex-musulmans de France.

14 janvier 2015 Parution de son autobiographie Blasphémateur ! (Grasset).

Photo Boris Allin

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