Que pensez-vous d’un rassemblent à Aokas pour soutenir Issad Rebrab et les créateurs de richesses et d’emplois En général?
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Re: Que pensez-vous d’un rassemblent à Aokas pour soutenir Issad Rebrab et les créateurs de richesses et d’emplois En général?
kabylienews
Vidéo. Issad Rebrab : «L'Algérie est le seul pays au monde où il faut une autorisation pour investir»
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Economie, Vidéo
6/09/2015 04:18:00 PM
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Sortir de la dépendance aux hydrocarbures et diversifier l’économie nationale est un enjeu vital pour le PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab, qui estime que la situation actuelle est intenable à terme.
A l’horizon 2025, nous serons plus de 50 millions d’Algériens, nous consommerons plus de gaz, de pétrole et de matières premières exportables et nous auront 10 millions de demandeurs d’emploi en plus à qui il faudra trouver du travail. Il faut donc créer de la richesse et de l’emploi, promouvoir la production nationale et les exportations hors hydrocarbures.
Mais pour cela, il faut une volonté politique réelle, mais surtout des actes allant dans le sens de la promotion de l’entreprise et de la production nationale, ceci d’autant qu’aujourd’hui, l’importation est encouragée au détriment de la production nationale. Pour M. Rebrab, qui s’exprimait hier en marge d’une journée parlementaire sur l’investissement, l’Algérie peut relever les défis, peut être l’atelier de l’Europe et dispose de tous les avantages comparatifs pour exporter et être compétitive, pour peu qu’on libère les initiatives.
Le patron du groupe Cevital trouve ainsi étrange de demander des autorisations pour tout acte d’investissement, précisant que des dossiers d’investissement du groupe privé dorment dans les tiroirs du département de l’Industrie depuis le mois de novembre. M. Rebrab critique également la politique de concession du foncier aux investisseurs, notamment dans le Sud, estimant que l’Etat alimente pratiquement la spéculation, de même qu’il considère que l’on ne devrait faire aucune distinction entre entreprises publiques et privées lorsqu’il s’agit de promouvoir la production nationale.
Enfin, abordant la question des licences d’importation, M. Rebrab nous a confié que dans le contexte actuel, l’Algérie n’a pas le choix pour s’en sortir. Il regrette cependant la manière dont l’ouverture du commerce extérieur a été conduite, au début des années 1990, et précise qu’«on n’a pas assez réfléchi à l’ouverture pour les producteurs au lieu des importateurs». Il craint que ce soit ce même extrémisme qui imprègne les modes de fonctionnement en Algérie, ce qui conduira à une fermeture totale du commerce.
Vidéo. Issad Rebrab : «L'Algérie est le seul pays au monde où il faut une autorisation pour investir»
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Economie, Vidéo
6/09/2015 04:18:00 PM
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Sortir de la dépendance aux hydrocarbures et diversifier l’économie nationale est un enjeu vital pour le PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab, qui estime que la situation actuelle est intenable à terme.
A l’horizon 2025, nous serons plus de 50 millions d’Algériens, nous consommerons plus de gaz, de pétrole et de matières premières exportables et nous auront 10 millions de demandeurs d’emploi en plus à qui il faudra trouver du travail. Il faut donc créer de la richesse et de l’emploi, promouvoir la production nationale et les exportations hors hydrocarbures.
Mais pour cela, il faut une volonté politique réelle, mais surtout des actes allant dans le sens de la promotion de l’entreprise et de la production nationale, ceci d’autant qu’aujourd’hui, l’importation est encouragée au détriment de la production nationale. Pour M. Rebrab, qui s’exprimait hier en marge d’une journée parlementaire sur l’investissement, l’Algérie peut relever les défis, peut être l’atelier de l’Europe et dispose de tous les avantages comparatifs pour exporter et être compétitive, pour peu qu’on libère les initiatives.
Le patron du groupe Cevital trouve ainsi étrange de demander des autorisations pour tout acte d’investissement, précisant que des dossiers d’investissement du groupe privé dorment dans les tiroirs du département de l’Industrie depuis le mois de novembre. M. Rebrab critique également la politique de concession du foncier aux investisseurs, notamment dans le Sud, estimant que l’Etat alimente pratiquement la spéculation, de même qu’il considère que l’on ne devrait faire aucune distinction entre entreprises publiques et privées lorsqu’il s’agit de promouvoir la production nationale.
Enfin, abordant la question des licences d’importation, M. Rebrab nous a confié que dans le contexte actuel, l’Algérie n’a pas le choix pour s’en sortir. Il regrette cependant la manière dont l’ouverture du commerce extérieur a été conduite, au début des années 1990, et précise qu’«on n’a pas assez réfléchi à l’ouverture pour les producteurs au lieu des importateurs». Il craint que ce soit ce même extrémisme qui imprègne les modes de fonctionnement en Algérie, ce qui conduira à une fermeture totale du commerce.
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Que pensez-vous d’un rassemblent à Aokas pour soutenir Issad Rebrab et les créateurs de richesses et d’emplois En général?
http://www.kabylie-news.com/2015/06/video-issad-rebrab-lalgerie-est-le-seul.html
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Que pensez-vous d’un rassemblent à Aokas pour soutenir Issad Rebrab et les créateurs de richesses et d’emplois En général?
http://www.kabylie-news.com/2015/06/video-issad-rebrab-lalgerie-est-le-seul.html
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Que pensez-vous d’un rassemblent à Aokas pour soutenir Issad Rebrab et les créateurs de richesses et d’emplois En général?
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Actualité
Le patron de cevital invité au forum d’el moudjahid
[size=33]Issad Rebrab : “L’algérie peut enrayer le[/size]
[size=33]chomage”[/size]
Devant un parterre de diplomates et d’opérateurs économiques, le patron de Cevital, M. Issad Rebrab, a
présenté les grands projets industriels de son groupe. Au cours de ce forum, il a soutenu que l’Algérie a les
moyens de réaliser une croissance à deux chiffres pour peu que les blocages soient levés et l’initiative privée
libérée.
Un très grand port bien équipé d’éclatements de conteneurs venant de l’Asie ou des Amériques, qui seront
dispatchés vers d’autres ports de la région, une zone industrielle qui recevra plusieurs projets pétrochimiques
notamment, une unité de production d’essence très propre à partir du gaz, une usine de méthanol d’une
capacité de production de 1,7 million de tonnes/an, des projets sidérurgiques, de construction navale, de
fabrication de conteneurs, tels sont les grands projets qu’a annoncés l’industriel M. Issad Rebrab, P-DG de
l’entreprise privée Cevital, invité hier du forum d’El Moudjahid. Ces projets verraient le jour pour peu que les
pouvoirs publics libèrent l’initiative. Ce dernier a également indiqué qu’une grande banque internationale a
sollicité l’entreprise pour que Cevital soit cotée à la Bourse de Londres. Comme ces grands projets,
l’introduction de Cevital à la Bourse de Londres exige l’autorisation des pouvoirs publics algériens. “Nous avons
demandé à cette banque qu’elle sollicite l’autorisation aux autorités monétaires algériennes” a-t-il ajouté.
Ce capitaine d’industrie dont la notoriété est établie, et qui a réussi dans les affaires, fait ainsi rêver les
Algériens. Aucun chômeur ou quasiment pas de chômeurs dans dix ans, une croissance durable du pays à deux
chiffres. Un revenu par habitant à terme comparable à celui des pays développés. Un rêve pas si difficile, voire
possible à réaliser pour peu que les pouvoirs publics encouragent l’initiative privée. Devant aborder le
développement du secteur privé, l’homme d’affaires, à la tête d’une entreprise classée 9e en Afrique dans le
secteur agroalimentaire, a fait hier la démonstration que cela était réalisable. À partir d’analogies, de la réalité
de l’expansion rapide de son groupe (50% de croissance par an) et des perspectives très prometteuses de son
développement à travers la concrétisation de plus de 15 projets au cours des trois prochaines années, il a
développé dans une communication un argumentaire en béton, assimilable à un message d’espoir pour les
sans-emploi et la masse de simples citoyens.
D’emblée, il citera l’exemple de la Corée du Sud et de la Chine. En 1960, le revenu par habitant de la Corée du
Sud était de 100 dollars. Il est passé à 12 000 dollars. Ceci grâce à 4 ou 5 petites entreprises familiales qui sont
devenues aujourd’hui des firmes de dimension mondiale : LG, Samsung, Hyundai, Daewoo. Le groupe Samsung
à lui seul réalise actuellement un chiffre d’affaires qui équivaut au PNB de l’Algérie. “Prenons aussi l’exemple de
la Chine, les projections disent que sur les 50 plus grandes entreprises dans le monde dans les dix prochaines
années, 10 seront chinoises.” L’industriel a soutenu que ce sont les très grandes entreprises qui tirent
l’économie vers le haut. “Notre pays a tout intérêt à ne pas limiter la taille de nos entreprises privées. On ne
doit pas établir de distinction entre entreprise publique et privée. C’est l’entreprise qui crée la richesse, qui
élève le PNB du pays, donc l’État a tout intérêt à encourager le développement de ses entreprises. En résumé,
l’État a un rôle de facilitateur pour les entreprises ; d’aménagement du territoire ; de création d’infrastructures
(routes, autoroutes, chemin de fer, ports et aéroports) ; de régulateur en répartissant les richesses
équitablement sur l’ensemble des citoyens. Par ailleurs, il doit également améliorer la qualité de l’enseignement
en l’ouvrant aux langues universelles”, a-t-il ajouté.
Le rôle du privé, lui, consiste à investir et à produire. Il est appelé à créer des emplois et des richesses,
contribuer au budget de l’État, participer à la réalisation des infrastructures sous forme de BOT.
Ce nouveau plaidoyer, pour la promotion de l’initiative privée dressé dans une salle comble, en présence d’un
parterre d’ambassadeurs, intervient dans un contexte où les sociétés privées connaissent toujours des
difficultés. “Aujourd’hui, nous connaissons un ralentissement au niveau du développement économique malgré
les moyens dont dispose notre pays. Nous avons un très grand retard au niveau des infrastructures. Nous
n’avons pas connu depuis l’Indépendance une véritable politique d’aménagement du territoire.
Malheureusement, les entreprises ont des difficultés à trouver les assiettes de terrain nécessaires à leur
développement. Quand on voit les prix des terrains qui sont cédés pour l’industrie, la construction de logements
ou même pour l’agriculture... nous sommes l’un des pays où le prix du terrain pour l’investissement est le plus
cher.”
Sur cette question de l’aménagement du territoire, il a relevé que la capitale étouffe. Il suffit de créer une
nouvelle ville du côté de Boughzoul ou Boudouaou, en passant par les piémonts de Meftah, Larbaâ, Blida,
jusqu’à Tablat. Il y a des superficies importantes sur lesquelles on peut construire trois fois l’équivalent d’Alger,
tout en accordant à chaque famille entre 2 000 et 3 000 m2. Et avec une autoroute et un train rapide, on peut
relier Alger à cette nouvelle ville beaucoup plus rapidement qu’en traversant la capitale en voiture.
“Vous voyez, a-t-il observé, que le rôle de l’État est important dans le développement économique du pays.”
L’État, en somme, ne doit pas s’occuper de la production et de la gestion. Car il ne sait pas gérer.
Abordant l’expansion rapide de son entreprise, l’industriel a rappelé que Cevital a été créée en mai 1998. Elle a
démarré avec deux lignes de production d’huile de respectivement 600 tonnes/jour et 800 tonnes/jour. Puis une
troisième ligne s’est ajoutée d’une capacité de production de 1 000 tonnes/jour. La capacité de la raffinerie
d’huile est passée à 1 800 tonnes/jour. L’Algérie est ainsi passée du statut d’importateur à celui d’exportateur.
La margarinerie a une capacité de production de 120% par rapport aux besoins nationaux. La raffinerie de sucre
de Cevital a une capacité de production de 600 000 tonnes/an. “Nous comptons porter cette capacité à 1 600
000 tonnes/an. Notre pays passera également pour le sucre blanc du statut d’importateur à celui
d’exportateur”, a-t-il rappelé. L’industriel a souligné que Cevital s’est développée en réinvestissant
constamment ses bénéfices. Elle n’a aucun découvert bancaire. Ses investissements sont couverts à 150% par
ses fonds propres. “Pour l’année 2005, a-t-il ajouté, nous avons lancé 5 projets industriels. Nous avons investi
18 milliards de dinars, soit 225 millions de dollars, presque autant que les cinq premières années où Cevital
avait investi 20 milliards de dinars. En une année, nous avons investi presque l’équivalent des cinq premières
années. La majeure partie de ces investissements a été réalisée sur nos fonds propres. Nous avons, du reste, 15
projets industriels à réaliser au cours des trois prochaines années.”
Deux projets peuvent doubler les exportations hors hydrocarbures du pays
“Deux de nos projets, l’unité de trituration de graines oléagineuses et la nouvelle raffinerie de sucre d’une
capacité de 1 million de tonnes/an, peuvent doubler les exportations hors hydrocarbures du pays en 2007.”
“Malheureusement, ces deux projets sont actuellement bloqués.” En fait, ce sont au total quatre projets qui sont
bloqués : outre ces deux unités, deux centrales électriques en cogénération, 29 lignes de conditionnement de
sucre sont actuellement dans les caisses depuis plus d’un an.
Cevital a également investi dans des créneaux porteurs, en particulier le secteur de la construction.
“Aujourd’hui les pays développés ne construisent plus de manière traditionnelle. Tous les bâtiments et
constructions sont aujourd’hui industrialisés dans ces pays. On peut construire avec le préfabriqué tout en
réalisant des produits de qualité rapidement et à moindre coût. Nous avons de ce fait lancé trois projets. Le
premier à Larbaâ sera achevé en mars 2006. Le second à Oran sera lancé ce mois-ci. Le troisième à Sétif sera
lancé fin 2006. Chaque unité produira 2 000 mètres carrés/jour, soit l’équivalent de 20 logements/jour. Cette
production pourrait servir aussi à réaliser des hôpitaux, universités, lycées, centres commerciaux dans des
délais très courts. Cevital a également investi dans un complexe de float glass ou verre plat qui entrera en
production en juillet 2006. Cette grande installation industrielle fera passer notre pays au douzième rang dans
le monde dans la production de float glass. Elle créera plusieurs dizaines d’unités de transformation de ce verre
en amont et en aval.”
En réponse à une question posée par M. Hassani, représentant de l’organisation patronale CIPA, qui a, notons-
le, rendu hommage à l’esprit d’initiative de l’industriel sur sa recette pour surmonter les obstacles
Actualité
Le patron de cevital invité au forum d’el moudjahid
[size=33]Issad Rebrab : “L’algérie peut enrayer le[/size]
[size=33]chomage”[/size]
Devant un parterre de diplomates et d’opérateurs économiques, le patron de Cevital, M. Issad Rebrab, a
présenté les grands projets industriels de son groupe. Au cours de ce forum, il a soutenu que l’Algérie a les
moyens de réaliser une croissance à deux chiffres pour peu que les blocages soient levés et l’initiative privée
libérée.
Un très grand port bien équipé d’éclatements de conteneurs venant de l’Asie ou des Amériques, qui seront
dispatchés vers d’autres ports de la région, une zone industrielle qui recevra plusieurs projets pétrochimiques
notamment, une unité de production d’essence très propre à partir du gaz, une usine de méthanol d’une
capacité de production de 1,7 million de tonnes/an, des projets sidérurgiques, de construction navale, de
fabrication de conteneurs, tels sont les grands projets qu’a annoncés l’industriel M. Issad Rebrab, P-DG de
l’entreprise privée Cevital, invité hier du forum d’El Moudjahid. Ces projets verraient le jour pour peu que les
pouvoirs publics libèrent l’initiative. Ce dernier a également indiqué qu’une grande banque internationale a
sollicité l’entreprise pour que Cevital soit cotée à la Bourse de Londres. Comme ces grands projets,
l’introduction de Cevital à la Bourse de Londres exige l’autorisation des pouvoirs publics algériens. “Nous avons
demandé à cette banque qu’elle sollicite l’autorisation aux autorités monétaires algériennes” a-t-il ajouté.
Ce capitaine d’industrie dont la notoriété est établie, et qui a réussi dans les affaires, fait ainsi rêver les
Algériens. Aucun chômeur ou quasiment pas de chômeurs dans dix ans, une croissance durable du pays à deux
chiffres. Un revenu par habitant à terme comparable à celui des pays développés. Un rêve pas si difficile, voire
possible à réaliser pour peu que les pouvoirs publics encouragent l’initiative privée. Devant aborder le
développement du secteur privé, l’homme d’affaires, à la tête d’une entreprise classée 9e en Afrique dans le
secteur agroalimentaire, a fait hier la démonstration que cela était réalisable. À partir d’analogies, de la réalité
de l’expansion rapide de son groupe (50% de croissance par an) et des perspectives très prometteuses de son
développement à travers la concrétisation de plus de 15 projets au cours des trois prochaines années, il a
développé dans une communication un argumentaire en béton, assimilable à un message d’espoir pour les
sans-emploi et la masse de simples citoyens.
D’emblée, il citera l’exemple de la Corée du Sud et de la Chine. En 1960, le revenu par habitant de la Corée du
Sud était de 100 dollars. Il est passé à 12 000 dollars. Ceci grâce à 4 ou 5 petites entreprises familiales qui sont
devenues aujourd’hui des firmes de dimension mondiale : LG, Samsung, Hyundai, Daewoo. Le groupe Samsung
à lui seul réalise actuellement un chiffre d’affaires qui équivaut au PNB de l’Algérie. “Prenons aussi l’exemple de
la Chine, les projections disent que sur les 50 plus grandes entreprises dans le monde dans les dix prochaines
années, 10 seront chinoises.” L’industriel a soutenu que ce sont les très grandes entreprises qui tirent
l’économie vers le haut. “Notre pays a tout intérêt à ne pas limiter la taille de nos entreprises privées. On ne
doit pas établir de distinction entre entreprise publique et privée. C’est l’entreprise qui crée la richesse, qui
élève le PNB du pays, donc l’État a tout intérêt à encourager le développement de ses entreprises. En résumé,
l’État a un rôle de facilitateur pour les entreprises ; d’aménagement du territoire ; de création d’infrastructures
(routes, autoroutes, chemin de fer, ports et aéroports) ; de régulateur en répartissant les richesses
équitablement sur l’ensemble des citoyens. Par ailleurs, il doit également améliorer la qualité de l’enseignement
en l’ouvrant aux langues universelles”, a-t-il ajouté.
Le rôle du privé, lui, consiste à investir et à produire. Il est appelé à créer des emplois et des richesses,
contribuer au budget de l’État, participer à la réalisation des infrastructures sous forme de BOT.
Ce nouveau plaidoyer, pour la promotion de l’initiative privée dressé dans une salle comble, en présence d’un
parterre d’ambassadeurs, intervient dans un contexte où les sociétés privées connaissent toujours des
difficultés. “Aujourd’hui, nous connaissons un ralentissement au niveau du développement économique malgré
les moyens dont dispose notre pays. Nous avons un très grand retard au niveau des infrastructures. Nous
n’avons pas connu depuis l’Indépendance une véritable politique d’aménagement du territoire.
Malheureusement, les entreprises ont des difficultés à trouver les assiettes de terrain nécessaires à leur
développement. Quand on voit les prix des terrains qui sont cédés pour l’industrie, la construction de logements
ou même pour l’agriculture... nous sommes l’un des pays où le prix du terrain pour l’investissement est le plus
cher.”
Sur cette question de l’aménagement du territoire, il a relevé que la capitale étouffe. Il suffit de créer une
nouvelle ville du côté de Boughzoul ou Boudouaou, en passant par les piémonts de Meftah, Larbaâ, Blida,
jusqu’à Tablat. Il y a des superficies importantes sur lesquelles on peut construire trois fois l’équivalent d’Alger,
tout en accordant à chaque famille entre 2 000 et 3 000 m2. Et avec une autoroute et un train rapide, on peut
relier Alger à cette nouvelle ville beaucoup plus rapidement qu’en traversant la capitale en voiture.
“Vous voyez, a-t-il observé, que le rôle de l’État est important dans le développement économique du pays.”
L’État, en somme, ne doit pas s’occuper de la production et de la gestion. Car il ne sait pas gérer.
Abordant l’expansion rapide de son entreprise, l’industriel a rappelé que Cevital a été créée en mai 1998. Elle a
démarré avec deux lignes de production d’huile de respectivement 600 tonnes/jour et 800 tonnes/jour. Puis une
troisième ligne s’est ajoutée d’une capacité de production de 1 000 tonnes/jour. La capacité de la raffinerie
d’huile est passée à 1 800 tonnes/jour. L’Algérie est ainsi passée du statut d’importateur à celui d’exportateur.
La margarinerie a une capacité de production de 120% par rapport aux besoins nationaux. La raffinerie de sucre
de Cevital a une capacité de production de 600 000 tonnes/an. “Nous comptons porter cette capacité à 1 600
000 tonnes/an. Notre pays passera également pour le sucre blanc du statut d’importateur à celui
d’exportateur”, a-t-il rappelé. L’industriel a souligné que Cevital s’est développée en réinvestissant
constamment ses bénéfices. Elle n’a aucun découvert bancaire. Ses investissements sont couverts à 150% par
ses fonds propres. “Pour l’année 2005, a-t-il ajouté, nous avons lancé 5 projets industriels. Nous avons investi
18 milliards de dinars, soit 225 millions de dollars, presque autant que les cinq premières années où Cevital
avait investi 20 milliards de dinars. En une année, nous avons investi presque l’équivalent des cinq premières
années. La majeure partie de ces investissements a été réalisée sur nos fonds propres. Nous avons, du reste, 15
projets industriels à réaliser au cours des trois prochaines années.”
Deux projets peuvent doubler les exportations hors hydrocarbures du pays
“Deux de nos projets, l’unité de trituration de graines oléagineuses et la nouvelle raffinerie de sucre d’une
capacité de 1 million de tonnes/an, peuvent doubler les exportations hors hydrocarbures du pays en 2007.”
“Malheureusement, ces deux projets sont actuellement bloqués.” En fait, ce sont au total quatre projets qui sont
bloqués : outre ces deux unités, deux centrales électriques en cogénération, 29 lignes de conditionnement de
sucre sont actuellement dans les caisses depuis plus d’un an.
Cevital a également investi dans des créneaux porteurs, en particulier le secteur de la construction.
“Aujourd’hui les pays développés ne construisent plus de manière traditionnelle. Tous les bâtiments et
constructions sont aujourd’hui industrialisés dans ces pays. On peut construire avec le préfabriqué tout en
réalisant des produits de qualité rapidement et à moindre coût. Nous avons de ce fait lancé trois projets. Le
premier à Larbaâ sera achevé en mars 2006. Le second à Oran sera lancé ce mois-ci. Le troisième à Sétif sera
lancé fin 2006. Chaque unité produira 2 000 mètres carrés/jour, soit l’équivalent de 20 logements/jour. Cette
production pourrait servir aussi à réaliser des hôpitaux, universités, lycées, centres commerciaux dans des
délais très courts. Cevital a également investi dans un complexe de float glass ou verre plat qui entrera en
production en juillet 2006. Cette grande installation industrielle fera passer notre pays au douzième rang dans
le monde dans la production de float glass. Elle créera plusieurs dizaines d’unités de transformation de ce verre
en amont et en aval.”
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le, rendu hommage à l’esprit d’initiative de l’industriel sur sa recette pour surmonter les obstacles
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Que pensez-vous d’un rassemblent à Aokas pour soutenir Issad Rebrab et les créateurs de richesses et d’emplois En général?
http://www.liberte-algerie.com/actualite/issad-rebrab-lalgerie-peut-enrayer-le-chomage-30801/pprint/1
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Que pensez-vous d’un rassemblent à Aokas pour soutenir Issad Rebrab et les créateurs de richesses et d’emplois En général?
http://www.algeriepatriotique.com/article/exportations-hors-hydrocarbures-les-verites-dissad-rebrab
Azul- Nombre de messages : 29959
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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