Conseil National du MAK

Timanit i tmurt n iqvayliyen

Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie

M-a-k

communiqué



Le 6 mars 2009, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) a tenu son Conseil National ordinaire à Iγil Ali.

Les travaux ont commencé à 13h 15 avec un léger retard dû au blocage des routes PAR l’enneigement des cols du Djurdjura et des Babors qui ont contraint les participants à emprunter de très longs détours pour arriver à destination.

Le MAK qui s’est toujours insurgé contre la mise en déréliction programmée de la Kabylie par le pouvoir prend acte du fait que Bouteflika qui aspire à régenter à vie le destin de l’Algérie et qui ne lésine pas à construire à Alger une mosquée pharaonique et à effacer d’un trait de plume les dettes de faux agriculteurs trabendistes, refuse de consentir un centime de leur propre argent aux Kabyles montagnards qui vivent le calvaire et l’isolation dès que tombent quelques centimètres de neige.

Le Conseil National, après avoir pris acte des propositions émises suite à de débats démocratiques intenses, a convenu de ce qui suit :


1 - L’élection présidentielle d’avril 2009 ne concerne pas le peuple kabyle qui combat pour son autodétermination.

2 - Le MAK, né du sang, des cendres et des larmes du Printemps noir se refuse à cautionner l’absolution du commanditaire de l’assassinat de 126 de ses citoyennes et citoyens assassinés en toute impunité.

3- Il appelle le peuple kabyle à observer le jour du scrutin, une journée de deuil en mémoire des 126 martyrs du Printemps noir.

Le Conseil national salue le courage et l’abnégation de ses cadres et militants victimes d’agressions, de harcèlements et d’intimidations perpétrés par des escadrons de la terreur du pouvoir. Le MAK dénonce fermement ces dérives fascistes qui fermentent l’explosion du pays.

Le Conseil national, après avoir entendu le message de son invité d’honneur en la personne du responsable à l’Organique du MAK-France, salue le travail et la solidarité de nos frères installés à l’étranger, qui, à l’instar de leurs aînés durant la Guerre de libération, sont en osmose avec la Kabylie.