RESOLUTIONS DU CONSEIL NATIONAL DU RCD
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RESOLUTIONS DU CONSEIL NATIONAL DU RCD
Le conseil national du RCD s’est réuni le 17 février à Alger pour :
1) Arrêter la position définitive du parti sur les législatives ;
2) Evaluer les préparatifs du Congrès ;
Les travaux ont été inaugurés par l’exposé du Président qui a synthétisé les débats vécus dans le parti lors des sessions précédentes et rapporté les prochaines élections aux contextes national, régional et international. « Chaque jour des Algériens montrent la voie de la libération. Exaspérés par l’injustice et la misère, ils prennent en charge leur destin en occupant la rue ou les édifices publics pour faire entendre leur voix et arracher leurs droits. Tout autour de nous des peuples se libèrent du joug de la dictature. Si problématiques que soient ces transitions, elles sont le passage obligé pour retrouver les chemins de la souveraineté, du progrès et de la liberté. Pour sa part, la communauté internationale a enfin admis que la stabilité des nations du sud, longtemps liée à l’autoritarisme, ne pouvait venir que de la démocratie. » a déclaré le président du parti.
Prenant le relai, les présidents des bureaux régionaux ont exposé les conclusions des discussions enregistrées dans les structures locales.
La grande majorité des intervenants a relevé la détresse des citoyens lors des dernières intempéries. L’inefficacité et l’abandon des autorités furent déplorés dans toutes les régions touchées et seules la mobilisation des élus locaux et la solidarité spontanée des Algériens ont permis de limiter les souffrances. Pendant que les populations enduraient le martyr, l’administration, tous paliers confondus, était obnubilée par les élections.
Par ailleurs, les responsables locaux du parti ont été saisis des nombreuses irrégularités dans la préparation du prochain scrutin. Les magistrats affectés aux commissions électorales provoquent des obstructions délibérées empêchant les élus locaux d’exploiter l’opportunité des révisions périodiques pour remettre de l’ordre dans des fichiers électoraux quelques fois abandonnés depuis des dizaines d’années. Certains présidents des bureaux régionaux ont rapporté, devant le conseil national, des statistiques accablantes. Sans être exhaustives, ces informations sont suffisamment étayées pour être significatives : les nouvelles inscriptions ou les réinscriptions sont dérisoires et confirment le caractère fallacieux des 4 millions de nouveaux inscrits annoncés par le ministère de l’intérieur.
Dans de nombreuses communes, des APC ont été sommées de porter sur leur fichier les militaires en opération campant sur leur territoire. Pire, les magistrats interdisent la radiation de ces soldats non résidents même quand ils ont été envoyés vers d’autres zones.
La volonté de polluer et d’atomiser la scène politique révélée par les lois scélérates votées par l’APN se confirme sur le terrain. Des nouveaux partis sont animés par des individus connus pour leurs implications dans des détournements et scandales financiers qui auraient dus les mener en prison depuis longtemps. Continuant leurs prédations, ils ouvrent leurs listes à des postulants peu recommandables contre des sommes dépassant, dans certains cas, le milliard de centimes.
Des responsables régionaux de partis se vantent ouvertement des complicités de leur dirigeants dans la manipulation du vote et vont jusqu’à rassurer leurs candidats en affirmant que l’abstention qui s’annonce sera sans incidence sur leur quota.
Intervenant en fin des débats, le Docteur Rafik Hassani, secrétaire national chargé des relations internationales, a fait un résumé des missions menées par le Rassemblement en Europe et aux Etats Unis. S’agissant plus particulièrement de la surveillance internationale que le RCD est le seul à demander, il a expliqué que, dans l’ensemble, nos partenaires savent que les conditions d’une élection régulière ne sont pas réunies. Pour autant, ces instances n’ont pas encore statué sur leur position. Elles peuvent refuser l’invitation des autorités algériennes pour cause d’insuffisance de délai permettant l’assainissement du fichier électoral. Elles peuvent, pour diverses raisons (enjeux économiques, tensions régionales dont joue Alger), accepter de venir en Algérie - quitte à prendre le risque d’une présence qui peut être assimilée à une caution- en vue de créer un précédent dans un pays qui a toujours rejeté la venue d’observateurs autonomes.
Les débats de l’assemblée ont rapidement confirmé la tendance au boycott qui prévalait dans les rangs du Rassemblement. A deux voix près, le conseil national a entériné la nécessité de préserver le crédit du parti dans un scrutin qui heurte la conscience morale et les valeurs politiques qui ont porté le combat du RCD.
Les évaluations des préparatifs du congrès ont permis d’apprécier la mobilisation du collectif du Rassemblement. 2100 congressistes représentant près de 20 000 militants sont une autre preuve de la vitalité et du crédit d’un parti qui n’a jamais voulu négocier les fondements du projet démocratique alternatif qu’il a construit et qui est aujourd’hui plus que jamais à l’ordre du jour. Plusieurs membres du Conseil national ont tenu à réaffirmer que la vie d’un parti comme le RCD ne saurait être tributaire d’une échéance électorale en générale et a fortiori quand il s’agit d’un scrutin qui renie l’ensemble des principes qui ont inspiré les luttes ayant conduit à l’émancipation du peuple algérien. Des militants qui acceptent de payer leur voyage à partir du Canada pour participer à une rencontre destinée à débattre et définir de nouvelles perspectives au pays délivrent le meilleur des messages au pouvoir et à ses clients.
Les militants du RCD activant quotidiennement sur le terrain connaissent le rapport de force effectif dans le pays et ni les manipulations de la télévision ni la misérable politique des quotas ni les corruptions clientélistes ne peuvent contenir l’irrépressible volonté des Algériens à vivre libres et dignes dans leur pays. C’est à cette aspiration que veut faire écho le 4ème congrès du Rassemblement.
La période historique actuelle est délicate à plus titre. L’écrasante majorité des nos concitoyens, réprimés, humiliés et oubliés, se battent avec courage et dignité. Ces Algériens savent que le RCD qui a assumé Novembre et la Soummam et structuré le projet démocratique et social qui en découle sera toujours fidèle à ses engagements et à leurs attentes.
1) Arrêter la position définitive du parti sur les législatives ;
2) Evaluer les préparatifs du Congrès ;
Les travaux ont été inaugurés par l’exposé du Président qui a synthétisé les débats vécus dans le parti lors des sessions précédentes et rapporté les prochaines élections aux contextes national, régional et international. « Chaque jour des Algériens montrent la voie de la libération. Exaspérés par l’injustice et la misère, ils prennent en charge leur destin en occupant la rue ou les édifices publics pour faire entendre leur voix et arracher leurs droits. Tout autour de nous des peuples se libèrent du joug de la dictature. Si problématiques que soient ces transitions, elles sont le passage obligé pour retrouver les chemins de la souveraineté, du progrès et de la liberté. Pour sa part, la communauté internationale a enfin admis que la stabilité des nations du sud, longtemps liée à l’autoritarisme, ne pouvait venir que de la démocratie. » a déclaré le président du parti.
Prenant le relai, les présidents des bureaux régionaux ont exposé les conclusions des discussions enregistrées dans les structures locales.
La grande majorité des intervenants a relevé la détresse des citoyens lors des dernières intempéries. L’inefficacité et l’abandon des autorités furent déplorés dans toutes les régions touchées et seules la mobilisation des élus locaux et la solidarité spontanée des Algériens ont permis de limiter les souffrances. Pendant que les populations enduraient le martyr, l’administration, tous paliers confondus, était obnubilée par les élections.
Par ailleurs, les responsables locaux du parti ont été saisis des nombreuses irrégularités dans la préparation du prochain scrutin. Les magistrats affectés aux commissions électorales provoquent des obstructions délibérées empêchant les élus locaux d’exploiter l’opportunité des révisions périodiques pour remettre de l’ordre dans des fichiers électoraux quelques fois abandonnés depuis des dizaines d’années. Certains présidents des bureaux régionaux ont rapporté, devant le conseil national, des statistiques accablantes. Sans être exhaustives, ces informations sont suffisamment étayées pour être significatives : les nouvelles inscriptions ou les réinscriptions sont dérisoires et confirment le caractère fallacieux des 4 millions de nouveaux inscrits annoncés par le ministère de l’intérieur.
Dans de nombreuses communes, des APC ont été sommées de porter sur leur fichier les militaires en opération campant sur leur territoire. Pire, les magistrats interdisent la radiation de ces soldats non résidents même quand ils ont été envoyés vers d’autres zones.
La volonté de polluer et d’atomiser la scène politique révélée par les lois scélérates votées par l’APN se confirme sur le terrain. Des nouveaux partis sont animés par des individus connus pour leurs implications dans des détournements et scandales financiers qui auraient dus les mener en prison depuis longtemps. Continuant leurs prédations, ils ouvrent leurs listes à des postulants peu recommandables contre des sommes dépassant, dans certains cas, le milliard de centimes.
Des responsables régionaux de partis se vantent ouvertement des complicités de leur dirigeants dans la manipulation du vote et vont jusqu’à rassurer leurs candidats en affirmant que l’abstention qui s’annonce sera sans incidence sur leur quota.
Intervenant en fin des débats, le Docteur Rafik Hassani, secrétaire national chargé des relations internationales, a fait un résumé des missions menées par le Rassemblement en Europe et aux Etats Unis. S’agissant plus particulièrement de la surveillance internationale que le RCD est le seul à demander, il a expliqué que, dans l’ensemble, nos partenaires savent que les conditions d’une élection régulière ne sont pas réunies. Pour autant, ces instances n’ont pas encore statué sur leur position. Elles peuvent refuser l’invitation des autorités algériennes pour cause d’insuffisance de délai permettant l’assainissement du fichier électoral. Elles peuvent, pour diverses raisons (enjeux économiques, tensions régionales dont joue Alger), accepter de venir en Algérie - quitte à prendre le risque d’une présence qui peut être assimilée à une caution- en vue de créer un précédent dans un pays qui a toujours rejeté la venue d’observateurs autonomes.
Les débats de l’assemblée ont rapidement confirmé la tendance au boycott qui prévalait dans les rangs du Rassemblement. A deux voix près, le conseil national a entériné la nécessité de préserver le crédit du parti dans un scrutin qui heurte la conscience morale et les valeurs politiques qui ont porté le combat du RCD.
Les évaluations des préparatifs du congrès ont permis d’apprécier la mobilisation du collectif du Rassemblement. 2100 congressistes représentant près de 20 000 militants sont une autre preuve de la vitalité et du crédit d’un parti qui n’a jamais voulu négocier les fondements du projet démocratique alternatif qu’il a construit et qui est aujourd’hui plus que jamais à l’ordre du jour. Plusieurs membres du Conseil national ont tenu à réaffirmer que la vie d’un parti comme le RCD ne saurait être tributaire d’une échéance électorale en générale et a fortiori quand il s’agit d’un scrutin qui renie l’ensemble des principes qui ont inspiré les luttes ayant conduit à l’émancipation du peuple algérien. Des militants qui acceptent de payer leur voyage à partir du Canada pour participer à une rencontre destinée à débattre et définir de nouvelles perspectives au pays délivrent le meilleur des messages au pouvoir et à ses clients.
Les militants du RCD activant quotidiennement sur le terrain connaissent le rapport de force effectif dans le pays et ni les manipulations de la télévision ni la misérable politique des quotas ni les corruptions clientélistes ne peuvent contenir l’irrépressible volonté des Algériens à vivre libres et dignes dans leur pays. C’est à cette aspiration que veut faire écho le 4ème congrès du Rassemblement.
La période historique actuelle est délicate à plus titre. L’écrasante majorité des nos concitoyens, réprimés, humiliés et oubliés, se battent avec courage et dignité. Ces Algériens savent que le RCD qui a assumé Novembre et la Soummam et structuré le projet démocratique et social qui en découle sera toujours fidèle à ses engagements et à leurs attentes.
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
Re: RESOLUTIONS DU CONSEIL NATIONAL DU RCD
http://www.rcd-algerie.org/details_article.php?Rid=167&Aid=1466&titre=RESOLUTIONS%20DU%20CONSEIL%20NATIONAL%20DU%20RCD
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
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