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HACHEMI ASSAD, Secrétaire général du HCA : «Nous ne sommes plus au stade de la revendication, mais de l'action»

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Message  Azul Jeu 2 Avr - 17:54

Entretien : HACHEMI ASSAD, Secrétaire général du HCA :
«Nous ne sommes plus au stade de la revendication, mais de l'action»


Propos recueillis par Brahim Taouchichet
Si le Printemps berbère est une référence incontournable, l’accord entre le gouvernement et le MCB mettant fin à la «grève du cartable» qui a donné lieu à l’institution du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA) fera date, ouvrant la voie à une approche moins passionnée d’un problème qui a embrasé de larges espaces du pays. Hachemi Assad, son jeune secrétaire général donne le ton pour un plan d’action susceptible d’inscrire tamazight dans les mœurs institutionnelles du pays. Il en appelle à sa généralisation dans tous les paliers de l’éducation et la débarrasser de son carcan optionnel (facultatif), son officialisation et la reconnaissance de Yennayer fête nationale.
Fondateur d'un premier festival de cinéma amazigh itinérant, Hachemi Assad est nommé en 2005 par la ministre de la Culture commissaire du Festival culturel annuel du film amazigh.
Il est aussi fondateur des ateliers de formation dans les métiers du cinéma et de l'unique revue de cinéma actuellement en Algérie dénommée Asaru-Cinéma. De par sa formation universitaire, il privilégie l’approche scientifique au discours politique.
Tamazight est devenu une revendication, voire un faire-valoir de l’ensemble des programmes des partis politiques à la recherche de légitimité. Pour Le Soir d’Algérie, le secrétaire général du HCA a bien voulu s’exprimer plus longuement sur tamazight à l’école 20 ans après son officialisation et les enseignements à en tirer.
Le Soir d’Algérie : Deux dates, par ailleurs liées : les accords du 22 avril 1995 entre l’Etat et le MCB qui consacrent tamazight à l’école et la création le 27 mai de la même année du Haut Commissariat à l’amazighisité. 20 ans après, on est devant l’exigence d’une évaluation de la concrétisation de la revendication amazighe. Votre sentiment résumé sur ce sujet qui reste au demeurant toujours sensible ?
Hachemi Assad : La création du HCA est l’émanation de cet accord entre les pouvoirs publics et les mouvements de revendications identitaires par le biais duquel il confère une légitimité à l’amazighité en tant que dimension inaliénable de l’Algérie. Cette reconnaissance a permis l’introduction de tamazight dans les systèmes de l’éducation et de la communication. Ce choix national et stratégique interpelle plus que jamais les institutions de l’Etat de l’appliquer, de le consolider et d'assurer son extension graduelle à l'ensemble du territoire national. Après 20 ans de parcours, force est de constater que l'Etat a bel et bien mis les moyens et les ressources humaines pour la promotion de tamazight. Ce n'est pas de la poudre aux yeux ni un alibi ! Le HCA, vingt années après et en dépit des aléas et obstacles, est maintenant sorti vainqueur et demeure le dispositif politique viable et pérenne pour la promotion de tamazight en Algérie. Il me plaît donc de déclarer, loin de tout satisfecit, que d’une façon générale le bilan des réalisations est appréciable mais demeure insuffisant comparé aux ambitions affichées. C’est pourquoi nous plaidons de faire l’audit du travail accompli avec lucidité et rationalité pour évaluer les segments : enseignement, communication, patrimoine, édition et arts en général.

L’histoire nous démontre que la «crise berbériste» a été montée de toutes pièces et instrumentalisée à des fins politiques, c'est-à-dire la lutte pour le pouvoir. Quelle serait la frontière séparant le berbérisme dans sa connotation péjorative de l’amazighité bien comprise, autrement dit la part du parjure et la nécessaire réhabilitation d’une identité longtemps discriminée ?
Je porte le correctif pour parler d'une crise «dite berbériste» et plus précisément d'un conflit qui porte sur la définition de l’identité de l’Algérie. L’Histoire retiendra que l’émergence d’un désir chez certains militants kabyles issus des couches sociales populaires, d’origine paysanne, de clarifier politiquement la question de la dimension amazighe de l’Algérie, provoque une crise au sein du parti du peuple algérien. En l’an 1949, la crise prend des tournures de ruptures, de dérapages et d’exclusion. Beaucoup de militants nationalistes sont contraints de se séparer du parti PPA. Les événements donneront lieu à l’isolement de ces derniers au sein du parti ; ils furent accusés à tort. Le substrat de la revendication pour la reconnaissance de la dimension amazighe, prônée par ces jeunes militants de la cause nationale, est parfaitement relatée dans un document capital sous forme de brochure intitulée L’Algérie libre vivra, signé Yidir El Watani, pseudonyme collectif des trois rédacteurs : Mebrouk Belhocine ; Sadek Hadjeres et Yahia Henine (ce document est réédité en 2001 par le HCA, et ce, à l’occasion d’un colloque international qui s’est tenu à la Bibliothèque nationale d’Algérie les 24 et 25 décembre 2001 et ayant pour thème «La revendication amazighe et le mouvement national». Le combat pour la langue et la patrie est clairement assumé et que résume Aït Amrane dans un de ses poèmes «Ur yezmir ara yiwen yebɣan ad tidir tmurt akked lumma-ines,ad yanef i tmeslayt-is ad temmet» (celui qui veut voir vivre son pays et sa communauté ne peut laisser mourir sa langue).

Du Printemps berbère à la «grève du cartable» et à tamazight langue nationale consacrée dans la Constitution, le chemin parcouru est-il à la hauteur des revendications initiales du mouvement berbère dans lequel vous avez milité au demeurant ?
Un long chemin a été parcouru depuis le Printemps amazigh en passant par l’année du boycott scolaire et universitaire 1994/95 pour donner corps à la devise : «Tamazight di lakul=tamazight à l’école». L’une des conséquences de ce boycott est la création du HCA. Beaucoup d’acquis depuis cette succession d’étapes dans cette mouvance de réhabilitation de l'amazighité, mais ça reste insuffisant. Beaucoup reste à faire pour arriver à l’aménagement et la standardisation de la langue, objectif pour lequel nous sommes en train de travailler, parce que nous ne sommes plus au stade de la revendication mais de l'action, de la rigueur dans le travail et de la production pour que tamazight devienne langue de la modernité. Donner le caractère officiel à tamazight lui permettra d’avoir des moyens conséquents pour une véritable prise en charge multidimensionnelle.

Peut-on affirmer aujourd’hui que la suspicion qui entourait la revendication amazighe a disparu et qu’il est d’actualité de faire de tamazight une langue officielle ? N’est-ce pas prématuré compte tenu de toutes les implications qu’elle induit au double plan national et international ?
Tamazight n’est désormais plus un tabou chez nous. Tout le monde en parle et souvent on constate que des citoyens affichent leur frustration de ne pas connaître la langue; même ses pires adversaires d’hier la revendiquent et lui accordent un avenir radieux, c’est vous dire tout le chemin parcouru depuis des années. Timidement, on revient à l'évidence que la langue amazighe est le fondement de l’unité sur lequel vient s’ajouter l’apport d’autres cultures qui le renforcent et en font un socle fondateur. Aujourd'hui beaucoup sont convaincus que le processus de son officialisation est amorcé. Cela est d’autant plus vrai que les étapes nécessaires sont déjà franchies ; l’instant de son introduction dans la Constitution puis son accession au statut de langue nationale.

Le moins que l’on puisse dire est que la tâche qui incombe au HCA dans la promotion de tamazight est immense et dépasse peut-être ses capacités, voire ses prérogatives ?
Certes, notre tâche est immense, mais pas insurmontable, eu égard à l’effort ininterrompu de l'encadrement pluridisciplinaire que constitue le HCA auquel s’ajoute l’appui de nos partenaires et l’élan de générosité des citoyens des quatre coins du pays. L’objectif auquel nous nous sommes astreints consiste à donner de la visibilité aux travaux de nos chercheurs, soucieux de la promotion de tamazight, de la préservation de notre patrimoine immatériel ainsi qu’aux auteurs littéraires en tamazight. Outre cela, le HCA a fait sien la devise d’aller à la rencontre de la société civile. En ce sens, le HCA s’enorgueillit d’avoir enrichi la Bibliothèque nationale d'Algérie d’un assortiment diversifié en matière de corpus et d’écrits en tamazight, créant ainsi et par ricochet, un lectorat en langue amazighe qui en redemande de telles œuvres. Mieux encore, le HCA s’honore aussi d’avoir «dépoussiéré» un lot de thèses et de mémoires universitaires avec l’aimable concours de l’Office des publications universitaires. C’est dire que l’«arbre» qu’a ensemencé le HCA commence d’ores et déjà à donner ses fruits. Pour ce qui est de l’avenir, nous demeurons confiant vu que la tâche du HCA va crescendo, en témoigne la toute récente convention signée conjointement avec le département ministériel de l’Education nationale, qui permettra d’accroître, à court terme, le nombre de wilayas concernées par l’enseignement de tamazight est réel. Ceci étant dit, je ne crois pas qu’il faille s’exprimer en termes de «tâche» mais plutôt d’«ouvrage» du fait qu’il s’agit d’arts. En clair, la tâche reste donc du domaine réservé traditionnellement au HCA. Alors, et pour y arriver, nous nous devons de nous doter d’une ressource humaine qualitative et plus permanente en plus de l’acte de collaboration et de soutien de nos ami(e)s qu’il m’importe de saluer.

Tamazight à l’école. Entre les statistiques et la réalité quelle serait la part des choses ?
Sur le plan de la courbe statistique l’enseignement de tamazight enregistre une évolution assez positive. Pour cette année scolaire 2014-2015 nous avons 252 155 apprenants encadrés par 1 902 enseignants alors qu'en 1995, l'effectif était de 37 690 pour un contingent de 233 enseignants. Cela étant la langue amazighe introduite au début dans 16 wilayas a été réduite, plus tard, à 10 wilayas en 2009 et est à 12 cette année. Les raisons de cette régression sont multiples et sont d'ordre pédagogique, socioprofessionnel, pratique, bureaucratique, non-application des circulaires ministérielles et surtout le caractère optionnel de la matière. Nous ne sommes donc pas du tout satisfaits de cette situation car nous considérons qu'il est important de traduire la dimension nationale dans l'ensemble des wilayas et que notre rôle est justement de consolider le statut et la place de cette langue à l'école. Le moment est venu de proposer une évaluation-bilan d'une expérimentation de l'enseignement de la langue amazighe menée dans le système éducatif par le ministère de l'Education nationale.

Vous faites état d’une certaine régression de l’enseignement de tamazight. Réitéreriez-vous vos griefs et quelle solution proposez-vous ?
Oui, je parle avec amertume de régression car elle est la contradiction même avec cette vision nationale de tamazight. Avec la commission mixte installée récemment nous espérons voir levées toutes les mesures administratives et pédagogiques qui entravent ce processus. Maintenant que sont identifiées toutes les lacunes, il ne reste plus qu'à leur proposer une médication convenable tant que le mal est à son stade bénin. En effet, l'expérimentation étant toujours en cours, des correctifs peuvent et doivent être apportés assez rapidement pour peu qu'on fasse l'effort de reconnaître les points faibles de l'expérimentation. En somme, c'est tout un chantier qui reste à lancer, à savoir un plan stratégique de généralisation graduelle et planifiée de tamazight.
Là, je dois saluer l'engagement et la détermination de Mme la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit qui s'accroche à cette option vitale pour l'avenir de tamazight. Les replâtrages ne pourraient en aucun cas constituer une solution appropriée. Seule une action globale menée sereinement et conjointement par des groupes de travail du MEN, du HCA et de spécialistes pourrait aboutir à des résultats concluants.

Vous voulez inscrire votre démarche dans une nouvelle politique privilégiant l’approche scientifique dans l’enseignement après une période de romantisme et de volontarisme ?
Le HCA, en sa qualité de réceptacle de belles lettres, ne peut ignorer ni le charme des «isfra» (la poésie), ni la vaillance du volontarisme, puisqu’ils vont de pair et roulent sur le même essieu à destination d’une culture millénaire. En témoignent nos ateliers de traduction et d’initiation aux enquêtes de terrains à Taghit (Béchar) du 27 au 31 décembre 2014 auxquels ont pris part des chercheurs, historiens, auteurs, universitaires et étudiants des départements de langues amazighes d’universités d’Algérie et qui ont abouti à la traduction de sept œuvres vers tamazight. Outre qu’il nous importe de fructifier d’abord la production littéraire et culturelle en langue amazighe, il nous tarde de doter également les apprenants de la langue amazighe d’un outil pédagogique qui est conforme aux récentes techniques de l’information et de la communication. Au demeurant, le HCA se doit de répondre ainsi à une demande sans cesse croissante d’un lectorat ouvert sur l’universel.
La dernière passerelle en date qu’a bâtie le HCA est ce partenariat avec le ministère de l’Education nationale et qui aspire à l’évaluation objective de l’enseignement de tamazight et à aplanir les difficultés auxquelles se heurte le personnel enseignant. Il nous importe donc d’honorer aussi notre promesse faite aux populations des régions reculées de Tébessa, d’Igli, de Taghit, Beni-Abbès (Béchar) et de Bousemghoune d’introduire tamazight dans le système de l’éducation et de la communication. Sur ce registre seulement beaucoup reste à faire. S’agissant de Yennayer, un dossier est en cours de montage pour inscrire cette date festive au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est là l’essentiel d’une feuille de route qui ne saurait être exhaustive.

Dans le même esprit, qu’elle serait le «mode d’emploi» ou la feuille de route du secrétaire général du HCA pour traduire dans les faits la dimension nationale de tamazight ?
C'est par la détermination et la persévérance, sans brûler les étapes. Nous avons mis en œuvre une stratégie de partenariat avec, notamment, des institutions universitaires et de recherche, dans le but justement de dépassionner les débats sur tamazight. L'amazighité de tous les Algériens sans exclusion. Nous préconisons une vision pragmatique et sereine en priorisant les sorties d'études sur le terrain, le contact de proximité par une immersion de ressourcement dans plusieurs localités du pays, la collecte et l’analyse des données et enfin la collaboration avec l’ensemble des partenaires institutionnels concernés par le dossier de l’amazighité. Cette nouvelle approche est prometteuse et est en elle-même un facteur de cohésion sociale.

On observe que dans son vécu, notamment lors de la célébration des fêtes berbères, la société s’assume plus que le HCA qui donne l’impression de faire du suivisme de la tendance générale ?
Le HCA est présent sur le terrain et œuvre sans relâche à l’ancrage de ses missions en accolant le tissu associatif, les auteurs, les artistes et les porteurs du patrimoine en général. Nous sommes conscients que la notoriété et la crédibilité émanent de la base. Nous ne faisons pas du suivisme. Nous prenons de l'initiative pour encadrer justement ce genre d'activités de célébration.
N'est-ce pas le HCA qui est derrière la célébration perpétuelle de la fête de Yennayer depuis des années ? Le 20 avril de l'année 2014 a été célébré avec faste à la fac d'Alger en hommage à Mouloud Mammeri en réunissant pour la première fois les anciens étudiants qui suivaient le cours de tamazight durant les années 1970 et 1980.

Grâce au contexte peu ou prou démocratique et la liberté d’expression, des artistes et non des moindres à l’image d’Idir et d’Aït Menguellat, boycottent «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Quelle lecture en faites-vous ? S’agit-il d’un malentendu inhérent à une mauvaise communication sur le sujet ?
Au HCA, nous respectons l’opinion d’autrui qui n’engage que son auteur. En ce sens, le HCA refuse cette dichotomie : Arabe-Amazigh. Notre présence dans l’antique Cirta est confirmée et revêt un impact hautement important puisqu'elle consiste à débattre de l'amazighité et à interroger l’histoire simultanément avec l’historien, le chercheur et l’universitaire autour de la Numidie du temps du règne de Massinissa. Notre présence se veut également une continuité du colloque que nous avions tenu à El-Khroub autour de l’«Aguellid Masensen».
C’est dire que la ville des Ponts se prête à merveille pour questionner davantage nos historiens autour des récits d’auteurs de l’Antiquité. Nous y mettrons ainsi le temps qu’il fauda pour en savoir un peu plus sur une épopée numidienne et nord-africaine qui reste à écrire pour les générations à venir.

Vous optez pour un travail de proximité privilégiant le contact direct avec le public, les associations, les étudiants ainsi que les universitaires. En quoi cela est-il utile pour faire de tamazight une réalité courante et débarrassée de toute passion inappropriée ?
La nouvelle vision du HCA annonce la couleur de notre stratégie accordant la part belle à la communication axée sur le primat de l’universitaire, le travail de terrain, la dimension nationale et le partenariat avec les institutions et la société civile. C’est le souci majeur et stratégique du HCA qui s’emploie laborieusement à traduire la dimension nationale de tamazight en portant son enseignement jusque dans les régions non amazighophones, rejetant ainsi le fatalisme de la ghettoïsation imposée de facto à cette langue maternelle de millions d’Algériens. Un challenge à relever avec de l’engagement et de la persévérance. L’autre approche ambitionne d’innover dans le domaine du partenariat institutionnel.
Il est, aujourd’hui, urgent d’établir des conventions-cadres de partenariat avec les institutions universitaires et culturelles en Algérie et à l’étranger, dont les missions sont liées à la réhabilitation et la promotion de l’amazighité, notamment celles ayant trait au bon usage de tamazight dans les systèmes de l’enseignement et de la communication. Les autres innovations du HCA et non des moindres, consisteront à vulgariser et rendre publics deux dispositifs de soutien aux projets de recherche et d'édition liés au domaine amazigh sous forme d'appels à projets destinés aux universitaires, chercheurs et auteurs nationaux porteurs de projets sur tamazight dans toutes ses variantes en usage en Algérie. Notre vision actuelle au HCA consiste à mettre à la disposition des citoyens algériens un programme d’activités ayant pour ambition des intentions scientifiques, culturelles, pédagogiques et éducationnelles.

Comment vous au HCA inscrivez- vous votre action par rapport à nos voisins du Maroc et de la Libye ? Existe-t-il une coordination au niveau des instances internationales telles que l’Unesco ?
Nous suivons de près les actions en faveur de l'amazighité chez nos voisins. Notre regard est lucide pour faire de l'analogie en vue de situer l’effort accompli ici en Algérie et œuvrer ainsi à travailler en synergie dans le domaine de la recherche. Par ailleurs, et en tant qu'institution, nous n'avons pas de relation structurée avec l'Unesco. Dans le cas des dossiers de classement nous devons respecter les procédures en passant par la commission nationale Unesco.

Le Maghreb amazigh, une utopie ! N’en déplaise aux sceptiques, Massinissa, lui est parvenu à unifier la Numidie ?
«L'Afrique aux Africains» est un cri qui a traversé les siècles et nous devons nous en inspirer. L’Algérie a plus que jamais besoin de convoquer son histoire aussi lointaine soit-elle, de l’interroger, la sonder…

Que rétorqueriez-vous à ceux qui diraient : «le HCA, ce machin» paraphrasant ainsi un célèbre homme politique ?
Au HCA, le temps nous est compté. Donc, plutôt que de céder à d’inutiles et infertiles débats, nous préférons inviter le citoyen dans notre «ruche» où il y a tant à faire. Ainsi, l’anonyme homme de la rue et le politique pourront voir de près le travail de fourmi auquel s’adonne le personnel de cette institution au sein même du terrain de nos engagements. Pour le reste, la polémique n’est pas une spécialité de la maison HCA.
B. T.
taouchichetbrahim@ymail.com
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Message  Azul Jeu 2 Avr - 17:55

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