Aokas / Le saint sidi Rihane ressuscité
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Aokas / Le saint sidi Rihane ressuscité
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L’artiste peintre Smaïl Ohchene a rendu hommage à un grand saint historique d’Aokas, Sidi Rihane en l’occurrence. Ce samedi 27 novembre, il a exposé une trentaine des ses toiles dédiées à la mémoire de ce grand saint de la ville d’Aokas, qui a vu naître les sept douars (villages) qui forment actuellement cette ville.
Sidi Rihane est un saint vénéré et craint par les kabyles de la région du Cap Aokas (Oued-Marsa). Sa kouba, reconstruite en 1922, est comme enfouie sous des oliviers millénaires (l'un d'eux à 24 m de circonférence) que respecte la hache du bûcheron. Cette mosquée, édifiée sur un monticule qui n'a pas plus de 10 m de large en certains endroits, à une cinquantaine de mètres de la route nationale N9 (Bougie- Sétif), domine celle-ci ainsi que la ferme Ferrouillat (aujourd'hui Aubertier). A quelques mètres, court un Oued qui porte son nom, rivière qui ne tarit jamais et qui prend sa source au col de Kefrida (l'opidum aquae frigidae) des romains "la forteresse de l'eau fraîche". Depuis le 1er Août, cette " eau fraîche" alimente abondamment le centre du Cap Aokas et cela grâce à l'heureuse initiative de M. Dejean, administrateur de la commune mixte de L'Oued-Marsa. Cette eau est tellement glacée à sa source que les kabyles disent : " Nul n'est capable d'en retirer sept cailloux l'un après l'autres". Plusieurs légendes courent sur le marabout de Sidi Rihan, en voici une: Sidi Rihane, dont on ignore le véritable nom et l'origine, s'est, dit-on, présenté couvert de haillons, chez les Aït Larbi qui habitaient Andriech (ferme actuelle de M. Aubertier) le magnum agrarium romain (le dépôt de céréales). L'ancêtre des Aït Larbi qui, à ce moment là, ignorait tout de Sidi Rihane engagea celui-ci comme domestique. Au moment des semailles, il le chargea d'aller labourer. Sidi Rihane se rendit aux champs. Là, il ordonna aux bœufs de s'accoupler, plaça sa calotte sur le mancheron de la charrue et laissa ainsi l'attelage accomplir seul sa besogne. Quant à lui, il se retira sur une éminence d’où il dominerait le champ. Pendant ce temps, des oiseaux de toutes sortes l'entouraient, tandis que des perdrix lui épouillaient la tête. Quelques temps après, des voisins, témoins cachés de ce prodige, s'empressèrent d'en faire part au patron de Sidi Rihane. Tout d'abord incrédule à ce qu'on lui racontait, il voulut s'en rendre compte par lui même. Convaincu à son tour de la réalité du miracle de Sidi Rihane, il lui témoigna son respect et sa vénération en l'exemptant de tout travail. Mais son épouse ne l'entendait pas ainsi. Un jour, elle dit à Sidi Rihane : " Au lieu de rester sans rien faire, va nous chercher du bois". Sidi Rihane ne répondit rien. Il se rendit à la forêt voisine, chargea sur le dos d'une panthère un gros fagot de bois et l'attacha avec des serpents, puis s'en retourna à la maison. En arrivant, il dit à sa patronne " O lalla (madame), vas décharger le bois qui est à la porte). Celle-ci croyant trouver un chargement ordinaire, mourut de frayeur à la vue de la panthère et des serpents. Depuis ce jour-la, Sidi Rihane fut respecté par les kabyles de la région, qui voulaient tous le servir. Il resta chez les Aït Larbi jusqu'à sa mort. Il faisait ses dévotions et passait la nuit sous un myrte (Tarihant). Avant de mourir, il demanda à être enterré sous cet arbrisseau. C'est pour cela que les kabyles l'appellent Sidi Rihan "le seigneur du myrte". D'aucuns prétendent qu'il n'est autre que Sidi Abdelhaq, mort et enterré au camp inférieur à Bougie et qui aurait ainsi deux tombeaux. Sidi Rihane n'a pas laissé d'enfants. Les descendants de ceux qui l'avaient accueilli et qui devinrent ses serviteurs religieux bénéficient encore des offrandes apportées à ce saint marabout.
Sidi Rihane est un saint vénéré et craint par les kabyles de la région du Cap Aokas (Oued-Marsa). Sa kouba, reconstruite en 1922, est comme enfouie sous des oliviers millénaires (l'un d'eux à 24 m de circonférence) que respecte la hache du bûcheron. Cette mosquée, édifiée sur un monticule qui n'a pas plus de 10 m de large en certains endroits, à une cinquantaine de mètres de la route nationale N9 (Bougie- Sétif), domine celle-ci ainsi que la ferme Ferrouillat (aujourd'hui Aubertier). A quelques mètres, court un Oued qui porte son nom, rivière qui ne tarit jamais et qui prend sa source au col de Kefrida (l'opidum aquae frigidae) des romains "la forteresse de l'eau fraîche". Depuis le 1er Août, cette " eau fraîche" alimente abondamment le centre du Cap Aokas et cela grâce à l'heureuse initiative de M. Dejean, administrateur de la commune mixte de L'Oued-Marsa. Cette eau est tellement glacée à sa source que les kabyles disent : " Nul n'est capable d'en retirer sept cailloux l'un après l'autres". Plusieurs légendes courent sur le marabout de Sidi Rihan, en voici une: Sidi Rihane, dont on ignore le véritable nom et l'origine, s'est, dit-on, présenté couvert de haillons, chez les Aït Larbi qui habitaient Andriech (ferme actuelle de M. Aubertier) le magnum agrarium romain (le dépôt de céréales). L'ancêtre des Aït Larbi qui, à ce moment là, ignorait tout de Sidi Rihane engagea celui-ci comme domestique. Au moment des semailles, il le chargea d'aller labourer. Sidi Rihane se rendit aux champs. Là, il ordonna aux bœufs de s'accoupler, plaça sa calotte sur le mancheron de la charrue et laissa ainsi l'attelage accomplir seul sa besogne. Quant à lui, il se retira sur une éminence d’où il dominerait le champ. Pendant ce temps, des oiseaux de toutes sortes l'entouraient, tandis que des perdrix lui épouillaient la tête. Quelques temps après, des voisins, témoins cachés de ce prodige, s'empressèrent d'en faire part au patron de Sidi Rihane. Tout d'abord incrédule à ce qu'on lui racontait, il voulut s'en rendre compte par lui même. Convaincu à son tour de la réalité du miracle de Sidi Rihane, il lui témoigna son respect et sa vénération en l'exemptant de tout travail. Mais son épouse ne l'entendait pas ainsi. Un jour, elle dit à Sidi Rihane : " Au lieu de rester sans rien faire, va nous chercher du bois". Sidi Rihane ne répondit rien. Il se rendit à la forêt voisine, chargea sur le dos d'une panthère un gros fagot de bois et l'attacha avec des serpents, puis s'en retourna à la maison. En arrivant, il dit à sa patronne " O lalla (madame), vas décharger le bois qui est à la porte). Celle-ci croyant trouver un chargement ordinaire, mourut de frayeur à la vue de la panthère et des serpents. Depuis ce jour-la, Sidi Rihane fut respecté par les kabyles de la région, qui voulaient tous le servir. Il resta chez les Aït Larbi jusqu'à sa mort. Il faisait ses dévotions et passait la nuit sous un myrte (Tarihant). Avant de mourir, il demanda à être enterré sous cet arbrisseau. C'est pour cela que les kabyles l'appellent Sidi Rihan "le seigneur du myrte". D'aucuns prétendent qu'il n'est autre que Sidi Abdelhaq, mort et enterré au camp inférieur à Bougie et qui aurait ainsi deux tombeaux. Sidi Rihane n'a pas laissé d'enfants. Les descendants de ceux qui l'avaient accueilli et qui devinrent ses serviteurs religieux bénéficient encore des offrandes apportées à ce saint marabout.
Reda Senoune
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moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
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