Drame d’Aokas : 7 morts, de nombreux blessés et des questions

La scène qu'offre ce drame est dantesque, elle renseigne sur la violence des chocs provoqués par l'éboulement. Il y a eu sept décès pour le moment dans ce drame routier qui a marqué la journée de mardi à Bejaia. Le choc a gagné toutes les familles. Parmi ces sept victimes on dénombre six hommes dont le chauffeur d’une voiture d'auto-école de marque Peugeot 207, originaire de Tichy et son ami, le chauffeur de bus, un homme de Kherrata et deux autres de Souk El Tenine et d’Ait Klifa (Melbou). La septième serait une femme.

Par ailleurs, on ne peut toujours pas connaître le bilan exact notamment pour les blessés qui semble augmenter d’une heure à une autre. 21 blessés dont quatre dans un état grave. A noter que le bus de transport était bondé de voyageurs. Selon les habitués du trajet et de ce genre, celui prend généralement une trentaine personnes.

Selon notre source, il y a visiblement des blocs qui risquent encore de chuter sur cet axe routier très fréquenté. "Il y a des pierres qui tombent encore. Nous voyons des blocs qui ne tiennent pas vraiment et ils risquent de tomber à n’importe quel moment et surprendre d’autres usagers de la route. Il est important de réagir avant que d’autres drames ne surviennent", s’alarme un citoyen.

Il importe de noter que les régions de Sahel (est de Béjaia) sont très fréquentées par les risques de glissement de terrains et de chutes de pierres et de rochers. Que ce soit à Aokas, Melbou, Souk El Tenine et Dargunia, les talus ne sont pas vraiment bien protégés. Les roches et les glissements de terrains menacent souvent les routes et ses usagers. Et le danger de nouveaux drames est permanent. Les usagers de cette route sont vent debout après les scènes traumatisantes auxquelles ils ont assistées. Ils se demandent si les autorités vont enfin prendre des mesures pour sécuriser l'axe routier ou vont attendre un énième drame de ce genre.