Tu veux immigrer au Quebec? Tu le regretteras !
2 participants
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folle- Nombre de messages : 3347
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Tu veux immigrer au Quebec? Tu le regretteras !
https://www.youtube.com/watch?v=PHK8Otyn2ks&feature=youtu.be
folle- Nombre de messages : 3347
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Tu veux immigrer au Quebec? Tu le regretteras !
- Zoubir Chabane tu reste en Algerie tu le regretteras encore plus
19 h · J’aime · 3
Abden Bourbia Tissemamine pour certains a Zoubir
18 h · J’aime · 1
Abden Bourbia Sincèrement a Hafit je ne sais pas pour quelle raison t'as publié ce lien? et pourtant t'as vécu en Amérique du nord, tu connais parfaitement la réalité, si quelqu'un veut réussir dans sa vie de famille ou professionnelle, ce n'est pas le Québec qui l’empêchera, D'ailleurs y a pleins d'exemples de notre communauté qui ont vraiment gouter au fruit de la réussite...Alors Monsieur Hafit, peut-on parler positivement ?
16 h · Modifié · J’aime · 3
Smael Michel Drg On réussi dans un pays ou il faut avoir la maitise de tout , ta vie ,ta culture qu'elle soit compatible ,les condditions climatiques on s'y habitut .certains pays ou la vie est a 100 a l'heure ,le rythme faut s'accrocher ,pour les sportifs pas de probl...Voir plus
16 h · J’aime · 1
Abden Bourbia A éviter les gens pessimistes surtout
16 h · J’aime · 1
Chabane Lounis Propos très subjectifs qui témoignent bien de la misogynie de la personne. Quand à la réussite, c'est un concept vague que tout un chacun fixe son contenu. L'immigration est une chose douloureuse mais qui apporte un certain avantage pour l'individu et ...Voir plus
8 h · J’aime · 4
Rachid Zamiche A hafit rohe izret un psychiatre avant que sa soit tro tard
8 h · J’aime · 1
Saadi Chabane Voila Hafit la différence: ici personne ne rentre dans ta vie privée c'est pour cette raison que les gens fuient l'algerie. tous les gens qui ont immigré sont adultes et responsables.
6 h · J’aime
Samir Achour Des fois Hafit; tu lance n'importe quoi! Desole pour le terme.
5 h · J’aime
Smael Michel Drg faut bien qu'il y est un sujet de discution ,si hafit n'entame pas une conversation ,tout le monde est muet ,aucune inspiration. moi je suis toujours bien informé ,comme si je vivais a Aokas.
5 h · J’aime
Haddad Florette Je ne comprends pas cette méchanceté gratuite vers ce gentil garçon Hafit Zaouche à l'immense coeur, son but, sans aucun doute, est d'en faire un sujet de débat et non pas pour dissuader ou jalouser les autres. En plus son expérience d'immigration il l'avait vécue déjà quand certains ils était meme pas nés. Arretons- nous de nous juger les uns les autres et bon vent à tous.
4 h · J’aime · 2
Said Slimani Incapables de parler, on veut se mettre d'accord. La meilleure, on ne sait même pas que ce n'est pas possible.
2 h · J’aime
Abden Bourbia Je ne parle pas de Hafit tant que personne, entre nous y a que de bonnes choses,sans doute c'est un brave type, seulement j’attends de lui de nous expliquer la raison pour laquelle il a publié ce lien.
1 h · J’aime
Hafit Zaouche est-t-il interdit de critiquer le Canada?
57 min · J’aime · 1
Hafit Zaouche Marion Camarasa. Docteur en histoire
« L’immigration algérienne au Québec est un gâchis »...Voir plus
51 min · J’aime · 1
Laid Hassani merci a hafit sur cet article qui j’espère sera lu sans équivoque
21 min · Je n’aime plus · 1
Sidi Belkacem Legsir Nchrif Chauffeur de taxi est un job comme un autre, il gagne des dollars pour payer ses factures. Où est le problème?
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
Re: Tu veux immigrer au Quebec? Tu le regretteras !
Marion Camarasa. Docteur en histoire
« L’immigration algérienne au Québec est un gâchis »
Marion Camarasa est l’auteure d’un livre sur l’histoire de l’émigration
algérienne au Canada qui sortira en septembre chez l’éditeur français
Publibook Université(1). Basé sur son travail de recherche effectué à
l’université de Toulouse le Mirail en France, il dresse le premier
portrait jamais réalisé des Algériens du Canada – au Québec par la force
du nombre dans cette province – de 1962 à 2002 et au-delà.
Comment
expliquez-vous la déqualification professionnelle des Algériens vivant
au Québec qui, parfois, passent de statut d’ingénieur à celui de vendeur
ou de chauffeur de taxi ?
Les Algériens possèdent à leur arrivée en terre canadienne un niveau de
qualification universitaire plus élevé tant de la moyenne québécoise
que de la moyenne de l’immigration dans la province. La province du
Québec utilise des enjeux de politique intérieure avec la préoccupation
première du poids du Québec dans la confédération canadienne pour faire
venir des immigrants francophones, jeunes et diplômés. Elle sacrifie
ainsi la première génération d’immigrants en pariant sur l’avenir et
l’intégration de la deuxième génération.
Est-ce que les candidats à l’immigration ont une idée claire de ce qui les attend au Québec ?
Je pense que les candidats à l’immigration idéalisent le Québec. Ce
n’est pas, au fond, spécialement de leur faute car, quand on veut
partir, on espère toujours qu’ailleurs c’est meilleur. Les services
d’immigration québécois ne mentent pas, mais omettent de leur proposer
un portrait plus nuancé de la vie au Québec. Le Québec apparaît alors
pour certains comme un eldorado à la sauce francophone, mais si
l’eldorado existait, cela ferait bien longtemps que ça se saurait.
L’Algérie
dégage l’image d’un pays qui se stabilise mais le flux migratoire qui
en sort se maintient à un rythme soutenu, comment peut-on expliquer cela
?
L’émigration est fille de l’histoire algérienne et depuis plus de cent
ans maintenant est une constante de ce pays. La dégradation des
conditions de vie, couplée, notamment pour les jeunes, à un espoir de
vie meilleure ailleurs tant sur le plan des libertés que sur celui d’un
avenir professionnel enrichissant, les poussent à quitter le pays.
L’Algérie des années 2000 évolue, mais certainement pas assez vite pour
cette jeunesse qui espère tant un avenir meilleur. L’émigration est
alors une réponse concrète à cette quête collective
Est-ce qu’on peut parler d’une diaspora algérienne au Québec et au Canada ?
Je ne pense pas qu’on puisse parler de diaspora. Je parlerais plutôt
d’un système protodiasporique en construction. D’une part, du fait du
nombre relatif de cette émigration au Canada (environ 50 000 personnes),
d’autre part du fait que la communauté algérienne est très divisée et
reproduit en cela les schémas existant en Algérie (les berbérophones
militants, les islamistes, les réseaux amicaux ou régionaux, etc.) Il
s’agit plus alors de petites communautés juxtaposées et il est plus
approprié de parler d’émigration algérienne au Canada que de communauté
algérienne au Canada. C’est une autre particularité de cette émigration.
De plus, les liens et les réinvestissements vers l’Algérie ne sont pas
encore bien développés, ni d’ailleurs vers d’autres foyers de
l’implantation de l’émigration algérienne. La division de l’émigration
algérienne au Canada est symbolisée par la pluralité du monde associatif
qui, lors de prises de position sur de grands sujets, n’a jamais pu
offrir une voix concordante.
Comment qualifiez-vous la situation des Algériens du Québec ?
Franchement, je pense que c’est un vrai gâchis. Ces hommes et ces
femmes sont venus avec beaucoup d’espérance. Ils auraient pu amener
tellement de choses au Québec ; ils ont de réelles compétences
professionnelles, une vision du monde différente de celle de la société
nord-américaine et sont également dépositaires de plusieurs cultures.
Mais l’intégration professionnelle pose problème et de là découlent de
nombreuses difficultés. Certains immigrants se sentent perdus et même
rejetés et développant alors une rancœur contre le Québec. D’un autre
côté, c’est un vrai gâchis aussi pour l’Algérie qui a besoin de ses
élites pour évoluer. Cela serait intéressant de pouvoir mettre en place
pour le pays un système de réinvestissement de toutes ces compétences
algériennes de l’étranger dans de très nombreux secteurs où brillent les
Algériens. Toutefois, nombre de ces émigrés, pas encore immigrés, se
percevant souvent comme des exilés, aspirent seulement à faire partie de
l’histoire du Canada et du Québec.<hr class=spip>
Notes
(1)
Les Algériens au pays de l’érable ou la Méditerranée sur les rives du
saint-Laurent, Marion Camarasa, Publibook Université. Lire aussi El
Watan du 2 décembre 2007, un excellent article de Mouloud Belabdi
présentant le travail de Marion Camarasa. Elle peut être contactée sur
ce courriel : marioncamarasa@hotmail.com
Samir Ben (El watan)
« L’immigration algérienne au Québec est un gâchis »
Marion Camarasa est l’auteure d’un livre sur l’histoire de l’émigration
algérienne au Canada qui sortira en septembre chez l’éditeur français
Publibook Université(1). Basé sur son travail de recherche effectué à
l’université de Toulouse le Mirail en France, il dresse le premier
portrait jamais réalisé des Algériens du Canada – au Québec par la force
du nombre dans cette province – de 1962 à 2002 et au-delà.
Comment
expliquez-vous la déqualification professionnelle des Algériens vivant
au Québec qui, parfois, passent de statut d’ingénieur à celui de vendeur
ou de chauffeur de taxi ?
Les Algériens possèdent à leur arrivée en terre canadienne un niveau de
qualification universitaire plus élevé tant de la moyenne québécoise
que de la moyenne de l’immigration dans la province. La province du
Québec utilise des enjeux de politique intérieure avec la préoccupation
première du poids du Québec dans la confédération canadienne pour faire
venir des immigrants francophones, jeunes et diplômés. Elle sacrifie
ainsi la première génération d’immigrants en pariant sur l’avenir et
l’intégration de la deuxième génération.
Est-ce que les candidats à l’immigration ont une idée claire de ce qui les attend au Québec ?
Je pense que les candidats à l’immigration idéalisent le Québec. Ce
n’est pas, au fond, spécialement de leur faute car, quand on veut
partir, on espère toujours qu’ailleurs c’est meilleur. Les services
d’immigration québécois ne mentent pas, mais omettent de leur proposer
un portrait plus nuancé de la vie au Québec. Le Québec apparaît alors
pour certains comme un eldorado à la sauce francophone, mais si
l’eldorado existait, cela ferait bien longtemps que ça se saurait.
L’Algérie
dégage l’image d’un pays qui se stabilise mais le flux migratoire qui
en sort se maintient à un rythme soutenu, comment peut-on expliquer cela
?
L’émigration est fille de l’histoire algérienne et depuis plus de cent
ans maintenant est une constante de ce pays. La dégradation des
conditions de vie, couplée, notamment pour les jeunes, à un espoir de
vie meilleure ailleurs tant sur le plan des libertés que sur celui d’un
avenir professionnel enrichissant, les poussent à quitter le pays.
L’Algérie des années 2000 évolue, mais certainement pas assez vite pour
cette jeunesse qui espère tant un avenir meilleur. L’émigration est
alors une réponse concrète à cette quête collective
Est-ce qu’on peut parler d’une diaspora algérienne au Québec et au Canada ?
Je ne pense pas qu’on puisse parler de diaspora. Je parlerais plutôt
d’un système protodiasporique en construction. D’une part, du fait du
nombre relatif de cette émigration au Canada (environ 50 000 personnes),
d’autre part du fait que la communauté algérienne est très divisée et
reproduit en cela les schémas existant en Algérie (les berbérophones
militants, les islamistes, les réseaux amicaux ou régionaux, etc.) Il
s’agit plus alors de petites communautés juxtaposées et il est plus
approprié de parler d’émigration algérienne au Canada que de communauté
algérienne au Canada. C’est une autre particularité de cette émigration.
De plus, les liens et les réinvestissements vers l’Algérie ne sont pas
encore bien développés, ni d’ailleurs vers d’autres foyers de
l’implantation de l’émigration algérienne. La division de l’émigration
algérienne au Canada est symbolisée par la pluralité du monde associatif
qui, lors de prises de position sur de grands sujets, n’a jamais pu
offrir une voix concordante.
Comment qualifiez-vous la situation des Algériens du Québec ?
Franchement, je pense que c’est un vrai gâchis. Ces hommes et ces
femmes sont venus avec beaucoup d’espérance. Ils auraient pu amener
tellement de choses au Québec ; ils ont de réelles compétences
professionnelles, une vision du monde différente de celle de la société
nord-américaine et sont également dépositaires de plusieurs cultures.
Mais l’intégration professionnelle pose problème et de là découlent de
nombreuses difficultés. Certains immigrants se sentent perdus et même
rejetés et développant alors une rancœur contre le Québec. D’un autre
côté, c’est un vrai gâchis aussi pour l’Algérie qui a besoin de ses
élites pour évoluer. Cela serait intéressant de pouvoir mettre en place
pour le pays un système de réinvestissement de toutes ces compétences
algériennes de l’étranger dans de très nombreux secteurs où brillent les
Algériens. Toutefois, nombre de ces émigrés, pas encore immigrés, se
percevant souvent comme des exilés, aspirent seulement à faire partie de
l’histoire du Canada et du Québec.<hr class=spip>
Notes
(1)
Les Algériens au pays de l’érable ou la Méditerranée sur les rives du
saint-Laurent, Marion Camarasa, Publibook Université. Lire aussi El
Watan du 2 décembre 2007, un excellent article de Mouloud Belabdi
présentant le travail de Marion Camarasa. Elle peut être contactée sur
ce courriel : marioncamarasa@hotmail.com
Samir Ben (El watan)
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
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