DIASPORA (SIWEL) — « Ce qui est étonnant après l’assassinat d’Hervé Gourdel, c’est la position scandaleuse des médias et de la classe politique française. Aussitôt l’information tombée, tout le monde s’est aligné derrière les absurdes positions algériennes en donnant de facto à la Kabylie un deuxième coup de poignard dans le dos. Il est vrai que depuis « l’année de l’Algérie en France » ayant fait suite aux événements de 2001, les pseudo-spécialistes de l’Algérie et les hommes politiques se sont évertués à défendre l’Algérie arabo-musulmane, une et indivisible. Ni la Kabylie, pourtant souvent présente dans leur discours à l’époque du président Zeroual dont ils voulaient se débarrasser – Le président Chirac avait même rendu hommage à Matoub Lounès !-, ni les Touaregs, ni les Mozabites n’ont eu droit à une information, une analyse ou à une prise de position dignes de ce nom, malgré les événements majeurs les ayant affectés. »