Béjaïa/acheminement du gaz de ville : le statu quo

L’affaire du blocage du gaz de ville qui devait desservir les localités de l’est de la wilaya de Béjaïa, n’a pas évolué ne serait-ce que d’un iota.
Le blocage est toujours là, et la Direction des mines de la wilaya n’entreprend aucune action pour l’heure, afin de débloquer la situation. Nous rappellerons que les travaux sont toujours bloqués à Aokas, et donc les localités de Souk-el-Tenine, Melbou, Darguina et Bordj-Mira, pour ne citer que celles-là, sont tout simplement condamnées à faire toujours avec la bonbonne de gaz.
A préciser que cette dernière se fait toujours rare pendant l’hiver, et il va falloir l’acheminer vers des zones lointaines et enclavées. Nous avons appris qu’une issue a été pourtant trouvée à cet épineux problème qui dure, tenez-vous bien, depuis trois longues années. Seulement et aux dernières nouvelles, absolument rien ne filtre àl’horizon. Dans tous les cas de figures, et à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays, la responsabilité des pouvoirs publics est totalement engagée.
A l’extrême, si les deux propriétaires refusent toutes les offres possibles qui leur ont été faites, il doit, à notre avis, être fait recours à la force publique, n’est-ce pas ? Et là, ce ne sont certainement pas les autorités concernées par cette situation qui nous contrediront. Si un retard de plus de trois années est cumulé, qui prendra alors en charge toutes les dépenses qui en découleront ? Nous avons également appris de sources sûres que cet état de fait a mis en branle certaines associations de quartiers, notamment celles de Melbou, Souk-el-Tenine, Darguina et Bordj-Mira. Ces dernières jurent par tous les Dieux que l’électricité acheminée à partir de l’usine hydroélectrique de Darguina vers Aokas et Béjaïa sera coupée, si les travaux ne venaient pas à reprendre.
C’est le cas également de la conduite principale d’eau potable venant de Bordj-Mira et alimentant la ville de Béjaïa qui en subira les conséquences.
C’est dire que la situation risque de dégénérer d’un moment à l’autre. Dans tous les cas, les habitants concernés par l’acheminement du gaz de ville ont les nerfs à fleur de peau. Si le problème de blocage n’a pas trouvé de solution au niveau de la wilaya, et alors pourquoi n’avoir pas posé la question au Premier ministre lors de son passage à travers la région ? « S’ils avaient informé Sellal, ils auraient eu des problèmes » dira un habitant de Bordj-Mira.
A signaler que la wilaya de Béjaïa est à la traîne en matière de branchement de gaz de ville par rapport à d’autres régions du pays. L’enquête, si enquête il y a, situera à coup certain, les responsabilités.
Hamid Nabet

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