Réunion des cadres du MAK à Aït-Abdelmoumène Analyses et critiques en prévision de la tenue du conseil national

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Les Amazighs entre le marteau et l’enclume...

Réunion des cadres du MAK à Aït-Abdelmoumène
Analyses et critiques en prévision de la tenue du conseil national

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine

L’enclenchement des mécanismes vers l’autodétermination est désormais irréversible.
21/07/2013 - 13:59 mis a jour le 21/07/2013 - 13:59 par Saïd Tissegouine

En prévision de la tenue du conseil national, prévue pour la fin du mois d’août ou le début de septembre de l’année en cours, les cadres et militants du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), à leur tête, Bouaziz Aït-Chebib, se sont rencontrés aujourd’hui dans la matinée au village d’Aït-Abdelmoumène dans la commune de Tizi N’thlatha.

Cette rencontre, consacrée « Mandela Day », et ce, en conformité avec la résolution des instances internationales en signe de reconnaissance du grand mérite du leader Sud-Africain, Nelson Mandela, devenu aujourd’hui symbole de « résistance et ténacité pour le triomphe du juste sur le mal », a permis aux participants d’évaluer la situation au sein du MAK, c’est-à-dire signaler les acquis, identifier les lacunes et suggérer des voies et moyens devant permettre au peuple kabyle de gagner encore du terrain face à l’adversité.

Comme de coutume, c’est le président du MAK qui a ouvert le bal pour rappeler à l’assistance le pourquoi de la lutte du peuple kabyle pour son autodétermination. Loin du discours prêchant la facilité, Bouaziz Aït-Chebib a signalé les obstacles se dressant dans les médias et pouvant survenir à l’avenir mais sans oublier ceux dressés dans le passé mais franchis cependant puisque volonté et ténacité ont été « les armes des Kabyles ». Dans ce contexte précis, l’orateur n’a pas omis de déclarer que l’enclenchement des mécanismes vers l’autodétermination est désormais irréversible. Le premier responsable du MAK a également situé le MAK dans l’environnement régional et international. Dans ce sens, Bouaziz Aït-Chebib a démontré que le MAK n’est pas une « tour d’ivoire » car ses appuis et soutiens aux autres peuples qui luttent pour leur liberté le démontrent fort bien. « Les peuples de l’AZAWAD, les Amazighs de Libye, les Kurdes du Kurdistan en sont quelques preuves », a souligné l’intervenant.

Plus tard, lors des interventions des participants, l’assistance sera informée également de la création du Gouvernement Provisoire Kurde (GPK) en Syrie dont l’objectif n’est plus ni moins que l’autodétermination de ce peuple d’Orient. Par ailleurs, les intervenants ont mis surtout l’accent sur la nécessité de renforcer le système de communication et d’information du MAK. Certains autres ont suggéré aussi le recours à l’action psychologique « puisque le pouvoir d’Alger utilise contre nous ce moyen de déstabilisation ». L’accent a été également mis sur l’impératif de faire recours aux compétences des experts, chacun dans son domaine, pour constituer des dossiers d’études et de propositions dont aura besoin la Kabylie d’aujourd’hui et de demain.

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine

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Il faut se débarrasser du mahométisme, l'autonomie kabyle n'est pas la seule solution.