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Le DRS du DRS ! Ou comment garder le gardien ?

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Message  Aokas Ultras Lun 3 Juin - 18:43

Il vaut mieux vivre un seul jour debout et digne qu’un siècle couché, caché et indigne.

La seule parole d'un haut responsable, croient-ils, affirmant sans preuve que le président va mieux suffirait à rassurer le grand public et les sceptiques. Par Mohamed Abassa, expert en communication

Mais qui donc surveillera Dieu ? Question interminable et incommensurable qui conduit droit aux pieds infinis de Sisyphe et à son increvable rocher; l’absurde de l’absurde. Ou, autrement dit, et en m’inspirant de la célèbre boutade de De Gaulle, que faire pour trouver le petit trou du trou ? Parce qu’il y a une apparente et bruyante unanimité à constater que la communication officielle, travail bâclé s’il en est, a été déficiente et l’est davantage à présent sur la gestion du dossier médical du Président de la République qu’il nous faudra taire l’essentiel, nous est-il suggéré par la litote du trompe-l’œil. Pourquoi devient-on comptable des bobos et des grippes passagères quand on est si peu regardant sur les maux vitaux, sur ces cancers qui envahissent le corps ? Aveugle sur l’essentiel et si exigeant sur l’accessoire ?

Médias et critiques politiques se gaussent à l’envie et à pleines gorges de l’amateurisme souligné, parfois grossier, des dirigeants algériens dans leur façon ridicule de communiquer sur la maladie présidentielle. Il y a dans ce constat, plutôt tromperie sur la marchandise et, plus sûrement, un gros malentendu préférablement aux maladresses et ignorance trop facilement démontrées. Parce que communiquer est un métier, plutôt un ensemble de métiers précis qu’il n’est pas donné à n’importe quel tartempion de pratiquer sans graves conséquences s’il n’en maîtrisait les premiers rudiments. Bien mieux, communiquer est surtout un art. Or, les dirigeants algériens en charge des affaires de l’Etat ne possèdent ni l’un ni l’autre. Ils ne possèdent ni les métiers de communiquer ni le talent de bien le faire. Pour y arriver, le numérique et les hautes technologies de la communication qu’ils se sont offerts dans leurs rares moments de grâce ne suffisent pas. Loin s’en faudrait. Il faut que la modernité technologique soit accompagnée et soutenue concomitamment d’une triple modernité : morale, intellectuelle et politique. Fondements et, in fine, primat sur toute communication professionnelle et sérieuse. Et on ne peut pas affirmer ici que ces qualités basiques et essentielles soient les premières vertus des dirigeants algériens en charge de la communication publique. Il leur faudrait des siècles d’éducation et de rééducation pour comprendre la chose et l’intérêt publics qui nourrissent la communication citoyenne. Il faudrait d’abord apprendre aux dirigeants politiques, dès l’école, les premières règles de la vie simple dans ses tout premiers rudiments : le respect, la tolérance, l’honnêteté, la vérité, la droiture, l’enrichissement par le travail, la solidarité, le bien, le mal, etc. Or, pour l’essentiel, les officiels politiques en charge de la chose publique et de l’intérêt général partagent les mêmes travers et les mêmes inconduites en guise de techniques de communication : ruses, mensonges par le silence ou par l’excès et la déformation des faits, tromperies sur la marchandise, rétention de l’information… Et toute la riche panoplie des arracheurs de dents occasionnels ou de charretiers vociférant, pressés d’arriver et de manger.

Dans la situation présente, il n’est pas tant demandé aux responsables algériens de bien communiquer – trop compliqué pour eux – mais plutôt de ne pas mentir, de ne pas procéder d’une manière permanente et organisée à la rétention de l’information, de ne pas mépriser le citoyen dans ses positions de lecteur, d’électeur et d’auditeur, de ne pas tromper sciemment l’opinion publique, de ne pas retenir ou interdire l’information. Le couple, modernité de l’outil et archaïsme du comportement, ne peut fonctionner ni dans la durée ni dans l’espace et encore moins dans son audience. Forcément donc, son discours ne sera pas crédible. Sinon, Haroun Errachid, César, Louis XIV, Ubu auraient eu leur télévision et leur agence de presse numérisée. C’est pourquoi aussi il ne peut être demandé à un boucher d’être en même temps bon menuisier et réciproquement. Il est juste demandé aux responsables de l’Etat non pas de produire une communication performante mais seulement de la nettoyer des impuretés et des dissonances structurelles qui la polluent, qui l’empêchent d’être audible, visible et crédible. Faisant cela, c'est-à-dire assainie, la communication publique, même avec ses outils archaïques et rudimentaires évoluera de moins 60 vers le niveau zéro c'est-à-dire le niveau de la non nuisance et de la non nocivité du message délivré. Dans certains cas, il est préférable d’avoir une communication nulle plutôt que négative tant elle est empêtrée dans le mensonge, l’incohérence, la déformation, la ruse de cancres, aussi dans la tromperie ordinaire du bonimenteur de souk. Ce qui a fait écrire au chroniqueur quand l’Afrique des dictatures, pour informer ses peuples, se dotait d’un superbe joujou de satellite "qu’il était bien mieux et bien plus utile de dire la vérité avec un Tam-tam que de mentir aux peuples avec un couteux satellite". Depuis, les choses n’ont guère évolué. Pire ; elles se sont aggravées.

Parce que depuis toujours, en Algérie, la modernité du support fonctionne au service de l’archaïsme du contenu et donc au profit de la médiocrité de l’effet. Dans ce contexte, le discours produit est altéré à la source par les facteurs d’amoralité qui déterminent sa production. Il sera alors relayé et suppléé de fait par d’autres supports que le pouvoir dominant ne contrôle pas ; certes archaïques comme radio trottoir, radio coiffeur, radio hammam, radio bouche à oreille, radio mon voisin m’a dit ; en un mot, le flot dévastateur et underground de la rumeur invisible.

Flagrant délire de mensonges

Pour la plupart des hauts dignitaires civils et militaires du régime, pour leurs laudateurs, encenseurs, rabatteurs, flagorneurs compris, le Président n’est pas malade. Il se repose. Certains vont jusqu’à affirmer avec l’aplomb habituel qui sied aux officiels zélés, que, de sa chambre de convalescent ordinaire, le brave Bouteflika suit quotidiennement les grands dossiers de l’Etat algérien alors qu’il est bien établi que, même en bonne santé, le Président n’a pas la réputation d’un Stakhanov, fou de travail et d’attention assidue pour l’intérêt national. Il est classé plutôt dans le genre et la rubrique des "paresseux, léger et désinvolte". Y compris du côté de la presse privée. Mais ce n’est pas la pire des critiques qui lui sont habituellement adressées.

Les hauts dirigeants qui, pourtant, aiment à l’excès l’usage intempestif et répétitif de l’image, surtout quand le président algérien exprime par sa télé, son agence de presse et ses journaux, ses profondes condoléances au sous-émir de Tchkoubi lors du décès de sa cinquième belle-mère, gagneraient beaucoup à montrer un bout d’image d’un Président serein, confiant et en voie de totale guérison. Que nenni ! Niet total. Là, point d’image, point de son. Point de preuves sur la chose affirmée. Que du bla-bla creux et extravagant. Dans leur entendement, la seule parole du haut responsable affirmant sans preuve que le président va mieux, de mieux en mieux, suffirait à rassurer le grand public et les sceptiques. Et vlan ! Nous voilà en plein dans le réflexe primo-féodal ; il suffit qu’un haut dignitaire le dise haut et fort pour qu’il soit crû ! Et nous revoilà aussi dans la fine logique primitive des dictatures de godillots brassant du vent et du faux jusqu’à la lie. Jusqu’à l’overdose. Un vrai délire d’imbéciles. Le plus caustique et le plus dramatique aussi, dans ce process de sous-dev, c’est que ces hauts responsables produisent leurs propres mensonges exprimés dans la plus stupide des pitreries à l’exacte image du noyé qui se réjouit du bon bain qu’il s’offre en allant mourir. Ce faisant, ces hauts responsables produisant de la communication comme M. Jourdain faisait sa prose, reproduisent et entretiennent le même mensonge en boucle qui dure depuis plus de cinquante ans : ça va bien ; demain ça ira mieux. Après demain, le bonheur sublime envahira les chaumières et les cœurs des Algériens. Ce disque là tourne en boucle depuis plus de 50 ans. C’est une forme d’audace par le tragique et le burlesque. Grand bravo à nos précieuses ridicules !

Si toutes les promesses de 50 ans du "Demain ça ira mieux" étaient avérées, vraies et assemblées une à une avec un taux de réussite annuelle de 1% par rapport aux logorrhées et diarrhées de promesses, l’Algérie aurait sûrement atteint un niveau de développement supérieur à celui du Japon et de la Suède réunis. Seulement voilà, d’année en année, l’Algérie a plongé, de promesses en promesses, de mensonges en mensonges, de fuites en fuites, dans la plus inféconde des régressions, quitte à déplaire à mon ami Houari. Sous la haute direction de ses chefs généralement incultes et souvent mafieux, l’Algérien a perdu les premières valeurs et les gestes qu’il savait si bien faire il y a mille ans : produire son pain, construire sa maison, se défendre, produire ses essentiels, se soigner, se vêtir, s’épanouir et s’ouvrir aux autres. Ces fonctions cardinales y compris creuser des trous ou dessiner les culottes de nos femmes, ont été confiées à d’autres : aux Chinois, Russes, Américains, Français, Emiratis (Hachakoum) et à la grande corruption locale et transnationale.

Les plus mécontents de cette avanie organisée, les plus humiliés, les majorités éteintes, les plus atteints par les dynasties des belle-Khadem & Co, les chômeurs, les élites, chercheront à tout prix à quitter le pays même sans visa ; quitte à finir dans les ventres des sardines ou, dans le meilleur des destins, manutentionnaires dans les porcheries espagnoles. Même quand on est jeune bachelier algérien. C’est cela le slogan de Chadli "Pour une vie meilleure !" vite contourné en "Pour une vie ailleurs". C’est cela aussi le slogan de Bouteflika "Arfaâ rassek ya Ebba" et aussi "El-Aâz ouel Karama" qui jetteront des milliers et des millions de jeunes dans le flot incessant des révoltes populaires, des routes coupées et des mairies incendiées dans toutes les contrées d’un royaume sans roi. Quand au même moment, durant ces colères, les affidés du pouvoir, les nouveaux gardiens du temple, fratries bouteflikiennes, coopérants algéro-texans, islamistes, FLN, RND, la famille révolutionnaire, prostituées de luxe recyclées en politiques, les néo-opportunistes porteurs de partis inconnus mais gonflés aux hormones politiques par la haute technologie des quotas offerts, s’attablaient concomitamment à la destruction organisée de l’Algérie, dans une grande et honteuse unanimité pour la grande bouffe du siècle ; dépecer et tailler en pièces cette pauvre Algérie. Il est vrai dans cette logique diabolique de mise à mort que l’Algérie mafieuse et corrompue se reconnaissait pleinement dans ce bal des vampires, dans ce bal du grand partage: Routes, autoroutes, bazar et thon aux islamistes. Pétrole, énergies, banques, assurances et agro-alimentaire au clan présidentiel, le reste, tout le reste, laissé en miettes disparates et énormes aux sous-servants et divers chekkamines connus du pouvoir. Ce qui, de toute évidence, valide et confirme l’adage populaire qui veut que canailles et racailles s’entendent et s’allient toujours par l’attraction de la gamelle trop pleine. Vide ou mal partagée, ils se feront encore et toujours la guerre. D’où cet état de belligérance permanent des clans et que nous renvoient les vacarmes des gamelles renversées et des gros scandales de corruption généralisée auxquels nous assistons aujourd’hui. Le gros bobo de Boutef, le mieux soigné de tous les maroquins coopérants, n’étant qu’un futile et amusant prétexte pour reposer la sempiternelle question du contrôle du pouvoir réel. L’essentiel ayant été dit et bien consommé avant cette énième récidive. Devant les présidents d’APC, comme il a dit lui, "Nous avons échoué" et, plus tard, à Sétif "Ce pouvoir, Tab Djnanou" Il est fini. Constats pieux et sans conséquences réparatrices immédiates ni même différées. Du pur khorti de hammam, comme d’hab.

C’est dans cette ambiance malsaine de fin de règne et de mauvais partage de la rente qu’il nous faudra lire et comprendre les agitations actuelles et les mauvais procès sur les mauvaises communications. Parce que cette communication altérée du pouvoir fonctionne selon le même rite et les mêmes lois depuis l’émergence fulgurante de son acte fondateur, un certain 27 décembre 1957, date de l’assassinat programmé d’Abane Ramdane par strangulation dans une ferme isolée du FLN entre Tétouan et Tanger. "Le frère Abane est tombé au champ d’honneur en héros, les armes à la main". C’est ainsi que la communication du FLN de Boussouf annoncera à la UNE l’événement dans son organe d’information, El-Moudjahid de l’époque. Tous les autres assassinats qui suivront (Amirouche, Haoues, Lotfi, Redouane et bien d’autres anonymes) seront traités avec le même mépris, la même désinvolture, les mêmes techniques de mensonges. Prenons l’exemple de l’assassinat de Mohamed Khemisti (avril 1963) Officiellement, selon la communication gouvernementale, il s’agirait d’un acte crapuleux isolé, à la Boumaârafi, émanant d’un amoureux éconduit, S. Z., mort en prison selon la thèse officielle, sans rideau. Mais aux dernières nouvelles, Ammi Salah se trouverait quelque part en France, tenancier d’une brasserie. Ah bon ? Et quand on sait à qui a profité le crime, il y de quoi se poser quelques questions ! N’est-ce pas MM. Boumediene et Bouteflika ? Prenons quelques autres exemples au hasard des UNES et silences de la presse gouvernementale ; agence de presse, télévisions et radios incluses.

Le coup d’Etat du 19 juin 1965 ? C’est un redressement historique utile et nécessaire ! Ben Bella jeté 16 années en prison ? Juste châtiment pour un "traître déviationniste", dira la presse qui l’avait adulé et vénéré auparavant. Le limogeage de Kaïd Ahmed ? Trois lignes en 6 maigre pour dire qu’il a quitté le pouvoir sur sa demande pour raisons médicales. L’assassinat de Mohamed Khider (janvier 1967) et Krim Belkacem (octobre 1970) ? Rien ; tout au plus, un fait divers sans importance. L’assassinat d'Ahmed Medeghri, suicidé avec deux balles dans la nuque ? Un accident regrettable selon le très officiel El-Moudjahid. La maladie de Boumediene arrivé mourant à Moscou ? Une simple visite de travail et d’amitié chez l’allié historique. Le massacre des jeunes révoltés d’octobre 1988 ? Des faits divers insignifiants. L’assassinat de Mecili à Paris ? Une affaire privée de règlement de comptes ; l’Etat algérien et ses services spéciaux ? Non concernés ! Ah bon ? L’assassinat du jeune lycéen militant Massinissa ? Un simple délinquant menaçant l’unité nationale en dira la presse (papier) aux ordres. L’assassinat prémédité de Boudiaf ? Un acte très isolé qui engage la seule responsabilité d’un individu fou et irresponsable, soulignera avec force détails la presse dite publique soutenue par un parquet docile et invariablement couché dans la meilleure des positions. Tout au plus, c’était la faute au rideau et à la victime qui s’est jetée sur la rafale du tueur très isolé. Pourtant, toute l’Algérie connaît l’identité des tueurs commanditaires : un ministre véreux en poste et trois généraux connus pour leur expertise du crime organisé et pour leur propension à manger gros et en dollars. Pourtant, c’est toute l’Algérie qui sait pourquoi et comment Boudiaf a été exécuté. Froidement, dans le dos. Par traîtrise. Exactement comme le fut Abane et bien d’autres grands patriotes.

Et avec cette même communication qui a géré ces crimes et ces monstruosités historiques, avec les mêmes techniques, la même froideur, les mêmes hommes et les mêmes outils, qu’on gère aujourd’hui la maladie physique et la mort politique du Président de la République. Avec toujours le même souci ; trouver le gardien du gardien, le surveillant du surveillant. Cette vis sans fin des vices sans fin fonctionne toujours de la même manière, à ce jour.

Trouver un Président intègre, honnête et compétent n’a jamais été la première des préoccupations des gardiens du gardien du pouvoir. Le DRS ? Mais qui gardera le DRS ? Comment trouver le DRS du DRS ? Comment résoudre la terrible équation à degré infini pour trouver cet Algérien virtuel, gardien du gardien ? C’est très simple : il suffirait de trouver un petit Homme possédant une grande conscience. Trente millions d’Algériens sont éligibles à cette fonction banale et ordinaire. Sauf que, avec la mafia régnante, le malheureux élu, gardien des gardiens, surveillant des surveillants, DRS du DRS, Rab Rabhoum, mieux que Rab dzaïer, connaîtra sûrement le même sort que le brave Boudiaf, le grand protégé des protecteurs officiels que les rideaux d’Annaba n’ont su ou voulu préserver. Après tout, ne sommes-nous pas tous des Mohamed Boudiaf en sursis ? Alors de grâce les amis ! Ne parlons pas de communication maladroite quand il s’agit simplement de mensonge et d’imposture bricolés qui durent depuis un demi-siècle.

Ne soyons guère surpris et indignons-nous plutôt, qu’en ces temps de grosses lamentations forcées, nous sortent des bois et des sous-bois de la République, des postulants pressés à la magistrature suprême. A ces nouveaux postulants qui se positionnent à la criée de la harangue et à l’encan de l’adjudication - je suis le meilleur – posons tranquillement la question : "Où étiez-vous frères et camarades quand, Président, ministres et généraux s’envoyaient l’Algérie à la louche ? Quand le demi-texan Chippakib et son copain le Président vendaient le Sahara aux américains ? Où étiez-vous quand les barbouzes de Si Yazid réprimaient, torturaient, harcelaient, emprisonnaient, exilaient et assassinaient les vrais patriotes de ce pays ? Vous dormiez, dites-vous ? Que le bon Dieu, dans sa grande et infinie miséricorde, vous aide alors et vous prolonge dans votre long et interminable sommeil. Parce qu’on ne se réjouit jamais de la mort ou de la déchéance d’un homme, fusse-t-il le premier responsable, avec ses pairs, de la destruction de tout un pays et de l’humiliation de tout un peuple. Jadis fier, digne et presque heureux. Tout au plus lui demandera-t-on de débarrasser le plancher aussi vite qu’il l’a occupé. Peut-être aussi de rendre des comptes et les immenses richesses détournées par la fratrie et les copains du clan.

Il est vrai cependant que la vision du roi nu expose souvent à toutes les tentations et à toutes les extrémités, y compris à la justice de la potence ou de l’échafaud. Tout au plus, pourrions-nous exiger des vrais détenteurs du vrai pouvoir de mettre fin à cette interminable procrastination qui consiste à toujours renvoyer aux calendes grecques les tâches d’assainissement qu’on pourrait commencer dès aujourd’hui. Surtout que les écuries d’Augias et les placards de la République sont trop pleins et débordent de partout. Il y va de la salubrité d’un pays, jadis beau et propre.

M. A

Aokas Ultras

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Message  Aokas Ultras Lun 3 Juin - 18:43

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Aokas Ultras

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