FFS : Le “cabinet noir” a poussé Aït Ahmed à la démission
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FFS : Le “cabinet noir” a poussé Aït Ahmed à la démission
Le président du Front des Forces Socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed a été poussé à la démission par le “cabinet noir” du parti pour que sa normalisation devienne irréversible.
C’est ce que Djamel Zenati a déclaré ce samedi lors de la rencontre des frondeurs du plus ancien parti de l’opposition réunis en conclave à Tizi Ouzou pour décider des suites à donner à leur mouvement.
Pour l’ancien député du FFS, le président Aït Ahmed n’a pas démissionné de son propre gré mais après pression de ces membres influents devenus les véritables décideurs au sein du parti.
Ils les accuse d’ailleurs d’être derrière les tentatives de normalisation du FFS entamées à l’occasion des élections législatives de 2002 et qui se poursuivraient toujours.
Les anciens militants et cadres du parti d’Aït Ahmed notamment Djoudi Mammeri, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir et Ali Kerboua, présents aux côtés de Zenati au conclave sont convaincus que le FFS a été dévié de sa ligne originelle qui est celle de jouer son rôle d’opposition en Algérie afin d’imposer la démocratie.
Pour Bouakouir, le cabinet noir est tenté de mettre le FFS au service d’un clan au pouvoir afin de neutraliser toute opposition au régime en Algérie.
S’agissant de l’avenir de la fronde au sein du parti, Zenati a exclu toute création d’un parti et a mis l’accent sur la nécessite de poursuivre le combat pour ramener le FFS à sa ligne originelle notamment à l’occasion du prochain congrès qui, selon lui, sera mis à profit pour le rassemblement et l’unification des rangs du parti à condition que l’actuelle direction soit déchargée de sa préparation.
Néanmoins, il a proposé de dénommer leur groupe “Mouvement pour l’alternative démocratique” tout en invitant les frondeurs à mener des campagnes de sensibilisation en direction des militants restés fidèles aux dirigeants actuels pour les convaincre d’imposer le changement à l’intérieur du FFS.
Pour Bouakouir, leur mouvement n’est ni celui des “putschistes, ni des protestataires, ni des frondeurs et encore moins celui des redresseurs” mais celui des militants soucieux de “l’unité et le rassemblement” des rangs du parti.
L’annonce du retrait du président Aït Ahmed des affaires du FFS serait à l’origine de ce changement dans le discours, d’anciens militants et cadres du parti, devenu moins radical que lors de leurs dernières sorties.
Enfin, il est à noter que la réunion se poursuit toujours à l’heure où nous mettons en ligne par des débats autour de l’état des lieux du FFS et des perspectives de sortie de la crise qui le secoue depuis plusieurs mois.
Mise à jour à 16 heures : Appel à la tenue d’une conférence nationale durant le 1er semestre 2013
A l’issue de leur rencontre, les frondeurs du FFS ont rendu public une résolution dans laquelle ils ont appelé à “un congrès de rassemblement et d’unité et la préservation de la ligne politique et stratégique définie lors de la création du FFS en 1963″.
Pour eux, “nul ne peut s’arroger le droit de détourner le FFS de sa mission historique : l’instauration de la démocratie politique, économique et sociale”.
Les rédacteurs du document dénoncent “la main mise d’un groupuscule d’individus, constitué en cabinet noir et mus par des intérêts bassement matériels, sur l’appareil du parti au mépris des instances et des militants”, comme ils mettent en garde “contre toute tentative de sceller le sort du FFS, l’inscrivant définitivement dans les stratégies claniques, en organisant un congrès factice à l’exclusion de la base militante”.
Les frondeurs insistent pour que “l’appareil du FFS (soit) dessaisi de la préparation du congrès. Celle-ci doit être confiée à une commission transitoire qui regroupera, sans exclusive, les compétences et fonctionnera dans la collégialité”.
Dans la même résolution, il est souligné que “les militants, cadres, élus et sympathisants décident parallèlement de poursuivre et d’élargir la dynamique engagée en proclamant la naissance du Mouvement pour l’Alternative démocratique” tout en précisant que “ce mouvement est politique mais n’a pas vocation à être ou à devenir un parti politique”.
Pour conclure, le “Mouvement pour l’alternative démocratique” appelle à la tenue durant le 1er semestre d’une conférence nationale pour la construction de l’alternative démocratique.
C’est ce que Djamel Zenati a déclaré ce samedi lors de la rencontre des frondeurs du plus ancien parti de l’opposition réunis en conclave à Tizi Ouzou pour décider des suites à donner à leur mouvement.
Pour l’ancien député du FFS, le président Aït Ahmed n’a pas démissionné de son propre gré mais après pression de ces membres influents devenus les véritables décideurs au sein du parti.
Ils les accuse d’ailleurs d’être derrière les tentatives de normalisation du FFS entamées à l’occasion des élections législatives de 2002 et qui se poursuivraient toujours.
Les anciens militants et cadres du parti d’Aït Ahmed notamment Djoudi Mammeri, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir et Ali Kerboua, présents aux côtés de Zenati au conclave sont convaincus que le FFS a été dévié de sa ligne originelle qui est celle de jouer son rôle d’opposition en Algérie afin d’imposer la démocratie.
Pour Bouakouir, le cabinet noir est tenté de mettre le FFS au service d’un clan au pouvoir afin de neutraliser toute opposition au régime en Algérie.
S’agissant de l’avenir de la fronde au sein du parti, Zenati a exclu toute création d’un parti et a mis l’accent sur la nécessite de poursuivre le combat pour ramener le FFS à sa ligne originelle notamment à l’occasion du prochain congrès qui, selon lui, sera mis à profit pour le rassemblement et l’unification des rangs du parti à condition que l’actuelle direction soit déchargée de sa préparation.
Néanmoins, il a proposé de dénommer leur groupe “Mouvement pour l’alternative démocratique” tout en invitant les frondeurs à mener des campagnes de sensibilisation en direction des militants restés fidèles aux dirigeants actuels pour les convaincre d’imposer le changement à l’intérieur du FFS.
Pour Bouakouir, leur mouvement n’est ni celui des “putschistes, ni des protestataires, ni des frondeurs et encore moins celui des redresseurs” mais celui des militants soucieux de “l’unité et le rassemblement” des rangs du parti.
L’annonce du retrait du président Aït Ahmed des affaires du FFS serait à l’origine de ce changement dans le discours, d’anciens militants et cadres du parti, devenu moins radical que lors de leurs dernières sorties.
Enfin, il est à noter que la réunion se poursuit toujours à l’heure où nous mettons en ligne par des débats autour de l’état des lieux du FFS et des perspectives de sortie de la crise qui le secoue depuis plusieurs mois.
Mise à jour à 16 heures : Appel à la tenue d’une conférence nationale durant le 1er semestre 2013
A l’issue de leur rencontre, les frondeurs du FFS ont rendu public une résolution dans laquelle ils ont appelé à “un congrès de rassemblement et d’unité et la préservation de la ligne politique et stratégique définie lors de la création du FFS en 1963″.
Pour eux, “nul ne peut s’arroger le droit de détourner le FFS de sa mission historique : l’instauration de la démocratie politique, économique et sociale”.
Les rédacteurs du document dénoncent “la main mise d’un groupuscule d’individus, constitué en cabinet noir et mus par des intérêts bassement matériels, sur l’appareil du parti au mépris des instances et des militants”, comme ils mettent en garde “contre toute tentative de sceller le sort du FFS, l’inscrivant définitivement dans les stratégies claniques, en organisant un congrès factice à l’exclusion de la base militante”.
Les frondeurs insistent pour que “l’appareil du FFS (soit) dessaisi de la préparation du congrès. Celle-ci doit être confiée à une commission transitoire qui regroupera, sans exclusive, les compétences et fonctionnera dans la collégialité”.
Dans la même résolution, il est souligné que “les militants, cadres, élus et sympathisants décident parallèlement de poursuivre et d’élargir la dynamique engagée en proclamant la naissance du Mouvement pour l’Alternative démocratique” tout en précisant que “ce mouvement est politique mais n’a pas vocation à être ou à devenir un parti politique”.
Pour conclure, le “Mouvement pour l’alternative démocratique” appelle à la tenue durant le 1er semestre d’une conférence nationale pour la construction de l’alternative démocratique.
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Re: FFS : Le “cabinet noir” a poussé Aït Ahmed à la démission
http://www.algerie1.com/actualite/ffs-le-cabinet-noir-a-pousse-ait-ahmed-a-la-demission/
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