Air couscous
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Air couscous
Aéroport de Marseille
Deux pneus d’un avion d’Air Algérie éclatent
Les passagers du vol Alger-Marseille de la compagnie Air Algérie du dimanche 12 mai, programmé à 18h, ne sont pas près d’oublier leur voyage.
Lors de l’atterrissage sur la piste de l’aéroport Marseille-Marignane, deux pneus de l’avion ont éclaté, causant un choc à l’appareil ; heureusement sans aucun dommage, excepté la grande frayeur. Immobilisé sur la piste et entouré d’un dispositif de sécurité impressionnant, l’appareil a bloqué le trafic ; la tour de contrôle a dû détourner plusieurs vols sur les aéroports de la région. Quant aux passagers, ils sont restés bloqués pendant plus d’une heure et demie dans l’avion, prolongeant ainsi leur angoisse, ne pouvant apercevoir à travers les hublots que les nombreux gyrophares qui les entouraient. La panique s’est emparée d’eux en dépit de la sollicitude impuissante de l’équipage.
Après un retard initial d’environ 40 minutes à Alger, après avoir peut-être échappé à une catastrophe, après la longue attente dans l’appareil, ils ont dû aussi attendre la récupération de leurs bagages dont plusieurs avaient été détériorés par le choc, d’autant que les bagagistes n’ont pas le droit d’intervenir sur les pistes. Cette dernière attente s’est prolongée jusqu’à 2h (heure française) et parfois plus tard encore pour certains d’entre eux. Mais le pire, dans cette terrible mésaventure, a été de se retrouver livrés à eux-mêmes dans un aéroport quasiment vide. L’escale d’Air Algérie a brillé par son absence. Un seul préposé, apparemment sans prérogative, faisait face à la détresse et à la colère des passagers. Pendant ce temps, tant en France qu’en Algérie, les familles inquiètes, alertées par leurs proches, tentaient en vain de joindre la compagnie par téléphone.
Ainsi, la représentation locale de la compagnie n’a apporté aucune assistance aux passagers, pas même morale, les laissant en état de choc et sans information. Pas même un verre d’eau, alors que des personnes âgées, des bébés et des malades chroniques se trouvaient en difficulté. Quant à ceux qui avaient des correspondances, ils ont dû se débrouiller par eux-mêmes après ce terrible voyage et, comme leurs compagnons d’infortune, ils ont qualifié Air Algérie de tous les noms, l’absence d’aide des services de l’aéroport de Marseille ne les touchant pas autant que le sentiment d’abandon ressenti envers la compagnie. Reste à poser la question vitale de la maintenance.
Deux pneus d’un avion d’Air Algérie éclatent
Les passagers du vol Alger-Marseille de la compagnie Air Algérie du dimanche 12 mai, programmé à 18h, ne sont pas près d’oublier leur voyage.
Lors de l’atterrissage sur la piste de l’aéroport Marseille-Marignane, deux pneus de l’avion ont éclaté, causant un choc à l’appareil ; heureusement sans aucun dommage, excepté la grande frayeur. Immobilisé sur la piste et entouré d’un dispositif de sécurité impressionnant, l’appareil a bloqué le trafic ; la tour de contrôle a dû détourner plusieurs vols sur les aéroports de la région. Quant aux passagers, ils sont restés bloqués pendant plus d’une heure et demie dans l’avion, prolongeant ainsi leur angoisse, ne pouvant apercevoir à travers les hublots que les nombreux gyrophares qui les entouraient. La panique s’est emparée d’eux en dépit de la sollicitude impuissante de l’équipage.
Après un retard initial d’environ 40 minutes à Alger, après avoir peut-être échappé à une catastrophe, après la longue attente dans l’appareil, ils ont dû aussi attendre la récupération de leurs bagages dont plusieurs avaient été détériorés par le choc, d’autant que les bagagistes n’ont pas le droit d’intervenir sur les pistes. Cette dernière attente s’est prolongée jusqu’à 2h (heure française) et parfois plus tard encore pour certains d’entre eux. Mais le pire, dans cette terrible mésaventure, a été de se retrouver livrés à eux-mêmes dans un aéroport quasiment vide. L’escale d’Air Algérie a brillé par son absence. Un seul préposé, apparemment sans prérogative, faisait face à la détresse et à la colère des passagers. Pendant ce temps, tant en France qu’en Algérie, les familles inquiètes, alertées par leurs proches, tentaient en vain de joindre la compagnie par téléphone.
Ainsi, la représentation locale de la compagnie n’a apporté aucune assistance aux passagers, pas même morale, les laissant en état de choc et sans information. Pas même un verre d’eau, alors que des personnes âgées, des bébés et des malades chroniques se trouvaient en difficulté. Quant à ceux qui avaient des correspondances, ils ont dû se débrouiller par eux-mêmes après ce terrible voyage et, comme leurs compagnons d’infortune, ils ont qualifié Air Algérie de tous les noms, l’absence d’aide des services de l’aéroport de Marseille ne les touchant pas autant que le sentiment d’abandon ressenti envers la compagnie. Reste à poser la question vitale de la maintenance.
MOB AOKAS- Nombre de messages : 1880
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Air couscous
Dois je rire ou pleurer ?
MOB AOKAS- Nombre de messages : 1880
Date d'inscription : 07/05/2013
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