Hakim SAHEB anime une conférence à l'université Mouloud Mameri de Tizi-Ouzou

Me Hakim SAHEB, secrétaire national du RCD à la réforme de l’Etat, à animé une conférence sur le 20 avril 80 dans un auditorium archicomble de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou durant l’après midi du 15 avril.
Rappelant d’emblée son appartenance à la communauté universitaire en tant qu’ex étudiant et actuel enseignant à la faculté de droit et de sciences politiques, le conférencier insistera sur le rôle de l’élite dans la remise en ordre des débats sociétaux et la place prépondérante qu’occupa l’université de Tizi-Ouzou dans l’éclosion de Tafsut Imazighen de 1980. Un printemps, dira-il, qui a su transformer les espérances citoyennes en une dynamique libératrice. Revisitant les principales étapes qui ont jalonné le combat identitaire, Me SAHEB exhortera les étudiants, venus en masse, à apprécier à sa juste valeur la clairvoyance d’une jeune génération de militants qui a eu le mérite et le courage d’introduire la lutte pacifique et inspirer des traditions de débats dans un champ politique désertifié et tétanisé par l’hégémonie et la violence du régime algérien mais qui a su, en plus, inscrire la question identitaire dans la perspective démocratique.
D’ailleurs, dans le débat intense et chaleureux qui a suivi sa communication, le secrétaire national du RCD n’a pas cessé de répéter que l’Algérie démocratique doit à avril 80 la réhabilitation de son identité, le pluralisme politique et syndical, la promotion des droits de l’homme et des valeurs d’égalité et de citoyenneté.
Le lendemain, Me SAHEB a animé une autre rencontre publique au siège communal du RCD de Tizi-Ouzou où il est revenu sur la nécessité de préserver et de promouvoir le message et les valeurs portés par la dynamique de 80. Il dira que le RCD, qui revendique le printemps amazigh comme l’un des actes fondateurs de l’Algérie moderne et démocratique, en appelle à la solidarité et la lucidité pour que cette date soit un moment privilégié pour tous ceux qui luttent et aspirent à une nation algérienne libre, plurielle et réconcilié avec son identité. Des propos qu’il avait développé, quatre jours auparavant, soit le vendredi 12 avril à 15h au centre culturel de Ath Zmenzer, où il avait invité les présents à ne pas céder au découragement en s’organisant et en se ressourçant auprès des repères fondateurs du combat démocratique pour faire aboutir nos luttes et préserver notre avenir.

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