Université de Béjaïa colloque international sur l’interculturalité et ses enjeux pour les pays du sud
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Université de Béjaïa colloque international sur l’interculturalité et ses enjeux pour les pays du sud
Plaidoyer du recteur pour une Algérie de tolérance
Le recteur de l’université Abderahmane-Mira a plaidé, hier, pour un renforcement des valeurs de tolérance et de paix si caractéristiques de l’histoire de la ville de Béjaïa et de sa région.
" Nous sommes un diamant aux multiples facettes et nous mettons à chaque fois en avant celle qui répond au mieux de nos intérêts ", image le Pr. Djoudi Merabet à l’ouverture d’un colloque international sur l’inter-culturalité et ses enjeux pour les pays du Sud, organisé à l’initiative de la faculté des lettres et des sciences humaines. L’arrière-plan historique fournit un heureux concours qui permet d’envisager avec un certain entrain des notions un tantinet guimauves mais très certainement généreuses comme la paix, l’altérité, la solidarité, etc.
Le Bgayet d’aujourd’hui est la provisoire conclusion d’une sédimentation historique qui aura produit un profil fleurant l’iode de cette " mer au milieu des terres " et se pâmant d’admiration pour les écussons d’un passé nimbé de mysticisme.
Des Phéniciens aux Français, en passant par les Romains et les Arabes, tant de peuples que l’histoire avait opposé aux Berbères de manière souvent cruelle, sont, dans les mêmes temps, les ruisseaux qui ont irrigué le passé pour faire du pays ce qu’il est aujourd’hui. La patine des remparts portent toujours témoignages des cours d’Ibn-Khaldoun, des harangues enflammées d’Ibn-Tumert, qui est sans doute l’un des plus nets ancêtres d’Ali Benhadj, et surtout des " disputes " du très catholique Raymond Lulle avec ses homologue ulémas . Malgré des apparences de tensions et de conflictualité, les échanges humains ont, à travers le temps, standardisé les pensées et les rêves pour finir par donner sur une communauté d’hommes que ne séparent d’insignifiantes nuances.
L’élection américaine fournissant sans doute un exemple achevé de ce que les douleurs historiques finissent par enfanter d’espérances pendant qu’ici on rechigne encore à reconnaitre Marguerite-Taos Amrouche en baptisant, franchement et non en trompe-l’œil comme c’est présentement le cas, la Maison de la culture de son nom.
Le colloque survient sur une conjoncture nationale marquée par une montée des intolérances, illustrée notamment par le sort fait aux minorités religieuses, et précisément aux convertis au christianisme, et des évolutions sociales nouvelles matérialisées par l’irruption médiatique du phénomène Harragas.
Pendant que des balbutiements laissent entrevoir la possibilité d’une Algérie moderne et tolérante, les forces du statuquo travaillent de leurs contraintes pour une chimérique nation " à nulle autre pareille ". Un large pan de l’opinion subit dans le même temps le raidissement autoritariste du pouvoir comme un affront supplémentaire à l’ambition d’un pays qui trône sur tant de millénaires d’histoire.
Le thème de l’inter-culturalité, assez fourre-tout en soi, permet ainsi au président de l’APW FFS de plaider opportunément pour
" un contrat politique et social " entre le Nord et le Sud, grosso-mode pour une solidarité agissante des grandes nations occidentales en faveur des forces démocratiques nationales pour permettre au pays de négocier au mieux sa transition vers un rapport de pouvoir stable et apaisé.
M. Bessa
Le recteur de l’université Abderahmane-Mira a plaidé, hier, pour un renforcement des valeurs de tolérance et de paix si caractéristiques de l’histoire de la ville de Béjaïa et de sa région.
" Nous sommes un diamant aux multiples facettes et nous mettons à chaque fois en avant celle qui répond au mieux de nos intérêts ", image le Pr. Djoudi Merabet à l’ouverture d’un colloque international sur l’inter-culturalité et ses enjeux pour les pays du Sud, organisé à l’initiative de la faculté des lettres et des sciences humaines. L’arrière-plan historique fournit un heureux concours qui permet d’envisager avec un certain entrain des notions un tantinet guimauves mais très certainement généreuses comme la paix, l’altérité, la solidarité, etc.
Le Bgayet d’aujourd’hui est la provisoire conclusion d’une sédimentation historique qui aura produit un profil fleurant l’iode de cette " mer au milieu des terres " et se pâmant d’admiration pour les écussons d’un passé nimbé de mysticisme.
Des Phéniciens aux Français, en passant par les Romains et les Arabes, tant de peuples que l’histoire avait opposé aux Berbères de manière souvent cruelle, sont, dans les mêmes temps, les ruisseaux qui ont irrigué le passé pour faire du pays ce qu’il est aujourd’hui. La patine des remparts portent toujours témoignages des cours d’Ibn-Khaldoun, des harangues enflammées d’Ibn-Tumert, qui est sans doute l’un des plus nets ancêtres d’Ali Benhadj, et surtout des " disputes " du très catholique Raymond Lulle avec ses homologue ulémas . Malgré des apparences de tensions et de conflictualité, les échanges humains ont, à travers le temps, standardisé les pensées et les rêves pour finir par donner sur une communauté d’hommes que ne séparent d’insignifiantes nuances.
L’élection américaine fournissant sans doute un exemple achevé de ce que les douleurs historiques finissent par enfanter d’espérances pendant qu’ici on rechigne encore à reconnaitre Marguerite-Taos Amrouche en baptisant, franchement et non en trompe-l’œil comme c’est présentement le cas, la Maison de la culture de son nom.
Le colloque survient sur une conjoncture nationale marquée par une montée des intolérances, illustrée notamment par le sort fait aux minorités religieuses, et précisément aux convertis au christianisme, et des évolutions sociales nouvelles matérialisées par l’irruption médiatique du phénomène Harragas.
Pendant que des balbutiements laissent entrevoir la possibilité d’une Algérie moderne et tolérante, les forces du statuquo travaillent de leurs contraintes pour une chimérique nation " à nulle autre pareille ". Un large pan de l’opinion subit dans le même temps le raidissement autoritariste du pouvoir comme un affront supplémentaire à l’ambition d’un pays qui trône sur tant de millénaires d’histoire.
Le thème de l’inter-culturalité, assez fourre-tout en soi, permet ainsi au président de l’APW FFS de plaider opportunément pour
" un contrat politique et social " entre le Nord et le Sud, grosso-mode pour une solidarité agissante des grandes nations occidentales en faveur des forces démocratiques nationales pour permettre au pays de négocier au mieux sa transition vers un rapport de pouvoir stable et apaisé.
M. Bessa
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
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